La jalousie, catalyseur du désir

“C’est quoi la passion ? C’est une attirance irrésistible. Comme celle d’une aiguille magnétique qui a trouvé son pôle. ”.

Je n’avais rien rétorqué à Octavia, ne souhaitant pas rentrer dans un débat stérile. Elle prenait partie pour Leonidas, comment pouvais-je lutter contre cela ? Elle devait certainement mieux le connaitre mais quoiqu’il en soit, je restais sceptique quant à la compréhension de Joan à l’égard du comportement de Leonidas. « Donc si je comprends bien, tu comprendrais qu’un homme te réponde que seul le sexe l’intéresse, que tu n’es qu’une manipulatrice parce que tu as osé lui demander simplement des sentiments ? Elle savait à quoi s’en tenir avec lui. Elle savait qu’elle prenait un risque en lui avouant ses sentiments mais elle avait espéré être mieux traitée que cela. Je ne reproche pas à Leonidas d’aimer ou ne pas aimer Joan. C’est leur histoire mais il n’avait pas à piétiner ses sentiments de la sorte. Maintenant qu’il soit blessé par le fait qu’elle ait couché avec un autre homme, c’est son problème mais qu’il n’aille pas se dédouaner trop facilement. Je voulais qu’il assume ses erreurs mais comme d’habitude, ce sont les autres qui ont tort avec lui. Il trouvera toujours une bonne raison » soupirais-je en me passant la main dans ses cheveux. Je prenais conscience de ma petite phrase et à ma plus grande consternation, je sentais mes joues chauffer. « Mouais, aussi peu glorieux que cela soit, j’avais plutôt une autre femme en tête » grommelais-je tout bas avant de détourner la conversation en m’approchant d’elle pour comprendre sa réaction. Est-ce qu’elle était jalouse ? Je devais me faire des idées ou me croire bien trop important. A moins que : « Tu es amoureuse de Leonidas ? C’est pour ça que tu m’en veux ? Parce que j’ai blessé l’homme que tu aimes » supposais-je en fronçant les sourcils. C’était à moi d’être jaloux à présent. Après tout, si je me rappelais bien de ses critères, elle appréciait les hommes grands et bien bâtis. Le grec correspondait aisément à cette description.

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Cette discussion était vraiment neutre, tous les deux on avait notre point de vue même si au fond je savais très bien que Leonidas n'aurait jamais dû agir de la sorte avec Joan, mais voilà avec le grec dès que ses sentiments essayaient de prendre le dessus, il devenait un vrai idiot et ses paroles pouvaient se montrer très blessantes, donc je pouvais comprendre le comportement de Joan, normal qu'elle lui en veuille. Joan et Leonidas étaient un futur couple, il leur fallait juste un peu d'aider pour se donner une chance. " Non je n'ai jamais dit ça, je ne suis pas du côté de Leonidas, il a joué au con en réagissant de la sorte, il n'aurait pas dû agir de cette manière mais c'est Leonidas, il s'est braqué voilà tout. Mais voilà tu n'aurais pas du coucher avec elle tout simplement car ça rajouter de l'huile sur le feu, ils n'ont pas besoin de cela. Maintenant il va s'en mordre les doigts et se rendre compte qu'il n'aurait pas dû faire ça. " Leonidas était quelqu'un de très compliqué à comprendre, je connaissais son passé et donc je savais très bien pourquoi il avait agi de la sorte, l'amour lui faisait peur et donc il disait des paroles qui pouvaient parfois dépasser ses pensées. Je ne pouvais donc pas lui en vouloir pour ce qu'il avait fait, je lui avais déjà fait une leçon de morale et lui dire la vérité en face lui avait déjà fait pas mal de mal. Mais voilà, je ne comprenais pas pourquoi je ressentais cette colère en moi, oui je me rendais compte que j'étais jalouse et ce n'étais pas facile de me l'avouer, Aiden ne me laissait pas indifférente, Leonidas avait tout fait pour me convaincre qu'il n'était pas un homme pour moi et je m'étais laissé convaincre, mais je l'aimais et ça m'énervait.

En tout cas j'étais surprise par ses paroles, il pensait à une autre femme pendant qu'il couchait avec Joan, alors là je ne m'y attendais pas, la blague. " Tu couches avec une femme en pensant à une autre? " Je levais les yeux au ciel, en fait je ne connaissais pas si bien que ça Aiden, pourquoi est-ce que j'étais tombée amoureuse d'un gougât. Je me levais pour aller prendre un verre d'eau, moi jalouse mais jamais. Enfin la vraie phrase c'était surtout que jamais je ne lui avouerais que oui j'étais bien jalouse. Je me retournais d'un coup le regard l'air encore plus surpris. " QUOI? Leonidas, non mais ça va pas... Ah ne dis pas ça ... Eurk... C'est comme un frère pour moi" Je mettais mes mains sur mes oreilles comme pour oublier tout ce qu'il m'avait dit. Je venais croiser mes bras en le regardant, cette situation était des plus surprenantes, j'avais l'impression que c'était lui qui était jaloux d'un coup. Je le regardais, j'avais l'impression qu'il y avait comme un fossé entre nous qui c'était creusé en quelques jours et j'avoue que ça me blessait. " Et si j'étais amoureuse de lui ça ferait quoi? " Je voulais voir sa réaction.

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J’en avais assez de me justifier auprès d’Octavia. J’étais célibataire, j’avais tout de même le droit d’aller voir qui j’en avais envie. Rien de cela ne se serait passé si Leonidas n’avait pas rejeté Joan à la base et si je n’avais pas été autant attiré par Octavia.  Je me débattais avec ma conscience mais également avec mes vieilles habitudes de célibataire qui voulaient que je n’avais de compte à rendre à aucune femme. Nous n’avions trompé personne avec notre coucherie si ce n’est nos propres sentiments. J’avais beau avoir songé à une autre femme, il n’empêche que j’avais aimé ce moment avec Joan. Une étreinte tout ce qu’il y a de plus sexuelle, sans sentiment si ce n’est une bonne dose de respect. « Dis ainsi, cela me fait passer pour un sacré salop » soupirais-je en détournant le regard. « J’éprouve certaines choses pour une femme qui ne m’est pas accessible. Je pensais que ça allait passer mais ce n’était pas le cas. Dès que je la vois, tout me revient au visage et je ne sais pas quoi faire avec tout ça. J’avais conscience que j’étais avec Joan et je ne me suis pas servi d’elle comme un salop. Simplement, au fond de moi, c’était avec cette autre femme que je voulais être. Voilà pourquoi je t’assure que c’était simplement pour nous deux, une façon de combler notre solitude surtout que la soirée avait été très arrosée » lui avouais-je enfin le détail crucial de toute cette histoire : l’alcool. Joan et moi, avions succombé l’un à l’autre en partie grâce à l’alcool. Je n’en étais pas fier mais regretter cette nuit serait manquer de respect à mon amie.

Toutefois, je commençais à me demander si Octavia ne réagissait pas ainsi à cause de Leonidas. Etait-elle amoureuse de lui ? J’en venais à lui poser la question et sa réponse me soulagea mais me rendit tout autant perplexe. Pourquoi être aussi touchée par mon histoire d’un soir ? Je n’osais espérer et pourtant. « J’aimerai pouvoir répondre que cela ne me ferait rien mais ce serait te mentir. J’ignore comment tout a commencé mais si j’apprenais que tu étais amoureuse d’un autre homme, je serais mort de jalousie » lui avouais-je enfin le nœud de mon problème : mes sentiments naissants pour elle. « J’ai essayé de ne ressenti que de l’amitié à ton égard, Octavia mais ça m’est impossible. La femme qui ne quitte pas mes pensées, c’est toi. J’ai conscience que c’est inapproprié mais je n’y peux rien »

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Bon je devais arrêter de lui faire une leçon de morale car plus je parlais et plus je me rendais compte que si je réagissais de la sorte c'est parce que j'étais grave jalouse, je n'avais jamais ressenti une telle jalousie. Oui cet homme ne me laissait pas indifférente même si Leonidas avait tout fait pour me convaincre qu'il n'était pas un homme pour moi. Mais pourquoi le destin venait se venger sur moi de cette manière, comme si que je n'avais pas assez souffert comme ça dans ma vie, j'étais en colère oui, mais pas totalement contre lui, contre moi aussi, car à je n'arrivais plus à contrôler mon cerveau en ce moment alors que depuis la mort de Roan j'avais repris un total contrôle sur ma vie. Je n'aimais pas me montrer faible et encore moins me retrouver dans ce genre de situation. Puis au fond Aiden n'avait aucun compte à me rendre, il était libre de faire ce qu'il voulait. J'avais juste envie de me taper la tête contre le mur pour oublier tout ce qui venait de se passer, ne plus penser à ce qui était arrivé et pourtant ses images me hantaient, leur en train d'embrasser Joan, c'était dur de ne pas y penser. " Je ne dirais pas ça, on ne contrôle pas forcément notre cerveau. " Je ne sais pas pourquoi mais je n'avais pas forcément envié qu'il de sous-estimer pour ce qu'il avait fait, notre cerveau était en fin de compte incontrôlable. Puis j'apprenais qu'il ressentait quelque chose pour une femme qui n'était pas accessible, mon coeur venait se serrer car ça ne pouvait pas être moi vu que j'étais célibataire, comme quoi je m'étais imaginé trop de choses et ça faisait mal. " Alors déjà qu'on a dû mal à garder un total contrôle sur notre cerveau, si tu rajoutes de l'alcool ce n'est pas la bonne idée. Après tu devrais dire à cette femme ce que tu ressens, tu te tortures pour rien. " Enfin ce n'étais pas facile de lui dire ça, car en aucun cas je ne pensais que c'était moi cette fameuse femme.

Cette conversation n'avait ni queue ni tête, on tournait en rond et c'était en train de me donner un tel mal de tête, retenir tout ce que je ressentais pour lui n'était pas facile. Et voilà qu'il venait penser que j'étais amoureuse de Leonidas, jamais de la vie. Mais j'étais surprise de sa question, je venais m'adosser au meuble de la cuisine en le regardant en venant finir mon verre. Mais voilà que je restais sous le choc, il serait jaloux, tout venait s'embrouiller dans ma tête. " Pardon tu as dit jaloux? " Mais je ne comprenais plus rien, il disait qu'il était sous le charme d'une femme inaccessible. Je restais silencieuse sous le choc de ce qu'il venait de me dire, je ne quittais pas ses pensées. Je ne sais pas si je devais être heureuse ou avoir peur de ses sentiments naissants. Je venais croiser son avec un regard doux, il avait des sentiments pour moi et c'était réciproque. "J'ai tout fait pour ne pas ressentir à nouveau l'amour de peur de souffrir à nouveau, mais je t'ai rencontré et tu as tout chamboulé. Je n'arrive plus à réfléchir, tu hantes mes pensées et ça me fait peur..."Je baissais le regard, je n'avais pas pour habitude de dire ce que je ressentais, je ne savais pas du tout quoi dire de plus.

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L’alcool avait eu raison de tout mais face à Octavia, je commençais à la fois à être agacé de lui rendre des comptes mais également mortifié d’avoir à lui avouer que j’avais eu des relations sexuelles avec une autre femme. Il y a une différence entre céder à ses pulsions et les assumer devant la femme qui fait chavirer votre cœur surtout que je n’avais pas le beau rôle. Le grec l’avait compris et je me doutais qu’il avait du me dépeindre comme un moins que rien aux yeux de son assistante et amie. Je me demandais toutefois si Octavia allait le croire sur parole ou si, elle allait m’accorder le bénéfice du doute. Dans le cas où elle le croirait sur parole, je n’étais pas certain de lui en vouloir. Je serais déçu et certainement blessé mais je ne pourrais lui en vouloir. Ils avaient l’air de se connaître depuis des années, comment pourrais-je peser sur la balance ? je n’en avais pas la moindre idée. Le plus délicat fut sans nul doute son conseil : me dévoiler à la femme pour qui je ressentais quelque chose. Plus facile à dire qu’à faire avais-je envie de lui dire.

Et pourtant, c’est ce que je terminais par faire en lui avouant que la femme qui habitait mes pensées n’était autre qu’elle. Je sentais mon cœur battre la chamade malgré le calme que j’affichais. Cela faisait bien longtemps que je ne m’étais pas retrouvé dans la peau d’un jeune premier. La dernière fois, c’était avec mon ex-femme, Tani. Je m’approchais d’Octavia jusqu’à tendre la main pour venir caresser sa joue et lui relever le visage. « Cela me fait peur aussi. J’ai essayé de combattre ça mais j’y arrive pas et j’en ai marre de devoir me battre contre ce que je ressens » lui répondis-je en venant déposer un baiser sur son front, me retenant à grande peine de l’embrasser mais j’ignorais quel accueil, elle réserverait à l’un de mes baisers. Je pouvais résister à la frustration de la toucher mais pas à celle de la perdre. C’était un curieux sentiment mais je sentais qu’il était réellement fort. Suffisamment pour me faire rendre les armes quant à ce code d’honneur.

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Si un mec avait eu ce genre de réaction avec moi il aurait fini à la porte depuis bien longtemps et je me rendais compte que j'étais en train de réagir d'une manière que jamais je n'aurais osé. Je ne comprenais pas ce qui m'arrivait, enfin si je savais très bien, mais me l'avouer étais encore plus dur car oui la vérité c'est qu'Aiden ne me laissait pas du tout indifférente et ce n'était pas facile de me le cacher plus longtemps. Depuis qu'on c'était retrouver, j'avais senti ce changement dans mon corps et c'était en fin de compte le coup de foudre mais une autre partie de mon corps arrivait à me convaincre que ce n'était pas une bonne idée de craquer comme ça pour un militaire alors que j'avais assez souffert dans le passé. Puis les paroles de Leonidas me revenaient en tête, Aiden avait coucher avec Joan bon après il faisait ce qu'il voulait vu qu'on n'était pas ensemble, mais Leo avait réussi à me convaincre que ce n'était pas un homme pour moi. Et pourtant maintenant qu'il était en face de moi c'était différent, je n'arrivais pas à penser comme Leonidas. Puis je n'avais pas envie de perdre Leonidas, c'était comme mon grand frère, je ne supporterais pas qu'il me demande de choisir. Je me posais beaucoup trop de questions qui allaient me rendre folle, l'amour arrivait à nous faire chavirer, mon cerveau était sens dessus dessous.

J'essayais de reprendre mes esprits alors qu'on venait parler de jalousie car oui il avait raison au fond , j'étais totalement jalouse qu'il au couché avec Joan car au fond je pensais que c'était moi qui étais dans son esprit, mais peut-être que j'avais imaginé tous ses petits regards échangés. Et voilà qu'il venait m'avouer que c'était moi la femme qui hantait son esprit, j'étais surprise, sous le choc, heureuse, enfin beaucoup trop de sentiments et d'émotions d'un coup, trop pour mon cerveau fatigué. Devant lui j'étais comme une petite fille qui ressentait de l'amour pour la première fois et qui ne savait pas lui avouer. Je ne savais pas si je devais donner une nouvelle chance à l'amour et pourtant depuis la mort de Roan je venais ressentir ce genre de sentiment non ressentit depuis tellement longtemps. Une enfant qui baissait le regard comme si qu'elle avait dit une bêtise alors que non. Je sentais sa main venir caresser ma joue pour le relever, je venais croiser son regard qui se noyait dans le sien. " Pourtant normalement un militaire ne perd pas face à un combat. Tu t'es laissé battre par tes sentiments? " Car oui il m'avouait clairement qu'il avait des sentiments pour moi et mon coeur battait encore plus fort encore plus quand il posait sa main sur ma joue et ses lèvres sur mon front. Je venais le garder contre moi en venant prendre sa main, je n'avais pas envie qu'il s'éloigne de moi, mon regard dans le sien, je me rapprochais lui, je fondais devant ses yeux. " Et si on arrêtait de combattre et d'avoir peur. " Car oui je n'avais plus envie d'avoir peur, à cet instant je voulais juste être dans ses bras et l'embrasser. On avait l'impression d'avoir deux ados qui s'osait pas faire le premier pas. " Tu as raison, je suis jalouse . "

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J’avais osé me déclarer à elle sans pour autant savoir sur quoi, cela allait déboucher. Je me sentais fébrile face à elle. Octavia était à mes yeux, parfaite mais également inaccessible. Comment pourrait-elle s’amouracher d’un homme comme moi ? Je ne lui avais pas montré la partie la plus agréable de ma personnalité et je craignais qu’elle ne me réduise à un homme à femmes. Je ne me cachais pas quant au fait que j’avais l’habitude de fréquenter des femmes plus pour une nuit qu’autre chose mais c’était avant tout parce que je ne trouvais pas celle qu’il me fallait. Après tout, je n’étais pas fermé à l’amour juste que j’estimais qu’il n’était pas sain pour une femme, de s’éprendre d’un vieux loup de mer comme moi. « Tu oublies que je ne suis plus militaire Octavia. En tant qu’ex-militaire, je crains de devoir admettre que certaines batailles sont perdues d’avance, comme celle-ci. Après tout, il est difficile de lutter contre ses sentiments » lui répondis-je tandis que sa main se posait sur la mienne, toujours contre sa joue. Octavia me tentait, me tourmentait et je n’avais qu’une envie : céder à la tentation. « Je n’en reviens pas que tu puisses être jalouse mais je vais m’estimer très chanceux dans ce cas » murmurais-je avant de me pencher vers elle pour réaliser l’une de mes plus grandes envies : l’embrasser. Le baiser fut tout d’abord très léger, un effleurement de ses lèvres par les miennes mais très vite, l’envie prit le dessus et le baiser gagna en assurance alors que je la prenais dans mes bras. La main qui était sur sa joue gagna sa nuque tandis que j’approfondissais le baiser, ma langue venant se jouer de la sienne avec tendresse et sensualité. Ce n’est que le manque d’oxygène qui nous poussa à interrompre le baiser. Je lui souriais alors tendrement, posant mon front contre le sien. « Tu as une nouvelle fois raison : il faut savoir rendre les armes et oublier nos craintes » lui dis-je avant de l’embrasser à nouveau mais avec beaucoup moins de retenue et davantage de passion. J’aimais la douceur de ses lèvres, le goût qu’avait laissé la bière sur ces dernières. J’aimais également l’avoir entre mes bras, de la sentir se serrer contre moi. J’aimais tout de cette femme même sa jalousie et pourtant, j’avais toujours prétendu que c’était usant de fréquenter une femme jalouse. Là, je trouvais cela attendrissant et diablement excitant.

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Après cette dispute et surtout après ma soirée avec Leonidas, je ne m'attendais pas du tout à ce qu'il vienne me dire clairement ce qu'il ressentait, il avait donc des sentiments pour moi et surtout il n'avait plus envie de se battre contre ses sentiments, c'était donc moi la fille qui hantait ses pensées alors que lui était devenue l'homme qui ne me laissait pas indifférente. Et pourtant j'avais tout fait pour me convaincre que ce n'était pas un homme pour juste parce qu'il avait couché avec Joan et peut-être bien d'autres femmes, comment je pouvais le savoir alors qu'on ne le connaissait pas depuis longtemps. Mais mon coeur me disait le contraire, je voulais bien lui laisser une chance du moins ce soir j'en avais envie, moi aussi je n'avais plus envie de me battre contre les sentiments qui grandissaient en moi. " Les sentiments sont souvent nos pires ennemis et les plus durs à combattre. " Quand je sentais sa main se poser sur ma joue tout de suite je venais faiblir, impossible de ne pas craquer face à ce genre de geste. Ma main venait rejoindre la sienne alors que je soupirais de bien-être. Je faisais un petit sourire en coin quand on venait à parler de ma jalousie. " La jalousie aussi ne se contrôle pas, mais je tiens à te dire que toi aussi tu serais jaloux. " Car oui si j'avais eu des sentiments pour Leonidas il m'avait bien dit qu'il serait jaloux, je ne m'attendais pas du tout à ça, en tout cas maintenant on ne pouvait plus cacher nos sentiments l'un pour l'autre. Puis il venait se rapprocher de moi et enfin je pouvais sentir ses lèvres se poser sur les miennes, ce que je souhaitais depuis tellement longtemps et ça se réalisait maintenant. Un doux baiser qui se transformait en un baiser plus passionné. Je venais enrouler mes bras autour de lui en prolongeant le baisser alors qu'il venait me prendre dans ses bras, mes jambes s'enroulaient autour de sa taille. Ma langue venait répondre à la sienne avec envie, toutes ses envies qu'on avait enfuies au fond de nous pouvaient enfin s'exprimer. " Je rends les armes, comment résister face à un tel baiser. " Je faisais un petit sourire en coin alors qu'il revenait m'embrasser, un baiser plus fougueux cette fois. Le désir montait en moi de plus en plus, je ne pensais même plus à l'origine de sa venue, je voulais être dans ses bras, sentir ses mains sur mon corps et ses baisers partout. Je laissais mes mains venir se glisser sous son tee-shirt sans arrêter le baiser. Oui je dois l'avouer, j'avais envie de passer la nuit à ses côtés et oublier tout ce qui avait pu être dit.

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« Oui et pourtant, je ne suis pas d’une nature jalouse. Il faut croire que les gens changent quand les sentiments rentrent en compte » lui répondis-je avec sincérité. Je n’avais jamais été un homme jaloux car je partais du principe que sans confiance, il ne pouvait pas avoir de relations stables. Je ne laissais pas tout passer non plus car certains comportements avaient tendance à m’agacer mais en règle générale, je laissais toujours mes compagnes libres de leurs fréquentations ou de leur façon d’être. Néanmoins, l’idée qu’Octavia puisse être attirée par un autre homme me tuait à petit feu bien que j’ai tout fait pour me voiler la face jusqu’à me persuader que j’étais un pervers à désirer une gamine de 18 ans. Il était temps que j’arrête de faire l’autruche et que j’accepte mes sentiments pour Octavia. C’est dans ce but que je me rapprochais d’elle pour l’embrasser. J’espérais qu’elle ne me repousserait pas alors mon bonheur fut complet quand je la sentit au contraire, répondre à mon baiser. Je la prenais rapidement dans mes bras, appréciant de sentir ses jambes s’enrouler autour de ma taille. Elle était aussi légère qu’une plume, parfaite pour mes bras. Nos baisers se faisaient passionnés, je n’avais qu’une envie : me perdre en elle. « J’aime ta façon de rendre les armes, elle est exquise » murmurais-je contre ses lèvres que je reprenais de plus bel dans un baiser à vous enflammer les sens. Je pouvais sentir ses mains se faufiler sous mon T-shirt ce qui m’arracha des frissons de plaisir. « Octa… Si on continue sur cette lancée, je ne pense pas être capable de m’en tenir uniquement à des baisers et quelques caresses » fis-je preuve de franchise car je la désirais tellement que la frustration me pousserait à en vouloir davantage. Je préférais donc la laisser prendre la décision concernant la suite des événements car je souhaitais qu’elle oublie l’image fausse de goujat qu’elle m’avait collé avec ou non l’aide de Vasilis. J’avais toujours été très respectueux de mes conquêtes mais à mes yeux, Octavia ne se réduisait pas le moins du monde à cette étiquette. A mes yeux, elle était bien plus que cela car cela faisait longtemps que l’amour ne m’avait pas touché.

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J'étais surprise de ne pas le savoir jaloux et pourtant ce soir il c'était bien montré jaloux et je me rendais compte qu'au fond il tenait vraiment à moi pour agir de la sorte et ça me touchait. " Tu n'es pas de nature jalouse ah bon? Donc tu tiens vraiment à moi alors? " Je voulais l'entendre me le dire pour être sûr que je n'hallucinais pas. Cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas ressenti ce genre de sentiment. Oui la jalousie ce n'était pas facile dans un couple, mais ça dépendait du degré de jalousie. Cela montrait bien dans notre cas qu'il tenait à moi tout comme moi je n'avais pas apprécié qu'il ait couché avec Joan car au fond de moi j'aurais préféré que ce soit avec moi qu'il fasse une nuit de folie. Enfin cette aventure qu'il avait eue avec Joan avait au moins fait ressortir nos sentiments et donc on avait fini par se l'avouer, un déclic et cette peur de le perdre. Cette soirée qui avait pourtant commencé en pleine dispute était en train de se transformer tout autrement. Il c'était rapprocher de moi et impossible de pouvoir résister à son baiser. Je venais dans ses bras, mes jambes autour de lui alors que le baiser se faisait de plus en plus langoureux. Qu'est-ce que j'aimais être dans ses bras à ce moment précis. Je faisais un petit sourire alors qu'il parlait de rendre les armes. "Impossible de rester concentré avec ce genre de baisers. " J'abandonnais totalement même, j'aimais sentir ses lèvres sur mes lèvres alors que ma main venait se faufiler sous son tee shirt, rien que ce que j'étais en train de toucher m'excitait encore plus. Je venais le regarder avec surprise, il avait un tel respect envers moi, je me rendais bien compte que je n'étais pas qu'une histoire d'un soir. Je venais passer une main douce sur sa joue en plongeant mon regard dans le sien. "Monsieur le militaire n'est même pas capable de résister face à une femme? Je suis surprise tient. " Je faisais un sourire en coin alors que je venais déposer des baisers dans son coup doucement. " Un militaire se doit d'être fort face à toutes situations. " Je ne sais pas si je voulais juste me tenir à des baisers et caresse alors que je ressentais tout ce désir en moi. Mes lèvres se rapprochaient de son oreille. " Je suis bien dans tes bras. "