THE KILLER N°5 : L'entrepôt piégé.

« Qu'est ce que j'en sais ce que je fous là ! » Franchement cette femme avait le don de l'agacer au plus haut point. Déjà, il n'était pas forcément ravi d'être ici sans savoir pourquoi et sans savoir qui le retenait prisonnier. Il n'aimait pas non plus être attaché mais vraiment, il aurait préféré être enfermé ici seul qu'avec cette femme. C'était quoi que ses questions ? Elle voulait faire la causette ? Oleg avait d'autre choses à faire et c'est pourquoi il prit les choses en main pour se libérer. Il ne prit même pas soin de regarder la conséquences pour la demoiselle ou de lui demander comment elle allait. Il s'en fichait. Et encore une fois elle lui posa une question stupide. « Rien putain, y'a rien du tout » Il y avait bien une porte mais il avait beau essayer de la forcer, elle ne bougea pas d'un centimètre. Et la demoiselle ne lui serait d'aucune utilité. « Ty umresh' mudak (tu vas crever connard) » Il ne savait pas si ce mec là parlait le russe mais il pourrait être certain, au vu du ton menaçant d'Oleg et de son regard noir que cela n'était pas des politesses.

Je me posais tellement de questions, je me disais que c'était sûrement de sa faute si j'étais là, mais un mec du cirque pourquoi on chercherait à jouer avec lui, et moi, qui pouvait chercher à me faire du mal. Enfin beaucoup trop de questions sans réponses et surtout je n'avais pas le temps d'en chercher car une décharge au niveau de mes poignets venait me faire crier de douleur alors que je tombais au sol totalement sonné. Au bout de quelques secondes je finissais par lui demander s'il avait trouvé quelque chose alors que je restais assise pour essayer de reprendre mes esprits, putin cette décharge était vraiment violente. Il ne trouvait rien et ça m'énervait encore plus. Il devait y avoir quelque chose, cette porte, une clé devait être quelque part. Je venais me relever doucement en venant me tenir au mur pour chercher une ouverte qui devait bien être quelque part. " Il va y avoir encore une épreuve. " Bon déjà on n'était plus attaché c'était une bonne chose même si mes poignets étaient maintenant marqués de plusieurs brûlures. Il venait crier en Russe à ce que je pouvais comprendre, sûrement par des mots gentils. Je soupirais en ce moment je n'avais vraiment pas besoin de ça et cet homme en face de moi était loin d'être le plus gentil, s'il devait choisir entre sa vie et moi, il se choisira. J'allais sûrement mourir ici.

« Non mais tu prend cela pour un jeu ? » Il se tourna dans sa direction avec un regard noir. « Arrête de lui donner des idées, j'crois qu'il est suffisamment cinglé pour éviter d'en rajouter » Bordel mais qu'est ce qu'elle pouvait être conne. Il aurait pas pu tomber avec quelqu'un de plus débrouillard, avec plus de prises d'initiatives et avec un peu plus de jugeote. c'est clair qu'il ne pourra pas s'appuyer sur elle pour sortir d'ici. Qu'importe, il saurait se débrouiller seul. Il commença à tenter de trouver comment forcer la porte. Il n'avait rien sous la main pour le faire. S'il avait eut son opinel, il aurait pu ouvrir cette serrure mais là, c'était impossible. Il commença même à mettre des coup de pieds dans la porte.

Je me mettais à rire quand Oleg venait me demander de me taire pour ne pas donner d'idée à ce grand malade. " Parce que tu crois qu'il a besoin de moi pour nous torturer, tu rêves, il déjà plus d'un tour dans son sac. " Et je me doutais bien qu'on n'allait pas sortir de cet endroit indemne. Et hop j'avais bien raison, on entendait encore cette voix qui je dois l'avouer, commençait à me glacer le sang. J'écoutais ses paroles mais d'un coup ses paroles venaient me faire peur je dois bien l'avouer. Je venais tourner le visage vers Oleg, c'était quoi encore cette histoire de virus, est ce que c'était vrai, je me posais beaucoup de questions. J'en avais marre de ce jeu, à quoi bon vouloir se battre, de toute façon en quelques semaines j'avais tout perdu. Leonidas mon meilleur ami à qui j'en voulais pour ce qu'il avait fait, Aiden car il c'était remis avec son ex, en partie à cause de moi car j'avais cru comme une idiote Leonidas, donc souffrir un peu plus ou un peu moins, je préférais ne plus penser à rien. Puis ce Russe était en train de m'énerver encore plus. " Ce n'est qu'une connerie. " Je n'étais pas de nature à baisser les bras, mais là je le faisais. J'allais m'asseoir sur un pilier en croisant les bras. " Cherche l'antidote si tu veux. " Puis j'étais encore un peu étourdi à cause de la première décharge.

C'est vrai que ce psychopathe n'avait pas besoin de cela mais quand même. C'était une question de principe. Mais il fallait croire qu'elle se plaisait ici. Le micro grésilla de nouveau avant que la voix ne s'élève encore une fois. Il parla alors du virus, de l'antidote. Bon, la pièce n'était pas très grande, cela ne devrait pas être trop difficile. Il ne savait pas si c'était vrai ou si c'était juste pour se moquer d'eux mais dans le doute, il préférait ne pas prendre de risques. Octavia commença à bouder et à s'asseoir contre le pilier. « T'as envie de crever, c'est ton droit mais pas moi » Oleg se mit alors en quête de l'antidote. Il ne mit pas longtemps à tomber sur les seringues. Sans réfléchir, il chopa la premier avant de se l'enfoncer directement dans une veine du bras. Peut-être que cela le sauverait ou peut-être que cela le tuerait mais il n'avait pas des heures pour se poser la question. Il tourna le regard vers Octavia, toujours assise dans son coin. Et bien, il devrait définitivement compté que sur lui.

J'étais une vraie tête de mule et hors de question que je joue le jeu de ce grand malade. Non mais genre il nous avait injecté un propre virus qui pourrait nous tuer en quelques minutes. Oui j'étais une pro des romans policiers et toute ça et donc il était impossible qu'il veuille notre mort aussi rapidement, il cherchait juste à nous monter l'un contre l'autre même si pour ça il n'avait pas besoin, on se haïssait tous les deux et donc en aucun cas on ne s'aiderait, donc oui j'allais me poser sur un pilier un peu plus loin le regardant faire en soupirant. " Tu joues le jeu de ce grand malade. " Je soupirais en croisant les bras alors que je le voyais trouver le fameux antidote même si au fond je me doutais que c'était une grosse connerie. Je venais croiser les bras en le regardant. " Alors tu te sens guéri?" Je continuais de le regarder alors que d'un coup je sentais un coup électrique dans ma cheville ce qui me faisait faire un cri de douleur et je tombais du pilier pour m'effondrer au sol. Je savais qu'il voulait nous voir souffrir, je finissais par reprendre connaissance mais deux coups électriques comme ça commençait à bien me sonner et là je me rendais compte du bracelet à notre pied. Je commençais à trembler me sentant vraiment mal.

Oleg ne pouvait s'empêcher de penser à Krystal. Il avait enfin trouver la femme de sa vie, il en était persuadé malgré le fait qu'ils ne se connaissent que depuis quelques temps. Et maintenant, il était là. Il ne savait pas s'il allait en sortir vivant mais en tout cas, il ferait tout pour s'en donner les moyens. Il ignorait s'il avait réellement du poison, il ignorait si l'antidote en était vraiment un mais qu'importe. C'était un risque. Que ce soit de faire ou de ne rien faire. Il avait fait son choix. Octavia avait décidé de ne pas croire au poison, c'était son droit mais Oleg n'allait pas l'imiter. « On ne sait pas de quoi il est capable ! » Et cela faisait peur. Il venait de s'injecter l'antidote. Il ne savait pas ce que cela avait fait et il haussa les épaules. « Je me sens pas différent en tout cas ! » Peut-être qu'Octavia avait eut raison. Peut-être qu'il ne voulait que leur faire peur encore plus. Il n'avait pas besoin de cela pour le faire flipper. Il était alors concentré sur ce qu'il ressentait dans son corps puis sur le fait de tenter de trouver une issue. Il n'accorda de l'attention à la demoiselle que lorsqu'elle se mit à crier. Oleg comprit alors qu'elle venait de prendre une décharge. « Ah je crois que notre monsieur est pas content ! » Franchement, il se fichait pas mal qu'elle ait prit une décharge. Elle avait voulu faire sa tête de cochon, elle en avait payer le prit. Il vit alors que lui aussi avait un bracelet au pied. Bordel, c'était loin d'être fini cette histoire.

Je n'aimais pas du tout jouer à ce genre de jeu qui était clairement en train de m'énerver, je crois que si je sors de là je retourne vivre en Grèce, loin de toute cette merde. Depuis mon retour j'avais l'impression de vivre un vrai cauchemar ou du moins ma vie était une vraie montagne russe, entre la découverte de mon frère, les souvenirs qui ressurgirent, la rencontre avec Aiden, la haine qu'il y a entre lui et Leonidas et maintenant je me retrouvais enfermé ici, donc non, je ne jouerais pas à ce petit jeu. " Donc voilà c'était juste un beau mensonge, je ne suis pas non plus en train de mourir. " Je le savais très bien mais d'un coup je me mettais à crier de douleur et je me retrouvais à sonner sur le sol, si je sortais vivante j'allais avoir de nombreuses traces avec tous ses coups d'électricité. J'entendais les paroles Oleg et je faisais un grognement énervement. " Je m'en fous qu'il soit content ou pas. " Si je le retrouvais je sais que je serais capable de le tuer. Je finissais par me relever difficilement en regardant autour de moi une sortie. " Bon finit de jouer, sortez-nous de là. " Je me mettais à crier dans une colère noire.