La jalousie, catalyseur du désir

“C’est quoi la passion ? C’est une attirance irrésistible. Comme celle d’une aiguille magnétique qui a trouvé son pôle. ”.

“C’est quoi la passion ? C’est une attirance irrésistible. Comme celle d’une aiguille magnétique qui a trouvé son pôle. ”.

“C’est quoi la passion ? C’est une attirance irrésistible. Comme celle d’une aiguille magnétique qui a trouvé son pôle. ”.

Nous venions de vivre quelque chose de sensationnel et je me sentais bien, à ma place entre ses bras. Cela faisait longtemps que je n’avais pas ressenti une telle communion avec une femme. Octavia était spéciale, je le reconnaissais mais comme toute chose spéciale, elle était fragile. Je craignais d’en tomber complétement fou amoureux et de la perdre pour une raison dont je ne serais pas le seul motif. Ce n’était pourtant pas le moment de penser à cela. Je m’allongeais à ses côtés, l’attirant contre mon torse. Ma respiration se faisait déjà plus régulière, moins hachée. Mon corps s’alanguissait suite au plaisir qu’il venait de recevoir mais mon esprit tournait à plein régime. Il n’était jamais évident de gérer l’après surtout quand vous vous étiez plus ou moins disputé. Était-ce le début de la fin ? ou celui d’un nouveau chapitre ? Les femmes avaient tendance à croire qu’elles étaient les seules à se poser des questions. Nous les hommes, avions les mêmes doutes plus ou moins formulés de la même façon. Là, c’était clairement de savoir ce qu’elle attendait de moi. Octavia vint alors me demander de rester et je souris : j’avais la réponse à ma question. « Oui j’aimerai beaucoup » murmurais-je dans le calme de sa chambre. Je laissais mon regard s’attacher au plafond tandis que mes doigts continuaient de caresser sa peau, ses cheveux. « Je dois t’avouer quelque chose : en venant chez toi, je m’attendais absolument pas à ce qui allait se passer » lui fis-je remarquer. Un petit sourire amusé étira mes lèvres. « Je risque de passer pour le pire des dragueurs si j’avoue que je suis venu avec mes papiers pour une réduction d’impôt et qu’au final, nous avons fini tous les deux dans ton lit. Avec le recul, c’est peut-être un exploit » plaisantais-je avant de m’allonger sur le côté, sa tête reposant au creux de mon épaule. « Mais j’aime la façon dont la soirée s’est terminée pour nous deux » la rassurais-je une nouvelle fois avant de l’embrasser. J’avais goûté à ses lèvres et il m’était déjà impossible de m’en séparer. Je crois bien que quoiqu’il arrive entre nous, je chérirais ce moment de calme. Néanmoins, il était peut-être temps de poser la question cruciale. « Qu’est-ce que l’on fait maintenant ? Nous sommes d’accord pour dire que l’on ne regrette rien mais maintenant ? Tu me plais beaucoup Octavia et je suis réellement attaché à toi. J’aimerai voir où tout cela va nous mener mais je te laisse le choix. Avant toute chose, je dois t’avouer quelque chose sur moi. Je ne suis peut-être plus militaire mais il m’arrive d’être engagé comme garde du corps. Les missions sont moins dangereuses mais le risque zéro n’existe pas. Ce second métier m’est indispensable. Je tenais à ce que tu le saches avant que tu prennes la moindre décision »

“C’est quoi la passion ? C’est une attirance irrésistible. Comme celle d’une aiguille magnétique qui a trouvé son pôle. ”.

Depuis que Aiden avait fait un pas dans mon appartement, je ne m'attendais pas du tout à ce qu'on passe la nuit ensemble et pourtant, on venait de coucher ensemble et c'était tellement bon, les sentiments que j'avais ressenti, le plaisir et surtout le fait qu'on ne fasse qu'un, rien que nous. Alors que depuis que je l'avais retrouvé, au fond de moi je n'attendais que ça, car oui, Aiden ne me laissait pas indifférente et même si c'était un ancien militaire, ennemie jurée de Leonidas et qu'il avait couché avec Joan, je ne sais pas pourquoi mais je m'étais rendu compte à quel point il tenait à moi et se baiser, je n'avais pas pu y résister, oui j'aimais être dans les bras de cet homme. On avait très vite rejoint ma chambre et surtout ce lit qui avait été témoin de nos ébats et cette chambre où avait raisonné ms crie de plaisir. Une fois fini je n'avais vraiment pas envié qu'il parte, non au contraire pour la première j'acceptais qu'un homme reste dormir chez moi, mais ce n'était pas qu'une simple aventure, du moins je l'espérais car là maintenant, ma tête posée sur son torse reprenant mon souffle doucement, j'étais heureuse, bien et surtout pour la première fois depuis des années, je me sentais à ma place. Je faisais un petit sourire alors qu'il acceptait de dormir chez moi. Ses doigts sur ma peau venait me procurer beaucoup de frisson et je dois avouer que j'aimais beaucoup ça. Je faisais un petit rire alors qu'il me faisait cet avoue. " Et moi quand je t'ai ouvert il était hors de question que tu poses la main sur moi tellement que j'étais en colère contre toi. " Mais maintenant c'était fini, je n'étais plus en colère bien au contraire, j'étais heureuse. Je me mettais à rire de plus belle, ça faisait tellement du bien de pouvoir rigoler comme ça, je me tournais sur le côté en continuant de le regarder avec tendresse. " Demain faudra qu'on s'occupe de tes papiers, mais en fin de compte, ça n'était pas une excuse pour me voir tes histoires de papiers? " Je faisais un petit sourire en coin. " J'aime aussi ce qui s'est passé entre nous et je dois t'avouer que ça faisait longtemps que je n'avais pas pris autant de plaisir. " Je continuais de sourire alors que je venais répondre à son baiser tendrement ma main venait sur sa joue pour le caresser doucement. J'étais impressionné car normalement c'était une femme qui se posait autant de questions, à savoir si on était officiellement en couple ou pas et c'était une très bonne question, moi-même je ne savais pas. Je venais poser ma tête contre son torse en caressant doucement son torse en réfléchissant. " Déjà ton deuxième métier ne me dérange pas du tout, au contraire, tu sais que tous les jours on prend des risques, je te demanderais juste de faire attention à toi s'il te plaît. Ensuite pour nous deux... Je dois t'avouer que je ne sais pas, je suis perdu, tu sais tout aussi bien que moi à quel point il m'est compliqué d'ouvrir mon coeur à nouveau, mais toi c'était tellement différent. Je ne suis plus du tout habitué à ce genre de sentiment et pourtant je suis vraiment bien auprès de toi, dans tes bras. Je suis un peu perdu c'est vrai... Mais...je suis vraiment bien avec toi Aiden" Je venais relever le visage pour croiser son regard.

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La vie était parfois assez lunatique comme à cet instant précis. Octavia et moi avions commencé cette soirée sous le signe de la tension et des reproches car elle vivait mal le fait que j’avais couché avec Joan. De mon côté, la savoir proche de Leonidas Vasilis ne me plaisait guère car je n’aimais pas cet homme. Pourtant, malgré cela, nous avions terminé par nous retrouver au lit pour une séance de sexe particulièrement savoureuse. Je n’allais donc pas me plaindre de la tournure des événements même si, pour le coup, j’étais innocent. J’étais réellement venu dans le but qu’elle m’aide avec mes papiers car l’administratif n’était absolument pas mon fort. « Et maintenant, tu es toujours en colère contre moi ? » lui demandais-je avec un sourire taquin non sans déposer un baiser sur son front. J’aimais l’entendre rire. Je la préférais détendue dans mes bras que belliqueuse à mon encontre même si, je devais reconnaitre qu’elle était magnifique quand elle était en colère. « Je t’assure sur mon honneur que je ne venais sans aucune arrière-pensée. Il y a encore moins d’une heure, j’étais persuadé que tu m’étais inaccessible. Je n’avais pas dans l’intention de coucher avec toi mais au moins, de te donner une autre image de moi-même. Je ne suis pas le goujat qu’on t’a décrit. Je ne suis pas un saint non plus, je ne vais pas aller jusqu’à affirmer une telle énormité mais je ne joue pas avec les sentiments des femmes » lui assurais-je. « Après, je ne regrette absolument pas comme je te l’ai dit » réitérais-je mes propos tout en caressant sa joue du bout des doigts. « Moi non plus. C’était vraiment bien » lui dis-je car j’avais aimé chaque instant avec elle. J’avais déjà connu des femmes très douées avec qui, j’avais pris du plaisir mais comme tout le monde s’accordait à dire : quand les sentiments étaient au rendez-vous alors les sensations n’en étaient que plus décuplées. Je tenais tout de même à être honnête avec elle au sujet de mon second métier. Je ne voulais pas lui cacher quoique ce soit. « Je fais toujours attention, tu n’as pas à t’en faire » lui assurais-je avant de l’observer avec attention. J’allais même jusqu’à l’embrasser. « Nous avancerons petit à petit pour voir où cela nous mène mais je suis bien avec toi également Octavia. Nous ne sommes pas pressés alors prenons notre temps pour construire quelque chose ensemble »

“C’est quoi la passion ? C’est une attirance irrésistible. Comme celle d’une aiguille magnétique qui a trouvé son pôle. ”.

Depuis longtemps j'avais fini par comprendre que la vie nous réservait de nombreuses surprises et donc là ça ne me surprenait même plus ce qui venait de se passer. De toute façon les sentiments étaient bien là, je ne pouvais pas me voiler la face, Aiden n'était pas comme les autres hommes que j'avais pu connaitre, à part Roan bien sûr. Aiden était le seul à avoir fait ressurgir ce genre de sentiment et maintenant que j'étais dans ses bras, je me sentais vraiment bien. Je venais faire un petit sourire quand il me demandait si j'étais toujours en colère contre lui. Je relevais le visage pour croiser le sien. " Si tu ne m'embrasse pas, je risque d'être à nouveau en colère." Ce n'était pas vrai bien sûr , je le charriais et heureusement. L'entendre me rassurer venait me faire beaucoup de bien car en effet, je n'accepterais vraiment pas qu'il se joue de moi, je faisais confiance assez rarement et une fois qu'on venait me trahir je pouvais me montrer très rancunière. " Je préfère me fier à l'image que j'ai de toi pour le moment et on a tous un passé de toute façon, il faut s'accepter avec. "Puis il avait dû se rendre compte que j'avais beaucoup de caractère et donc qu'il ne fallait pas se jouer de moi. Je faisais un sourire, il avait aimé tout autant que moi. Cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas pris autant de plaisir avec un homme, Aiden était vraiment doué dans ce domaine puis ce n'était pas n'importe qui, c'était Aiden, le seul qui me faisait ressentir cet amour enfui au fond de moi. Dans un sens son métier ne me faisait pas peur, j'étais sortis avec un militaire avec tant d'années, mais je voulais seulement qu'il fasse attention car je sais que je ne supporterais pas qu'on me dise qu'il était mort, perdre à nouveau une personne dans ce genre de condition me tétanisait. Je répondais à son baiser tendrement en venant croiser le sien. " Je sais que tu fais attention... Mais j'ai déjà vécu ça une fois, je ne sais pas si je le supporterais une deuxième fois." Je venais lui faire un sourire, j'étais contente de voir qu'il voulait prendre son temps avec moi, y aller petit à petit. Je venais lui voler un baiser avant de poser ma tête sur son torse. " Eh bien on va commencer par passer la nuit ensemble, car je dois t'avouer que je suis épuisé, on se demande pourquoi? " Je me sentais si bien, ma tête sur son torse, ma main venait prendre la sienne pour entrelacer nos doigts. Je finissais par m'endormir paisiblement contre lui.