Debrief dans l'ascenseur

“La compétence sans autorité est aussi impuissante que l’autorité sans compétence.”

Si j’avais su vers quoi nous mènerait cette danse, je n’aurais peut-être pas insisté autant pour qu’elle danse. Je ne parlais pas de sa cheville blessée même si c’était une préoccupation j’en convenais. Non, je parlais plus de ce qui avait faillit se passer entre nous. Ce baiser. J’ai failli céder à mon envie subite de l’embrasser mais je m’étais repris au dernier moment car je ne devais pas louper qu’elle était ma subordonnée et qu’un tel rapprochement était interdit. Je n’avais pas envie de risquer ma place pour une attirance sans lendemain. Je ne cherchais pas quelque chose de sérieux avec les femmes. Il m’était impensable qu’une femme puisse remplacer la mère de Kailani et mon épouse. J’avais trop souffert après sa mort pour prendre le risque de m’attacher à une nouvelle femme. C’était peut-être lâche mais comment pourrais-je être un bon père si j’étais à nouveau plus bas que terre ? « Je sens que vous allez avoir tout le temps pour voir ce psy finalement car il est hors de question que vous alliez sur le terrain avec une entorse » répliquais-je avec légèreté. Je savais qu’elle allait raler mais c’était la procédure. « Vous vous rendez compte ? Vous allez enfin pouvoir vous mettre à jour dans vos rapports » plaisantais-je à nouveau. Je cherchais surtout à orienter la conversation sur autre chose et ne plus penser à ce baiser que nous aurions pu échanger. L’ascenseur allait être rapidement décoincé et nous allions pouvoir mettre ce moment aux oubliettes. Il n’était pas sérieux qu’un capitaine entretienne la moindre relation même d’ordre sexuel avec un de ses lieutenants. Le Destin semblait plutôt enclin à nous torturer car l’un des techniciens vient doucher mon enthousiasme. Nous étions coincés pour encore une bonne heure. Cette annonce ne fit que paniquer davantage Thalya. « Calmez-vous, une heure, ce n’est rien. Elle va vite passer » répondis-je en venant prendre son visage en coupe, entre mes mains. Mon regard fixé dans le sien, je cherchais à lui donner du courage. « Tout va bien aller. On va passer cette heure ensemble et après, vous allez pouvoir râler en disant que vous avez suffisamment passer de temps avec votre vieux capitaine pour une vie entière. Qu’est-ce que vous en pensez ? » repris-je avant de lui sourire. « Est-ce que vous avez envie de faire quelque chose pour passer le temps ? Dites moi et je ferais en sorte de vous changer les idées »

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“La compétence sans autorité est aussi impuissante que l’autorité sans compétence.”

Je n'aurais jamais dû monter dans cet ascenseur, mais pas le choix j'avais dû obéir aux ordres de mon chef et pourtant c'est le même chef qui venait me tenir dans ses bras pour me rassurer ou encore devant lequel je venais de danser. En fait j'avais raison, cet ascenseur était clairement en train de me rendre folle. Normalement je ne devais surtout pas agir de cette manière, entre les confidences que je venais de lui faire et cette danse. Mais surtout, je me souviens de ses bras qui venaient attraper ma taille alors que j'étais tombé et ce regard dans lequel je venais de me noyer pendant de longues secondes et d'un coup dans mon corps quelque avait changé ou du moins dans mon cerveau, le genre de sentiment que je ne voulais jamais ressentir dans ma vie et encore moins avec un policier, j'avais assez donné dans le passé. Et en plus je le laissais regarder ma cheville, une situation un peu délicate pour moi, je n'aimais pas forcément qu'on me touche. " Mais non ce n'est pas une entorse, juste une soirée de repos et ça ira très bien. " Je venais poser ma tête contre la paroi de l'ascenseur en soupirant. "Je tiens à vous préciser que je suis presque à jour dans mes rapports, je l'aurais été si je n'étais pas venu dans cet ascenseur. " Je ne pouvais pas lui en vouloir, dans un sens c'était de ma faute si on en était arrivé là, moi et mon fichu caractère. Et pourtant il avait contrôlé ce caractère, je ne savais toujours pas comment il venait s'y prendre pour y arriver. En tout cas j'espérais qu'on allait vite sortir, car ce que j'avais ressenti il y a quelques minutes étaient toujours en moi. Mais non, on en avait encore pour une heure, non là s'en était trop, beaucoup trop pour moi." Non pas une heure... Je vous jure... Si je sors en vie de cet ascenseur entorse ou pas, je tue le mécanicien ou je ne sais quoi..." Oui j'étais en colère mais la panique venait reprendre le dessus alors qu'il attrapait mon visage , mon regard venait se planter à nouveau dans le sien. Thalya arrête avec ce genre de penser, c'est ton supérieur et pourtant j'avais une bonne solution pour me calmer mais non, ce n'était pas possible. "Alors oui vous allez m'entendre encore plus râler... Et ensuite vous n'êtes pas vieux du tout, vous exagérez..." Mais qu'est-ce qui me prenait de lui dire ça. Et voilà qu'il venait me demander quoi faire pour passer le temps. Non non, je devais arrêter avec ce genre de penser et pourtant j'en avais tellement envie. Être à nouveau dans ses bras, sentir ses bras me protéger, mais comment lui dire, je risquais ma place. " J'ai envie d'une glace au chocolat avec des fraises. " Je faisais un petit sourire, oui j'essayais de penser à autre chose et pourtant je n'y arrivais pas. " Comme pour ma danse, ce qui se passe dans cet ascenseur reste dans cet ascenseur? " Je réfléchissais un peu avec un sourire en coin, beaucoup trop idée en tête mais au moins ça me permettait de penser à autre chose. " C'est délicat... Mais j'ai juste envie d'être dans vos bras. " Je venais baisser le regard un peu gêné.

“La compétence sans autorité est aussi impuissante que l’autorité sans compétence.”

Sa cheville allait s’en remettre, moi je n’en étais pas vraiment certain pour ma santé mentale. Je n’aurais jamais du l’entrainer dans cet ascenseur. Un endroit aussi exigüe était dangereux surtout quand un homme et une femme se retrouvaient à partager une certaine intimité. Thalya était mon subordonné, je n’avais en aucun cas à la trouver belle et attirante. Elle était un officier de police comme un autre et je devais m’en tenir à ce fait. C’était bien la première fois où je devais calmer mes pensées au sujet d’une femme. Je n’avais jamais été attiré par quelqu’un de la maison, sûrement parce que je savais que cela n’amènerait rien de bon. J’appréciais cette jeune femme mais je n’avais aucune raison de mettre en péril ma carrière pour elle. Je devais donc m’en tenir à des rapports strictement professionnels. « vous êtes quand même pas à jour donc j’ai raison » plaisantais-je avant que la situation ne s’aggrave et que le technicien ne nous annonce qu’ils allaient devoir encore patienter une heure. Pour ma part, j’avais fait le deuil d’être à l’heure à ma réunion. J’étais bon pour me prendre une soufflante comme si j’étais responsable de cette panne. Ils n’avaient qu’à nous donner un peu plus de moyens financiers. Thalya, elle, de son côté, paniquait. Je tentais donc de la calmer à nouveau en usant du contact physique. Je lui parlais d’une voix calme afin qu’elle canalise son angoisse. « Je vais donc devoir vous menotter à la sortie de l’ascenseur pour éviter qu’un meurtre ne se produise » la taquinais-je avant de poursuivre en lui assurant que tout irait bien, qu’elle allait bientôt pouvoir râler sur le temps passer en ma compagnie. « J’ai tout de même presque dix ans de plus que vous » lui répondis-je avec mon sourire en coin, celui qui, sans le vouloir, me rendait sexy aux yeux des femmes. Je rigolais à sa demande de glace. « J’aurais bien aimé vous donner cette glace mais vu la chaleur qui commence à faire dans cet ascenseur, elle fondrait dans la seconde » répliquais-je en déboutonnant un peu ma veste de mon uniforme d’apparat. La dernière secousse avait sûrement du endommager le système d’aération car il commençait vraiment à faire chaud. Thalya vint me poser une question qui me fit réfléchir. « Oui, ce qui se passe ici, reste ici » lui affirmais-je avant qu’elle ne me confie qu’elle voulait être dans mes bras. Après un instant de réflexion, je l’attirais à nouveau dans mes bras, essayant d’oublier son regard et l’étincelle de désir que j’avais cru apercevoir. Je devais éviter de penser à cela, j’étais son supérieur hiérarchique. « ça va mieux ? » lui demandais-je tandis qu’inconsciemment, ma main caressait son dos.

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“La compétence sans autorité est aussi impuissante que l’autorité sans compétence.”

Je ne comprenais vraiment pas ce qui était en train de se passer dans cet ascenseur, tout allait si vite d'un coup. Cette confiance envers mon supérieur, mes confidences, cette proximité entre nous, c'était beaucoup trop pour moi et mes pensées. J'étais une femme et c'était bien la première fois que je ressentais ce genre de sentiment, encore plus envers un collègue et le pire c'est que ça c'était mon patron, je n'avais pas le droit d'avoir ce genre de penser. Et pourtant rien que de sentir ses mains se poser sur moi était clairement en train de changer ma façon de penser. Et pourtant je faisais tout pour penser à autre chose. " Je serais à jour en une journée, donc je pourrais retourner sur le terrain." Je n'arriverais pas à rester plus longtemps enfermé entre quatre murs, je ne supportais pas ça. Et pourtant là j'étais dans cet ascenseur, surement à cause de ça que mon cerveau était en train de vriller totalement. J'étais épuisé par toutes ses crises de paniques incessante, une fois j'allais bien et ensuite je recommençais à avoir comme maintenant resté bloqué encore une heure, je ne sais pas si j'y arriverais. Je sentais la colère monter en moi et je faisais un petit rire face à la réponse de Makan. " Oui surement car si je trouve le responsable de tout ça, je le tue. Bon peut-être pas un meurtre, mais il se souviendra de moi. En fait oui, vaut mieux me mettre les menottes." Il connaissait mon caractère et devait surement se douter que je ferais passer un sale quart d'heure à l'homme qui s'occupait de la maintenance. " Et alors 10 ans ce n'est qu'un âge, vous ne le faites pas." Mais qu'est-ce qui me prenait de lui dire ça, j'étais clairement en train de lui faire dû rendre dedans, je devais absolument me reprendre. Mais la chaleur qui régnait n'arrangeait pas du tout les choses. Je venais relever le regard alors qu'il commençait à déboutonner sa veste, j'avoue il faisait très chaud dans cet endroit.Je venais retirer ma veste pour me retrouver en simple débardeur. " Pourquoi il fait si chaud? " Au moins ce n'était pas qu'à cause de mes pensées que j'avais chaud, comme quoi même cet ascenseur n'arrangeait pas notre situation. Je venais alors lui dire que j'avais juste besoin de me retrouver dans ses bras, autant dire clairement de quoi j'avais besoin en cet instant. Arrêter de réfléchir, surtout si on devait rester une heure enfermée ici. Il finissait par me prendre contre lui, la tête contre ton torse, les yeux fermés je venais respirer un peu, mais pourquoi est-ce que je me sentais mieux dans ses bras." Oui merci." Qu'est-ce qui se passait? Peu de personnes n'arrivaient à me calmer, pourquoi lui? Lui mon supérieur en plus, chose strictement interdite. Sa main dans mon dos me faisait du bien, je finissais par relever le regard vers lui alors que sans comprendre mon visage se rapprochait du sien, beaucoup trop près. Nos lèvres si proches, nos souffles aussi et sans comprendre je venais l'embrasser. Impossible de faire marche arrière, je dirais que c'est à cause de tout ce qui m'arrivait.

“La compétence sans autorité est aussi impuissante que l’autorité sans compétence.”

« Pour une fois, je ne peux pas vous donner tort. Ils ne sont pas très réactifs et à cause d’eux, je vais rater une réunion importante et pire, me faire taper sur les doigts. Je déteste quand on me tape sur les doigts » grommelais-je. Je préférais largement gueuler sur les autres que l’on me gueule dessus. J’avais passé l’âge des leçons de moral ou de ponctualité. J’étais capitaine de police, des imprévus étaient monnaie courante mais pour les têtes pensantes, cela ne devrait jamais m’empêcher d’être à l’heure. J’espérais tout de même pouvoir rentrer et passer une bonne soirée avec ma fille. Cela faisait longtemps qu’on avait rien fait tous les deux. « Merci » rétorquais-je avec un sourire amusé. Je devais prendre du recul ou j’allais m’imaginer qu’elle me faisait du gringue. Entre Thalya et moi, il y avait toujours eu de la tension mais j’avais mis cela sur le compte de la tête brûlée qu’elle était. Et si ce n’était pas le cas ? Et si cette tension était plutôt d’ordre sexuel ? Je me prenais la tête pour rien car dans les deux cas, la donne restait inchangée : elle était ma subordonnée, j’étais son supérieur. Je déboutonnais ma veste à cause de la chaleur et quelques boutons de ma chemise blanche. Je n’étais pas le seul à me plaindre de la chaleur. « Je crois que l’aération a du souffrir de la dernière secousse » lui expliquais-je avant que les choses ne deviennent un peu moins contrôlable. Je ne sais pas si c’était une bonne idée de la prendre dans mes bras mais la laisser angoisser n’était pas non plus une brillante idée. Je l’attirais donc contre mon torse dans l’unique but de la détendre. Je continuais néanmoins à me répéter qu’il n’avait rien de bon à se faire des films et surtout à céder à ses pulsions. Ma main s’était pourtant mise à caresser son dos, de manière inconsciente. Mon regard tomba dans le sien et à nouveau, je fus comme hypnotisé. Il fallait que j’arrête ce rapprochement, que je mette un terme à cette tension en rappelant que j’étais son supérieur mais quand elle posa ses lèvres sur les miennes, mon cerveau fut comme court-circuité. Je répondis à ce baiser, ma main remontant le long de son dos pour venir se perdre sur sa nuque et approfondir le baiser. Mon éthique professionnelle me poussa à rompre cet échange. « Thalya... non » murmurais-je en m’éloignant légèrement d’elle. « Je suis ton supérieur, on ne peut pas » protestais-je mollement sans pour autant la repousser réellement. J’avais envie de l’embrasser une dernière fois mais je savais que dans de telles circonstances, ce serait le début de la fin. Sans réellement prendre conscience de ce qui se passait, j’avais à nouveau fondu sur ses lèvres pour l’embrasser cette fois-ci avec passion.

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On arrivait enfin à être d'accord sur une chose, les hommes de la maintenance n'étaient pas du tout réactifs, au contraire même, j'avais l'impression ce que ce qu'ils faisaient aggravait notre situation encore plus. Je venais rire alors qu'il disait ne pas aimer se faire taper sur les doigts. " Mais vous n'y êtes pour rien là, je ne pense que vous ayez prévu de rester coincé dans un ascenseur. Et en fait c'est de votre faute si on est coincé, car vous m'avez tapé sur les doigts, l'ascenseur a voulu se venger. " Je venais faire un petit sourire en coin pour le charrier mais surtout pour me changer les idées car j'avais cette impression que l'ascenseur continuait de descendre à chaque secousse et j'avais cette peur qu'à tout moment il vienne lâcher. Une chose était sûre, j'étais totalement perdu dans ma tête, je n'arrivais plus à remettre mes idées en place, moi qui détestais mon supérieur maintenant c'était tout le contraire car je découvrais une autre personne en face de moi, sans ce masque de chef, il pouvait être attentif et protecteur en fin de compte. Peut-être qu'il était comme ça avec tout le monde et que je m'interdisais de le voir à cause de toute cette haine en moi. Et en plus de l'enfermement il commençait à faire de plus en plus chaud, je venais retirer ma veste et lui déboutonnait sa chemise. " Rassurez-moi, l'ascenseur ne va pas tomber d'un coup hein? Ça fait souvent ça dans les films. " Mais ses bras venaient à nouveau me rassurer ou au contraire, venaient me perturber encore plus. Je ne sais pas si c'était le manque d'attention, mais ce regard, ce petit sourire, impossible de me contrôler plus.Ma main venait rejoindre sa joue pour l'embrasser, oui là j'étais clairement en train de faire une connerie, quitte à perdre ma place je préférais que ce soit à cause de ça. Il était trop tard, je venais de dire oui à ce geste. Il approfondissait le baiser c'est surement qu'il en avait jusqu'à ce qu'il arrête et sa voix venait me faire revenir sur la tête. Je venais tout de suite baisser le visage, comme une enfant qu'on venait de prendre en train de faire une bêtise et celle-là aura bien plus de conséquence qu'une remise à l'ordre. "Pardon..." Je me sortais de ses bras un peu ne sachant plus du tout quoi dire ou encore quoi faire. La situation était pire que tout là, une heure comme ça, autant m'assommer. Je n'osais même pas le regarder alors que d'un coup il venait m'embrasser à nouveau, je ne m'y attendais vraiment pas mais là mon cerveau se mettait totalement sur off. Mes bras autour de son cou, mon corps contre le sien et mes lèvres qui répondaient à ce baiser avec passion. Je n'avais pas qu'on parle et encore moins réfléchir, ses lèvres venaient clairement de me faire oublier la situation dans laquel on était. Ma langue venant rejoindre la sienne, j'avais encore plus chaud, il avait cette attraction sur moi.

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« Voilà tout est de ma faute ! » admis-je avec un grand sourire. J’appréciais le fait qu’elle se détende en ma présence. J’avais beau être son supérieur, j’étais un être humain comme les autres. J’avais toujours été assez proche de mes hommes. Je voulais qu’ils sachent que j’étais derrière eux pour les soutenir et non les enfoncer. La confiance était primordiale à mon humble avis. Bien sûr, je me laissais pas non plus marcher sur les pieds : j’étais et je resterais quoiqu’il arrive, l’autorité dans mon service. C’était un peu comme avec ma fille : j’étais le papa cool, le bon copain mais elle savait qu’il ne fallait pas dépasser les bornes sinon le père fouettard arrivait à grands pas. « L’ascenseur ne va pas nous lâcher ! Il es tout de même entretenu et il y a des sécurités. » la rassurais-je en la prenant à nouveau dans mes bras. Je savais que je dépassais le cadre de la limite professionnelle mais je n’allais pas la laisser paniquer. Le problème c’est que plus je la conservais dans mes bras et plus je m’habituais à son contact et plus j’en réclamais davantage. J’étais un homme, elle était une femme et nous étions dans un endroit confiné. Il y avait de quoi perdre un peu l’esprit surtout que je sentais que de son côté, elle était également réceptive. Je m’attendais tout de même pas à ce qu’elle m’embrasse la première ni même apprécier autant ce baiser. Au bout de quelques instants, je le stoppais, protestant que nous étions lié par la hiérarchie. Thalya s’excusa et s’éloigna de moi seulement, si ma tête était d’accord avec cela, mon corps lui, l’était beaucoup moins. Sans vraiment réflechir, je l’attirais à nouveau à moi pour l’embrasser. Je ne contrôlais plus rien si ce n’est mon désir d’elle. Thalya était bien trop belle, ses lèvres bien trop tentante pour résister. « Tout ce qui se passe ici, reste ici » murmurais-je avant de l’embrasser encore. Nous avions besoin de relâcher la pression et surtout, j’avais réellement envie d’elle. Je n’avais jamais trop réflechit à cette attirance jusqu’à maintenant mais si je prenais du recul, je me rendrais surement compte qu’à chaque fois que nous nous affrontions tous les deux, étrangement, le soir même, je ressentais le besoin de me trouver une partenaire. Aujourd’hui, j’étais coincé avec elle, sans porte de sortie. Je l’attirais à califourchon sur moi, mes lèvres sur les siennes, ma langue jouant avec la sienne. Mes mains glissèrent sous son débardeur, caressant son dos. L’une de mes mains alla même écarter son soutien-gorge pour pouvoir caresser l’un de ses seins tandis que notre baiser se faisait davantage passionné. Je la voulais tellement qu’il fallait que je me fasse violence pour ne pas lui arracher ses vêtements.
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