Une soirée de confidence ( Leonidas)

   OCTAVIA & LEONIDAS

   Une soirée de confidence

Je faisais un sourire intérieurement quand je l'entendais grognait alors que je venais de lui dire qu'il avait fait une grosse connerie et c'était totalement vrai, lui et Joan était fiaient pour être ensemble même si je gardais un oeil sur la jeune femme car oui j'étais très protectrice avec Leonidas, il avait besoin d'une femme qui comprenne son caractère et qui arrive à ne canaliser surtout. Et au bout d'un moment j'avais pu voir que cette femme était faite pour lui mais tous les deux avaient vraiment un fort caractère et pas facile de les convaincres qu'ils étaient faits pour sortir ensemble, après ils étaient assez grand pour prendre cette décision. Mais je n'étais pas d'accord par rapport à sa réaction et Leonidas n'était pas du genre à se prendre de telle remarque en pleine face, mais il avait l'habitude c'était ainsi entre nous. J'essayais du cerner et là il continuait de grogner alors que oui je lui faisais une petite leçon de morale, mais je voulais le faire réagir car s'il avait réagi comme ça c'est qu'il tenait vraiment à elle et en l'entendant ça confirmait ce que je pensais c'est juste qu'il ne voulait pas se l'avouer. "Je suis contente de te l'entendre le dire, au moins tu t'en rend compte. À toi de rattraper la situation. " Je le regardais en lui faisait un petit sourire, je cherchais à le rendre moins grognon. Je le voyais vraiment autrement ce soir , déstabiliser. "Tu tiens à elle ça se voit, ne perd une femme comme elle, surtout que je suis sûr qu'elle serait une des seules à t'accepter avec ton caractère. Enfin à part moi, mais je suis exceptionnel c'est pour ça. " Je lui faisais un petit sourire, je n'aimais pas le voir avec le visage baissé comme ça alors qu'il n'était pas ainsi d'habitude.

Après je pouvais le comprendre, il n'avait pas l'habitude de montrer ses faiblesses aux personnes en face de lui et c'est pour ça que je le surnommais gros nounours mais je l'adorais, j'avais pris le temps pour apprendre à le connaitre. Et cela était dû à son enfance auprès de son grand-père, cet homme que je n'avais jamais vu et heureusement car rien ce que j'avais entendu parler sur lui, je le haïssais et encore plus quand je venais apprendre qu'il voulait marier Leonidas simplement pour du business, c'était juste une grosse blague. Je levais les yeux au ciel en soupirant alors qu'il me demandait de ne pas agir, mais là c'était juste impossible. Je l'entendais dire que s'il ne trouvait pas de solution il se marierait, je sentais mon sang bouillir en moi. " Tu me demandes l'impossible et je te préviens que si tu te maries je ne serais pas là lors de ton mariage, je serais capable de la tuée cette folle et en même temps le vieux. Trouve une solution et vite car ce mariage arrangé risque d'avoir des conséquences auxquelles tu en t'attends pas. " Et en partant de ça je pensais surtout à la réaction de Joan. Je venais boire mon verre avant de me mettre à rire face à sa remarque. "Alors là non tu te débrouilles avec Joan, tu t'es mis dans la merde comme un grand. " Je levais à nouveau les yeux au ciel. " Ton charme laisse-moi rire, non mais je serais cent fois mieux que l'autre trainée. Mais je dois t'avouer que c'est mon rêve, que tu me portes alors que je suis en belle robe de mariée. " Je me mettais à rire face à ma propre bêtise car je ne me voyais pas me remarier tout de suite, c'était même impossible pour moi. Et je venais lui annoncer que moi aussi j'étais désespéré et ma vie était loin d'être simple, surtout en ce qui concerne l'amour. Il semblait sous le choc et sa réponse me laisser surprise, je le regardais interloqué. " Si c'est Aiden Lanfair, mais pourquoi qu'est-ce que tu as sur lui? Désolé mais si j'avais pu en choisir un autre hein je l'aurais fait. Mais oui je suis tombé sous son charme. Pourquoi tu réagit comme ça? "

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Leonidas ne souhaitait pas perdre Joan mais il craignait qu’elle ne l’abandonne à son tour, un jour ou l’autre. Il n’en parlait jamais mais il ne fallait pas être très intelligent pour comprendre qu’il avait été marqué tout gosse, par l’abandon de sa mère. Elle était partie sans un mot, sans une explication. Son père avait tenu le choc mais combien de fois, Leonidas avait été le témoin bien involontaire de ses larmes et de sa détresse. Alors il avait fait en sorte de pallier l’absence de sa mère. Il avait tout pris en main : l’entretien de la maison, la gestion des comptes. Son père bossait tellement pour leur permettre de tenir le coup. De cette époque, Leonidas ne s’en était jamais plains car il aimait prendre soin de son père et aussi étrange que cela puisse paraitre, cet homme était une vraie fée du logis. Néanmoins, il avait grandi avec cette blessure et sa tristesse s’était transformée en colère. Aujourd’hui, il ne se cachait pas : le grec était un misogyne convaincu et très peu de femmes trouvaient grâce à ses yeux. « Tu as raison même si j’ai horreur de le reconnaitre » lui dit-il en souriant.

Le problème c’est qu’il ne savait pas comment faire pour récupérer Joan. Elle était passée à autre chose. Pour preuve, elle s’envoyait en l’air avec Lanfair alors que lui, peinait à lever le drapeau pour ainsi dire. Il la détestait pour le coup ou plutôt, reconnut-il à contre cœur, il l’aimait sûrement bien trop. L’amour, dieu qu’il détestait ce terme. « Je vais trouver une solution, j’en trouve toujours mais je tiens à ce que tu restes éloignée au plus possible. Je ne plaisante pas. Promets moi de ne rien faire et de me laisser gérer » insistait-il pour être certain qu’Octavia ne courrait aucun risque. Leonidas ne pourrait jamais se le pardonner. Un sourire plus sincère et amusé étira ses lèvres. « Je savais que tu fantasmais sur moi. Si tu veux, on peut toujours se rendre au penthouse pour que je te montre ce que c’est que de coucher avec un homme, un vrai » la taquinait-il. Octavia et lui ? dans un lit ? C’était de la science-fiction. Enfin, elle était sexy, il le reconnaissait mais elle était comme une sœur à ses yeux et le grec ne versait pas dans l’inceste. Par contre il déchanta rapidement quand il comprit que cette dernière s’était amourachée du plus mauvais parti de la ville. Aiden Lanfair. « Pourquoi ? Parce que c’est lui qui se tape Joan !! Voilà pourquoi tu devrais l’oublier. Merde, non seulement il se tape ma nana mais… J’aurais du essayer de le frapper plus fort » rageait-il. « En prime, il a pas un rond ! Non seulement tu les choisis mal mais en prime, tu les choisis pauvre. Ce type n’a rien à t’offrir, cours aussi loin que tu peux »

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J'avais appris à connaitre Leonidas, il avait cette peur en lui d'être abandonné et c'était normal vu le passé qu'il avait. On avait déjà eu une fois une grosse dispute et j'avais décidé ce jour-là de déménager, il avait fini par me demander pardon et j'avais lu dans son regard qu'il ne voulait pas que je parte. Je tenais à lui et je n'avais pas non plus envie de le perdre, on avait un fort caractère tous les deux, mais ce lien nous unissait, jamais on ne se séparerait et donc je ferais tout pour le soutenir et l'aider avec Joan, il tenait à elle mais il avait vraiment beaucoup de mal à le lui dire. Mais Leo n'était pas comme tous les hommes, il avait un tel caractère et Joan avait l'air d'en avoir un aussi, cela allait être dur pour tous les deux d'aller de l'avant et surtout de se dire réellement leur sentiment, comme quoi l'amour aimait jouer des tours. Je faisais un grand sourire, j'aimais tellement l'entendre me dire que j'avais raison, un vrai plaisir. " Et parce que tu l'as avoué, j'accepte de bien vouloir t'aider avec Joan, même si je sens que ça ne va pas être facile. " J'allais tout faire pour qu'il se fasse pardonner auprès de cette femme même si ça n'allait pas être simple, mais je ne souhaitais que le bonheur de Leonidas, je voulais qu'il puisse être heureux auprès d'une femme qui arrive à le canaliser un peu.

Enfin pour le moment il y avait un tout autre souci, son grand-père et à choisir je préférais largement m'occuper de Joan et lui plutôt que de son grand-père qui était vraiment dangereux et manipulateur surtout. Leo ne voulait pas que je fasse quoi ce soit et pourtant je voulais retrouver ce petit pouf qui osait accepter ce mariage arrangé et donc gâcher la vie de Leo. Je soupirais en venant boire mon verre. " Promis je ne ferais rien mais je dois t'avouer que ça m'énerve quoi. " Je sais qu'il voulait me protéger et s'il était comme ça c'était surtout parce que son grand-père était dangereux. On venait dédramatiser la situation, juste pour un temps. Je faisais un semblant de vomir quand il me proposait de coucher avec lui et je venais même boucher mes oreilles. Oui tout le monde me traiterait de folle car Leo était vraiment bel homme, magnifique même mais moi je le voyais surtout comme un grand-frère. "Non merci, je n'ai pas du tout envie de visiter le Penthouse de cette manière." Je faisais un petit sourire qui venait vite s'effacer quand on venait parler d'Aiden et là c'était une blague, mon visage venait se fermer d'un coup. Aiden couchait avec Joan, non mais c'était une blague, je n'en revenais pas, jamais je n'aurais pensé ça de lui. Mon sang se glaçait sur place et surtout je sentais la colère monter en moi. " Je reviens. " J'avais besoin de m'énerver en dehors de son champ de vision car jamais je ne montrais mes faiblesses. Je partais dans les toilettes pour prendre le premier truc sous ma main et le lancer dans le miroir devant moi. Je n'étais qu'une idiote pour être tombée amoureuse de ce mec. Après quelques minutes je venais le rejoindre les larmes aux yeux, mais surtout très en colère. "Eh bien tu as vu je suis trop nul pour trouver des mecs, le premier meurt à la guerre et le deuxième s'en fou totalement de moi. " Je venais boire ma bière entièrement en commandant une vodka, passons à l'alcool plus fort.

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Leonidas avait oublié toute leur conversation du début tout simplement parce qu’il était à la fois surpris et énervé que le Aiden d’Octavia soit Lanfair. Il détestait ce type qui s’imaginait pouvoir le traiter comme s’il ne valait pas mieux que le personnage lambda. Leonidas reconnaissait qu’il était un personnage arrogant mais à quoi bon posséder la richesse et le pouvoir si ce n’était pas pour en faire usage ? Il n’avait pas consenti à bon nombre de sacrifice juste pour faire profil bas. Aiden aimait se contenter de peu et le grec ne faisait absolument pas cas de sa jalousie à son égard. Il n’y était pour rien si l’américain faisait un complexe d’infériorité envers sa personne. Lanfair n’avait qu’à vendre son bateau et bosser à temps plein dans la sécurité. Avec son passé dans les forces de l’ordre, il pourrait même être patron de sa propre entreprise mais non, il se contentait de pêcher le poisson et d’être dans le rouge la pluplart du mois. En quoi était-il responsable s’il avait de l’argent et aimait s’en vanter ? Il vivait simplement sa vie mais voilà qu’Aiden s’était attaqué à Joan. Il n’en avait pas le droit ! Hors de question qu’Octavia succombe à son tour à son charme de crétin à la cervelle atrophiée. Au moins lui, il avait les muscles et le cerveau ce qui n’était pas le cas de Lanfair qui lui, avait tout misé sur les muscles. En même temps, il ne fallait jamais trop en demander à un militaire. Ces bêtes-là ne savaient faire qu’obéir aux ordres. Octavia avait pleuré, il n’était pas idiot, il lisait clairement en elle. « Oh j’en suis sûr qu’il s’en fout pas totalement de toi. Une fois que tu seras passée dans son lit, je ne dis pas que ce sera encore le cas. Il joue les gentlemen mais c’est surtout un mec qui accumule les conquêtes. Il est pire que moi, c’est pas trop dire » haussait-il les épaules. Il mentait bien entendu mais tout était bon pour dégouter Octavia de Lanfair. « Je me demande comment Joan a pu se faire au piège. Il faut croire que le discours de Lanfair est plutôt bien huilé. Ne t’en veux pas princesse, tu n’y es pour rien dans cette histoire. Maintenant, tu sais à quoi t’attendre avec lui. Oublie le, passe au suivant. Si tu veux, je peux te présenter à des hommes bien sous tout rapport » lui proposait-il afin de la tenir éloignée le plus possible du marin pêcheur. Octavia méritait bien mieux que lui.

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Je ne savais plus du tout quoi penser et dire que j'étais venu dans cette soirée pour passer un bon moment avec Leonidas et lui dire que je reprendrais le travail dans quelques jours. En quelques minutes j'avais appris qu'il avait fait la plus grosse erreur de sa vie en se mettant Joan à dos et en plus il avait frappé Aiden, une réaction qui était loin d'être la meilleure. Mais je ne m'attendais pas du tout à ce qu'il vienne m'apprendre qu'Aiden, l'homme en qui j'avais confiance après Leonidas et qui avait réussi à atteindre mon coeur était celui qui avait couché avec Joan, non mais c'était la plus grosse blague. Je ne m'attendais pas du tout à apprendre cette annonce, je n'étais pas préparé et la colère et surtout la jalousie venait prendre le dessus. Je n'étais pas du genre à l'afficher devant tout le monde et donc je me levais pour me diriger vers les toilettes, un endroit sans personne pour être témoin de mon acte, le résultat, un miroir blessé et des larmes dans mes yeux que je ne pouvais pas cacher. Une telle colère, je ne savais pas du tout quoi faire ou encore comment réagir. Je venais prendre place en face de Leonidas en fuyant son regard, je n'aimais pas montrer cette faiblesse qui se lisait dans mes yeux, je me sentais totalement nul et idiote surtout d'être tombée amoureuse d'un homme qui venait encore brisé mon coeur. Mon meilleur ami venait me dire que c'était le genre d'homme qui accumulait les conquêtes, ce que je ne recherchais pas du tout, c'était tout le contraire même, je voulais quelqu'un de sérieux dans ma vie et non un coureur de jupons. " Eh bien je suis nul pour trouver le bon alors, et pourtant il sait bien que ce n'est pas ce que je recherche, j'en ai marre des histoires d'un soir. Je me suis bien trompé encore une fois. " Je soupirais en venant vider mon verre, hors de question que je retourne voir Aiden, je n'avais même pas envie de connaitre son point de vue. " Car tu connais des hommes sérieux qui voudrait bien de moi? Je ne sais pas, avec lui j'ai senti qu'il aurait pu me comprendre, comprendre qu'une partie de mon coeur appartenait toujours à Roan. Seul un militaire aurait pu le comprendre, enfin c'est ce que je pensais. Je me demande aussi comment Joan a pu tomber dans le panneau , la tristesse nous fait faire de grosses erreurs. " J'interpelais la serveuse pour me commander une vodka et une fois devant je venais en boire, ce liquide qui venait me réchauffer allait me faire oublier cette annonce. "Je crois que je vais reprendre le travail au moins je suis sûr de ne plus m'occuper des hommes. Je reviendrais demain matin pour travailler comme avant. " Et oui encore une fois j'allais me renfermer dans mon travail.

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Leonidas connaissait suffisamment son amie, sa petite sœur de cœur pour savoir qu’il venait de la blesser mais cela allait lui passer. Elle ne pouvait pas être réellement tombée amoureuse de Lanfair aussi rapidement ? Depuis qu’il la connaissait, il ne l’avait vu amoureuse qu’une seule fois, avec Roan. Octavia avait été ramassée à la petite cuillère après sa mort et le grec s’était donné comme mission de s’assurer que le suivant, serait capable de lui apporte réellement tout ce dont elle était en droit de réclamer : argent, sécurité, confort. Aiden n’était pas capable de lui assurer les trois car pour être monté sur son bateau, le confort y était plus que spartiate. Définitivement, ce n’était pas le meilleur parti à ses yeux pour son amie. « Ne t’inquiète pas, ce n’était qu’une passade. Tu ne peux pas être amoureuse de cet homme aussi rapidement. Je suis certain que tu n’as même pas couché avec lui. Comment peux-tu être certaine de l’aimer ? Tu devrais me remercier, je t’ai évité une déconvenue complète » lui dit-il en venant entourer ses épaules de son bras. Seulement, Octavia semblait réellement sous le coup d’une immense tristesse. Le patron en lui était satisfait de la savoir pleinement concentrée sur son travail mais l’ami… lui commençait à douter de ses propres choix. N’avait-il pas jugé cet idylle trop rapidement ? Et si Octavia était réellement amoureuse d’Aiden comme Joan avait affirmé l’aimer ? Ne commettait-il pas deux fois la même erreur ? En même temps, Aiden avait couché avec Joan alors lui mettre des bâtons dans les roues, ce n’était pas désagréable. Il protégeait Octavia tout en pourissant la vie de l’américain. Une pierre deux coups comme dirait l’expression. « Je te promets de te trouver la perle rare. Un homme qui saura t’apporter tout ce que tu cherches. Aiden n’était pas un type fait pour toi, tu n’as vraiment rien perdu alors ne sois pas si triste princesse. Je suis certain d’avoir dans mes relations, une personne capable de comprendre que Roan aura toujours une place à part, tu n’as pas besoin de frayer avec d’autres militaires »

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Depuis que j'avais perdu Roan j'avais tout fait pour ne plus penser à l'amour, je m'étais dit qu'il avait été le seul homme de ma vie et donc jamais je ne trouverais quelqu'un pour le remplacer. Donc j'avais plutôt préférez-me concentrer sur le travail encore et je dois bien avouer que j'avais eu quelques aventures mais sans lendemain car je n'arrivais plus à ressentir cette flamme, je ne voulais surtout plus souffrir comme maintenant. Et encore je ne sortais pas avec Aiden, mais apprendre que c'était lui l'homme qui avait couché avec Joan me faisait beaucoup souffrir car oui j'étais tombé sous son charme, il connaissait Roan, avait été dans l'armée avec lui et donc comprenait la souffrance que je pouvais ressentir. Puis j'avais passé cette première soirée en sa compagnie et ensuite le bal du nouvel an, j'avais pu ressentir ce rapprochement, mais voilà j'avais juste totalement imaginé tout ce qui était arrivé entre nous, j'étais blessé et une femme blessée n'était pas jolie à voir, j'en avais même les larmes aux yeux. Devant Leonidas je ne pouvais pas me retenir et cacher ce que je ressentais, c'était bien le seul qui avait pu me voir en larmes après la mort de Roan, il m'avait ramassé à la petite cuillère, c'était mon meilleur ami, donc là je me montrais blessé devant lui. Il avait raison, ce n'était qu'une passade et je n'avais pas coucher avec lui, ce n'était surement que mon imagination. " Oui une passade mais pour une fois que je m'attachais à un homme que je laissais enfin mon coeur ressentir quelque chose, voilà que je m'étais bien trompé. Comme quoi j'avais raison, je ne devrais plus ouvrir mon coeur à qui ce soit. " Il avait raison, en fait heureusement que Leonidas était là pour me remettre les idées en place, je devais absolument me reprendre. Heureusement que j'avais Leonidas je n'aurais pas aimé me retrouver toute seule dans ce genre de situation. Je venais poser ma tête contre son épaule en soupirant, pourquoi l'amour faisait mal même quand comme dans mon cas, ce n'était que le début d'une histoire. En tout cas à partir de maintenant je ferais tout pour ne plus voir Aiden, je n'avais pas envie de lui faire face, j'étais beaucoup trop en colère contre lui. " Tu penses qu'elle excite la perle rare pour moi car je commence à me dire que l'amour n'est pas pour moi. Tu as raison, il vit sur un bateau en plus et vu ma peur de l'eau, ça n'aurait pas marché. Si tu me trouves la perle rare je veux bien essayer , à voir. Pfff on n'est vraiment pas fait pour l'amour tous les deux hein? " Je venais soupirer. " Heureusement que tu es là, et je te dis on va finir par se marier pour être tranquille et faire fuir la souffrance que concerne l'amour. "

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« L’amour, ce n’est pas quelque chose de fiable, je te l’ai déjà pourtant répété un certain nombre de fois. Il faut raisonner avec sa tête et non avec son cœur » lui dit-il en secouant la tête de droite à gauche. Ce conseil, il pourrait se l’appliquer à lui-même car depuis que Joan lui avait avoué ses sentiments, il n’était plus bon à rien. Même ses chères affaires lui paraissaient bien moins intéressantes. Il détestait l’homme qu’il devenait et encore plus, le chemin qu’il arpentait. Leonidas n’avait pas envie de devenir un sentimentaliste, il ne voulait pas le moins du monde devenir faible. On avait beau lui répéter que l’amour rendait fort, que l’on pouvait soulever des montagnes pour l’être aimé, il se rappelait encore son père, en larmes, dans la cuisine. Non, jamais il ne se retrouverait à sa place. Leonidas refusait de verser la moindre larme pour une femme. Il avait trop souffert pour obtenir cette vie, pour devenir l’homme qu’il était à présent. Interdiction de faire machine arrière. Pourtant, il avait beau se le dire, Joan lui manquait atrocement et Octavia lui faisait de la peine. Elle avait sincèrement l’air d’être touchée par ses paroles comme si ce Lanfair était devenu si important à ses yeux. A un moment, il fut tenté de lui dire quelque chose de positif, quelque chose qui lui permettrait de continuer à s’accrocher au marin pêcheur mais les mots ne venaient pas. Il n’appréciait franchement pas l’américain et Octavia méritait beaucoup mieux que lui. « L’amour c’est pour les faibles Octa ! Tu vaux bien mieux que cela, et moi aussi. Nous faisons partie des gagnants alors n’oublie pas que tu mérites le meilleur et certainement pas un pauvre marin pêcheur qui passe son temps à courir après le fric pour terminer ses fins de mois. Toi, tu te dois d’être traitée comme une reine, d’être une femme mariée à un homme qui saura t’élever et non te tirer vers le bas. Cet homme, je te le trouverai » lui dit-il en venant déposer un baiser sur sa joue. « Me marier à celle que je considère comme ma petite sœur ? tu veux foutre en l’air ma vie sexuelle ? Après, si tu m’accordes deux ou trois maîtresses, ça peut se tenter » plaisantait le grec non sans un sourire amusé. « Allez, haut les cœurs, dis toi que je t’ai empêché de faire la pire connerie de ta vie avant qu’il ne soit trop tard »

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Il avait raison, l'amour était loin d'être fiable et surtout tu pouvais le perdre à tout moment et c'était fou comme cela pouvait faire beaucoup de mal, j'en avais fait les frais dans le passé et encore aujourd'hui, comme quoi on n'apprenait pas de notre passé. " Oui mais parfois le coeur prend le dessus, je suis une femme je te rappelle, j'ai dû mal à raisonner toujours avec ma tête. " Et pourtant j'avais du caractère qui pouvait beaucoup différer des femmes, mais voilà avec l'amour c'était tellement différent, surtout depuis mon retour ici. J'avais découvert que j'avais envie de me poser avec quelqu'un, il était temps aussi. Je ne sais pas si je suis prête pour fonder une famille, mais ça manquait quand même de rentrer chez soi, retrouver l'homme de notre vie et s'endormir à ses côtés, bon oui je commençais à ressentir cette solitude et c'est surement pour cette raison que mon coeur avait craquée pour Aiden, car c'était un des seuls hommes que je connaissais ici. Et voilà à cause de cette solitude je n'avais pas pensé avec ma tête mais avec mon coeur et j'en souffrais encore, je n'en revenais pas qu'Aiden soit ce genre d'homme, après encore une fois je m'étais laissé séduire par ce beau militaire aux belles paroles. Enfin on avait tous notre faiblesse et même si Leonidas faisait tout pour être cet homme fort qu'il était, Joan était sa plus grande faiblesse mais je ne lui disais pas, montrer ses faiblesses à un homme n'était pas une bonne solution. Je venais poser ma tête sur son épaule en soupirant, la vie était loin d'être facile, des épreuves à surmonter tous les jours. Au fond je préférais croire Leonidas, c'était mon meilleur ami, il avait toujours eu ma confiance donc je ne vois pas pourquoi ça changerait maintenant. C'était Leonidas qui avait fait devenir la femme que j'étais maintenant, je lui devais tout. Je faisais un petit sourire, Leonidas avait toujours été très protecteur avec moi, me traiter comme une reine, il ne voulait que mon bien et ça me touchait. Je venais déposer aussi un baiser sur sa joue. " Sans toi je ne serais rien Leo, heureusement que je t'ai rencontré, je suis devenue cette femme grâce à toi, toujours à se soutenir dans les bons et mauvais moments. Sans toi j'aurais fait plus d'une bêtise, comme maintenant tombée amoureuse de cet homme qui n'est pas fait pour moi. " Car oui, si Aiden tenait à moi je me disais qu'il n'aurait pas été voir ailleurs. " Ah non mais juste marié hein, il n'y aura rien d'autre, j'ai besoin d'une vie sexuelle aussi je te rappelle. Tu peux avoir autant de maitresses que tu veux. Qu'est ce que j'aime t'entendre dire que je suis ta petite soeur. " Je faisais un doux sourire, sa présence arrivait à me remonter le moral, Aiden n'était pas un homme pour moi, j'allais devoir apprendre à l'oublier. En tout cas je préférais le savoir marier avec plutôt qu'avec cette femme juste pour un contrat encore. Je venais finir mon verre, l'alcool aidait bien aussi pour penser à autre chose. " Oui tu m'as empêché de faire une connerie, merci, un vrai grand frère protecteur. Et pour te remercier je vais vite revenir travailler car tu es perdue sans moi, avoue-le . " Je faisais un petit rire. " Et pour te remercier, je vais essayer de remettre Joan dans ton lit, mais cette fois ne la fais pas fuir hein. "

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Leonidas commençait à avoir des scrupules vis-à-vis d’Octavia. Elle avait placé sa confiance en lui et que faisait-il ? Il la trahissait pour se venger. Tous les moyens étaient bons n’est-ce pas ? Et puis, elle connaissait Lanfair que depuis peu, elle n’était pas réellement amoureuse de lui. Il avait beau essayé de se convaincre, une petite pointe de doute s’infiltra en lui. Et si, il se trompait ? Et si l’américain était la solution aux problèmes d’Octavia ? Non. Elle méritait mieux qu’un homme endetté, qui habitait sur un bateau de pêche, puant le poisson. En prime, elle l’avait dit elle-même : comment pourrait-elle être avec un homme comme lui alors qu’elle avait peur en mer ? C’était la meilleure chose à faire. Octavia n’avait pas à savoir qu’il avait noirci le tableau pour la détourner de lui, tout simplement parce qu’il voulait se venger. Il n’aurait qu’à lui trouver cette fameuse perle rare. « Que veux-tu, cela sert à cela les amis ! Et puis, je dois quand même veiller à ce que mes employés aient de bonnes fréquentations. Il en va de l’image de marque de ma société » répondit-il avec son arrogance habituelle. Le grec afficha néanmoins bien vite une moue boudeuse. « Il faudra quand même que tu passes au moins une fois dans mon lit si nous sommes mariés. Juste histoire de consommer le mariage et de voir si tu es aussi dévouée à ton travail qu’à ton amant » plaisantait-il. Cette idée lui avait déjà effleuré l’esprit –du moins pour ce qui était du sexe, pas du mariage. Au tout début de leur histoire commune, Leonidas avait songé plus d’une fois à séduire Octavia mais il s’était avéré qu’elle lui était bien plus utile en tant qu’amie qu’en tant que maîtresse éphémère. Aujourd’hui, la question ne se posait même plus : elle était comme sa petite sœur. « Je te paie assez cher comme cela sans que je n’ai besoin en plus de te faire des compliments sur ton travail ou le caractère indispensable de ta présence ! Mais tu as un plan pou Joan ? Je suis toute ouïe » lui demandait-il, curieux. Leonidas était prêt à tout pour retrouver Joan même à s’avouer ses sentiments ce qui était une grande première. Il disait cela sur le moment car il était bien connu que l’homme d’affaires oscillerait un grand moment entre j’avance ou je recule.