Les masques tombent

   MALONE, SUMMER & KATHERINE

   Les masques tombent

J’espérais me tromper…vraiment !!! De tous les types que j’aurais pu imaginer comme étant le premier amant désastreux de Katherine, jamais, MAIS ALORS JAMAIS je n’aurais pu penser à ce qu’il s’agisse de Malone. Et je ne sais pas ce qui est le pire en fait : me rendre compte tout d’un coup – au vue de la réaction de Kat et les paroles de mon beau-frère – que j’avais raison, ou de voir Malone si peu conscient de ce qu’il avait osé faire à la jeune femme pour sa première fois ?
Je baissais la tête pour jeter un regard noir à Malone, le genre de regard que pourrait avoir une mère sur son adolescent quand celui-ci se montre arrogant et crétin. Mon dieu, j’ai envie de le baffer ! D’ailleurs, en fait : qu’est-ce qui me retiens exactement ?? Je pourrais très bien le faire. Non seulement il est à ma portée, mais qui plus est, il le mérite !!

Ce qui me retiens en fait, c’est la vie privée de mon amie : je sais qu’elle a honte d’avoir tardé à perdre sa virginité et…même si je ne cautionne pas cette honte, ni même le fait que Katherine ait caché la vérité, je ne peux décemment pas tout balancer de but en blanc, juste pour faire la leçon à Malone. J’inspirais fortement, histoire de calmer mes nerfs pour mieux répondre à l’attention de ce cher Malone « A ta place mon p’tit père, je ne ferais pas trop le fier à ce sujet… ». Il n’avait de cesse de jouer les casa novas de service et de s’en vanter et d’habitude, je ne faisais que lever les yeux au ciel tout en gardant le sourire. Or là, je n’avais pas du tout envie de donner de crédit à ce genre de plaisanterie, surtout en sachant comment Katherine avait vécu leur coucherie… « Tu sais que tu devrais - avant de passer par la case « sexe » - te renseigner un minimum sur les femmes que tu comptes te faire ? je t’assure que dans certains cas, ça peut être très utile…n’est-ce pas Katherine ??! » Je tournais la tête en direction de la brune et croisait les bras, d’un air pas très enchanté, avant de voir mon amie dévier la conversation en prétextant un éventuel repas froid. Ce que je remarquais aussi, c’était la manière si peu subtile dont Kat’ attirait Malone loin de moi, pour le protéger…au cas où je change d’avis sans doute, et décide de taper mon beau-frère.

« Les masquent tombent »

Malone avait toujours eut une relation particulière avec Summer. Depuis toujours, depuis qu'il la connaissait, il ne voyait en elle que la femme de son frère. Jamais, il n'avait vu la demoiselle autrement. Jamais il n'avait pensé à la draguer, à la mettre dans son lit. Elle faisait partie de sa vie mais d'une manière où aucune autre femme pour l'instant ne faisait partie. Depuis son plus jeune âge, il considérait Paris comme la figure paternelle à suivre et naturellement, Summer faisait office de figure maternelle. C'était ainsi qu'il la voyait même si jamais il ne l'avait clairement évoqué. Elle était la seule qui pouvait critiquer sa façon de vivre sans qu'il ne prenne la mouche ou cherche coûte que coûte à se défendre. Et là, le fait qu'elle fasse ce genre de remarque le laissait perplexe. « Je vois pas pourquoi. » Malone restait naïf sur bien des points et là, il n'avait pas la moindre idée de ce que sous-entendait son amie. Et elle continua à insister, comme elle ne l'avait pas forcément fait auparavant. Bien sûr, elle lui avait toujours fait comprendre qu'elle n'était pas fan de toutes les relations qu'il avait mais là, c'était comme s'il y avait autre chose. « Ah bon ? Si je suis plus partisan des nuits sans lendemain, c'est justement pour éviter de passer par la case discussion inutile. » Il tourna alors son regard en direction de Katherine comme si elle pouvait l'aider mais elle changea de sujet. Il fronça les sourcils. « Il se passe quoi ? »

   MALONE, SUMMER & KATHERINE

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Katherine était en train de nager en plein cauchemar, elle ne voyait aucune autre façon de percevoir la situation actuelle. Summer, qui n’était la plus idiote des rouquines, avait rapidement assimiler que l’amant maudit de la jolie brune et Malone, était la même personne. A présent, elle craignait par-dessus tout que Summer ne lâche le morceau. Comment réagirait Malone ? Il ne lui devait rien. Après tout, c’était elle la fautive dans l’histoire. Si elle lui avait avoué être vierge avant qu’il ne passe à l’acte, elle se serait peut-être épargné une douleur inutile. Malheureusement pour elle, son cœur craignait avant tout que le beau brun immature ne se détourne complétement d’elle. Il l’attirait, elle aimait être entre ses bras. Par tous les dieux de la Terre, elle était complétement accro à ce lionceau malgré tous ses efforts. Le pire dans cette histoire, c’est qu’il lui avait montré que les relations sexuelles pouvaient être géniales. Katherine ne pouvait nier la vérité.

_ « Summer, s’il te plait » bafouillât-elle en lançant un regard implorant à son amie.

Pitié, ne balance pas la vérité malgré ta colère, tout va bien. C’était en gros ce que son regard lui criait. Le problème c’est que Katherine ne baignait pas dans un lac de chance ces derniers temps. C’était même plutôt le contraire : elle enchainait les couacs et les coups du sort. Elle allait même finir par croire que tout allait de mal en pis depuis qu’elle avait rencontré Malone.

_ « Rien tout va bien. Summer est une grande blagueuse devant l’éternel et elle me taquine mais tout va bien. On peut passer à table, s’en mettre plein la panse et surtout oublier tout ce petit malentendu » dit-elle précipitamment en rougissant de honte.

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Je comprenais bien ce que me demandait silencieusement Katherine. Le problème c’est que je ne savais pas si c’était la meilleure chose à faire…Dans un sens je comprenais que la miss se sente responsable de son « omission » mais pour ma part les deux étaient fautifs et point d’autant plus essentiel à mes yeux : Malone avait le droit à la vérité aussi.

Mais clairement, ce ne serait pas à moi de la dire ! Je ne sais ce qu’il se trame entre ces deux-là – et à voir le regard implorant de Katherine, je ne doute plus que le jugement que peut avoir Malone sur elle, lui importe beaucoup – mais c’est eux que ça regarde. Cela ne m’empêchera pas de m’inquiéter au contraire, mais…disons que si dans un sens, Katherine pouvait avoir une influence sur Malone, ce ne serait pas un mal !

En parlant de Malone, ce dernier avait bien compris que mes allusions et mon insistance sur le fait qu’il devrait s’enquérir plus souvent de la situation de ces conquêtes n’étaient pas passé inaperçu, au point que le jeune homme demande à Kat’ de l’éclairer à ce sujet…Forcément, la miss ne voulant pas dire ce qui me dérangeait en réalité, il fallait bien tenter de noyer le poisson. Je décidais alors, contre toute attente de venir en aide à mon amie. Même si je n’étais pas vraiment d’accord sur le principe, je ne pouvais pas la mettre dans la merde, n’est-ce pas ?! Alors je jouais son jeu et acceptait de faire croire à mon beau-frère que mon attitude de désapprobation et ma froideur, n’était là que pour les taquiner. « Ce que j’essaye de te dire Malone, c’est que : si tu avais un tant soit peu chercher à « discuter » avant le reste, tu aurais appris un point important ! » Je m’approchais de Malone et fit mine de vouloir lui faire la leçon, ce qui ne devait pas rassurer Katherine, qui devait penser que j’allais tout balancer. « Tu aurais su bien vite qu’elle connaissait au moins une Maconahey, tu aurais fait le rapprochement avec moi et…tu aurais sans doute compris qu’à partir du moment où tu coucherais avec mon amie, je ne te lâcherais plus la grappe ! » il y eut un petit moment de soulagement pour tout le monde je pense, avant que je n’ajoute en plaisantant « Tu te doute bien que maintenant, tu va avoir le droit à tous les sermons du monde dans le cas où tu brises le cœur de cette demoiselle ! Parce que mon cher beau-frère, je te le dis tout de suite :  il est hors de question que Katherine soit considéré comme l’une de tes conquêtes sans lendemain » Même si mon ton n’était pas si solennel que cela, je voulais tout de même profiter de l’instant pour pousser mon beau-frère à faire une exception pour mon amie – sans me douter que cette exception avait peut-être déjà été faite – et d’une petite tape à l’arrière de la tête, je lui soumettais ceci : « Tu lui dois un dîner !! Un vrai dîner, pas un rendez-vous rapide dans le parking d’un fast-food, ni même une assiette apéro au Fin McCool. Tu l’invites à dîner, comme une reine, parce que c’est ce qu’elle est ! »

« Les masquent tombent »

Il se tramait quelque chose, il en était sûr. Mais quoi ? Il ne comprenait pas pourquoi Summer insistait comme cela sur le fait de discuter, d'apprendre à connaître ses conquêtes. Evidemment, ce n'était pas la première fois qu'elle parlait de cela mais jamais elle n'avait autant insisté. Etait-ce juste parce que c'était son ami ou est ce qu'il y avait autre chose ? Et le fait que Katherine essayait tant bien que mal de détourner le sujet de conversation ne pouvait que mettre la puce à l'oreille du jeune homme. Il attendait donc la suite avec impatience. « Bon Summer, t'as envie de me dire un truc alors fait le, arrête de tourner autour du pot. » Et elle lâcha le morceau. Il ne pu s'empêcher d'avoir l'air dépité. « C'est vrai que pour le coup j'aurais dû ! » Parce qu'il connaissait le côté têtu d Summer, presque autant que son frère. Pour le coup, les deux s'étaient bien trouvé ! Il l'écouta attentivement même si son serment lui passait largement au dessus de la tête. « Katherine et moi ont est parfaitement d'accord sur ce qu'on est l'un pour l'autre. » En tout cas, il le pensait. Il ne lui avait jamais menti. Même s'il est vrai que depuis le kidnapping, leur relation avait un peu changer, qu'il lui avait dit des choses lorsqu'il avait trop bu qui pouvaient porter à confusion. Même si lui, ne s'en souvenait pas. « Je l'inviterait au Hilton » L'hôtel de son meilleur ami au moins elle aura un bon repas, tandis que lui pourra s'en sortir sans débourser un centime. « Et on pourra finir ce qu'on avait commencer la bas. » Il venait de se tourner vers Katherine et lui adressa un sourire.

   MALONE, SUMMER & KATHERINE

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Summer en avait trop dit pour que Malone ne veuille pas en savoir plus. Dépitée, la jolie brune baissât la tête, regardant ses chaussures comme pour dire à son amie : vas-y, je ne suis plus à ça près. Il allait la détestait mais autant assumer ses actes plutôt que de les dissimuler. Katherine n’avait jamais failli à cette philosophie. Elle partait du principe qu’il fallait toujours s’assumer quoique les gens pensent. Cela l’avait beaucoup aidé plus jeune, quand elle était la victime de ses harceleurs. On avait dit tellement de choses à son sujet, on avait détourné tellement de ses actes. Elle avait commis aussi bien des idioties dans le but de s’intégrer mais tout ce qu’elle avait réussi à faire, ce fut de donner des armes supplémentaires à ses détracteurs. Cela la ferait souffrir que Malone le lui reproche mais en même temps, elle ne pourrait pas lui en vouloir. Elle lui avait dissimulé sa virginité, si cela s’était mal passé, c’était son problème à elle et non à lui.

_ « Oui tout à fait d’accord » répétait-elle mais sa voix était partie dans les aigus bien malgré elle.

Sur le papier, elle était d’accord. Ils partageaient uniquement une entente sexuelle (depuis peu). Cela lui convenait car elle savait que Malone et relation à long terme, ne faisaient pas bon ménage. Katherine connaissait parfaitement son point de vue. Elle n’était pas la seule à visiter son lit, cela ne lui posait aucun problème. C’est fou comme l’esprit peut se bluffer tout seul n’est-ce pas ? A qui mentait-elle ? Elle n’était pas d’accord et Summer devait très certainement l’avoir compris mais les Maconahey vous retournaient la tête en deux trois mouvements. Un léger sourire étira ses lèvres à la diatribe de la jolie rouquine au point qu’elle s’approchât d’elle pour la prendre dans ses bras.

_ « J’aurais du tenter ma chance avec toi pendant que tu étais encore séparée de Paris. Tu es la femme parfaite sans compter que tu embrasses divinement bien » la taquinât-elle avant de se tourner vers Malone. « Va pour le Hilton et promis, cette fois-ci, je resterais »

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Comment aurais-je pu venir mettre à mal mon amie en avouant la vérité, alors qu’elle est là, tête baissée et l’air fautif, comme une enfant qui attendait son châtiment ?? Déjà que j’ai du mal à répondre fermement sans avoir le cœur serré quand Caleb me faisait le coup…alors avec le minois de Katherine ?? Bon sang, je maudissais mon éternelle sensibilité. Je ne dirais rien, préférant jouer les mères se substitution et rappeler à ce cher Malone que Katherine n’est pas une conquête comme les autres. Bon bien sûre, cet adorable bougre aime à me rappeler qu’il n’a rien promis niveau relation et que Katherine et lui sont d’accord sur le « statut » de leur relation, mais l’un n’empêche pas l’autre j’ai envie de dire. « Et Alors ? ce n’est pas parce que tu ne lui as pas promis mariage, bébé, ou même une mini relation sérieuse que ça veut dire qu’il faut la traiter comme une fille comme les autres ? » C’est au même moment que je sentis Katherine se lover contre moi et me faire des compliments en retour. Instinctivement, j’avais enlacé la brune, répondant bien volontiers à son accolade car habituée aux attentions tactile. Elle réussissait à me faire rougir même avec ses paroles, si bien que mon visage près du sien, je la fixais droit dans les yeux, un sourire jusqu’aux oreilles, et je secouais la tête en faisant faussement semblant de ne pas être atteinte par ses compliments alors que c’était pourtant tout le contraire. Mon sourire ne trompait personne, si bien que je finissais par abdiquer et, levant la main vers son visage, j’emprisonnais son menton entre mon pouce et mon index pour lui faire tourner la tête, et déposer un bisou sur sa joue maintenant offerte. Puis je m’adressais à Malone : « Non mais juste, regarde-moi ça ! » m’extasiais-je en incitant mon beau-frère à porter son attention sur la brune – comme si ce n’était pas déjà le cas ! – et j’enchainais : « Ce ne serait pas humain de pas vouloir décrocher la Lune pour cette femme !! Donc ouais, le Hilton, ça me parait être le minimum syndical, si on peut dire ça comme ça ! » Un dernier bisou sur la joue de mon amie, et je la relâchais pour la laisser libre de ses mouvements, je décidais de taquiner ce cher Malone maintenant « De toute façon si tu ne le fais pas, je te jure sur la tête de mes enfants que je me pointe chez toi la nuit pour t’empêcher de dormir…je me poserais tranquillement sur un coin de ton lit et je passerais des heures à chanter. NON ! j’ai mieux : je rap ! oui c’est ça, je rapperais, jusqu’à ce que tes oreilles saignent » plaisantais-je de bon cœur. Heureusement que Paris n'était pas là, parce qu'il aurait été le premier à rappeler à son frère à quel point le rap et moi, c'était une longue histoire d'amour et que pour le coup, je ne plaisantais en me disant être capable de rapper pendant des heures « Je ne te l’apprend pas Malone chéri : Je suis chiante quand je veux !! » Une chose est sûre : si Malone voulait s’en tenir à une relation-coucherie avec Katherine, ils pouvaient le faire…mais il ne fallait pas s’attendre à ce que je ne fasse pas le nécessaire pour lui rappeler que des femmes en or, il n’y en a pas à tous les coins de rues !

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Enfin, Summer avait craché le morceau et ce n'était pas vraiment ce à quoi Malone s'attendait. D'n côté, il était soulagé que cela ne soit pas pire mais il savait aussi qu'il risquait d'avoir Summer sur le dos un bon moment et cela ne lui faisait pas forcément des plus plaisir. Il adorait sa belle soeur mais elle pouvait être casse couille quand elle s'y mettait et il espérait qu'elle ne mettrait pas Paris dans la confidence. Parce que le petit couple Maconahey pouvaient être terrible lorsqu'ils s'y mettaient à deux. Un petit sourire se dessina sur les lèvres de Malone. « Si vous voulez un plan à trois, je dis pas non » Coucher avec sa belle soeur, très peu pour lui et c'était juste une boutade. Il tenait à sa vie, il avait pas envie de mourir des mains de son propre frère. Mais il avait un peu de mal quand même avec la leçon de morale de Summer. Bordel s'il avait su qu'elle était pote avec sa belle soeur peut-être qu'il serait resté à distance de Katherine. « Ok, va pour le Hilton » Au moins, il ne payerait pas la conso, il ne payerait pas la chambre et Katherine se sentirait redevable et ils finiraient la nuit ensemble. Rien que cette pensée lui faisait plaisir. Et aucun doute qu'il aurait Summer sur le dos jusqu'à ce qu'il le fasse. « Oui, c'est bon, j't'ai dit que je le ferais » Mais elle le savait, les promesses de Malone n'étaient pas tout le temps tenues. « Bordel, je plains mon frère quand même » Avoir une femme aussi pénible, très peu pour lui mais au moins, cela le rassurait sur son choix de vie. « Au moins, quand je te vois Summer, j'apprécie d'autant plus ma vie de célibataire endurci ! »

   MALONE, SUMMER & KATHERINE

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Katherine était à la fois mortifiée par la leçon de morale que Summer infligeait à Malone mais également touchée par sa volonté de prendre soin de moi. A ses yeux, elle était vraiment une amie sur laquelle, elle savait pouvoir compter. La jolie brune espérait que la rouquine si chère à son cœur, savait que la réciprocité était de mise.

_ « Un plan à trois ? Non mais. Tu ne penses donc qu’à ça ? » s’écriât-elle en rougissant.

Il faut dire qu’elle n’avait pas pu s’empêcher de s’imaginer la chose et cela était pas mal excitant pour dire la vérité. Néanmoins, Katherine avait beaucoup de mal à l’idée que d’autres mains se baladent sur le corps d’Apollon de son lionceau. Elle ne le supporterait pas surtout en étant témoin de la chose. Katherine sentit les doigts de Summer prendre son menton et lui tourner la tête. Elle eut un sourire amusé en sentant les lèvres de son amie sur sa joue ainsi que ses propos.

_ « Arrête, il va croire que tu es amoureuse de moi chaton » plaisantât-elle avant de se tourner à nouveau vers Malone. « Quant à toi, on croirait que m’emmener dîner est un supplice pour toi » râlât-elle tout de même.

Katherine se détachât de Summer pour s’approcher de Malone et passer un bras autour de sa taille. Taquine, elle déposât un baiser au coin de ses lèvres.

_ « Dis toi que cette fois-ci pour le dessert, je te laisserai me rejoindre dans la salle de bain. J’ai pas pu en profiter la dernière fois ! Les hommes, je vous jure ! On leur demande un peu d’attention et ils s’imaginent qu’on est déjà en train de préparer notre mariage » se moquât-elle gentiment.

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L’affront de Malone, bien que j’en ai l’habitude, avait été celui de trop à ma patience. Si bien que lorsqu’il osa me dire qu’en me voyant, il appréciait d’autant plus sa vie de célibataire, je n’avais pas pu m’empêcher de lui jeter un regard noir tout en déclarant à mon tour « Et moi quand je te vois, j’apprécie d’autant d’être tombée sur ton frère plutôt que sur toi ! » Les choses étant dites, on allait pouvoir passer à autre chose et sans doute manger, mais j’avoue qu’il y a toujours un truc qui me chiffonne et je ne pouvais décemment pas demander cela devant Malone. Depuis tout à l’heure, j’entendais plus parler « d’arrangements » qu’autres chose et cela me mettait mal à l’aise, surtout quand on sait la conversation que j’ai eu il y a quelques semaines avec Katherine, et l’impact qu’avait eu Malone sur leur incartade sexuelle la première fois. Je regardais Katherine faire comme si tout ceci ne l’inquiétait pas, comme si elle était au-dessus de tout, mais je ne pouvais m’empêcher d’être concernée et inquiète. Alors il fallait que je trouve un moyen de lui parler : « Euh avant qu’on passe à table, ça t’ennui d’attendre ici deux minutes Malone, je… » je pointais du doigt la porte dans le petit couloir derrière moi avant de poursuivre « J’aimerais que Katherine m’aide pour un truc dans la chambre » Malone de part sa situation, n’étant pas à même de pouvoir aider, l’excuse aurait pu être toute trouvée, alors je fis signe à Katherine de me suivre en déclarant « Y’en a pas pour longtemps, je vais juste profiter que tu sois plus grande que moi pour sortir un truc au-dessus de mon armoire »

Je nous conduisais jusqu’à ma chambre et ma chienne nous suivait le pas sans que je m’en rende compte. Je refermais la porte sans l’enclencher cependant, et profitait de ce tête-à-tête pour être honnête avec la seule personne encore raisonnable entre Malone et elle : « Sérieusement ma belle à quoi tu joues ? C’est quoi ce cirque ?? C’est à ça que ce résume votre relation ? à une sorte d’arrangement ou vous pourrez – je le cite – « finir ce que vous avez commencé » ?? » Katherine pouvait facilement voir sur mon visage que j’étais inquiète pour elle, inquiète de la situation dans laquelle elle se mettait. Encore une qui tombe amoureuse d’un homme qui pense que les femmes ne sont que sources d’ennuis… « Et que dire du fait que tu n’es pas capable de lui dire qu’il a pourri ta première fois ?! » Je fis le tour de Katherine, en marchant un peu dans ma chambre et fit semblant de ma placer devant mon armoire, comme si le fait de se mettre devant cette dernière allait parfaire le mensonge qui prétendait qu’elle devait me descendre quelque chose de lourd. Et je reprenais nerveusement la conversation « Écoute Malone est peut-être un peu balourd des fois, mais je pense qu’il mérite de savoir les choses. Surtout si c’est pour mieux lui rappeler là où il a inconsciemment merdé…tu dois lui dire que tu étais vierge, ce soir-là, avec lui… » déclarais-je sans me rendre compte que non loin de nous, ma chienne avait fini par réaliser qu’il n’y avait rien d’intéressant dans la chambre. Elle avait réussi a s’extirper de la pièce en ouvrant la porte avec sa porte, permettant ainsi à Malone d’entendre sans doute deux trois phrases, ou du moins quelques brides de notre conversation




H.J : désolée pour le retard, pas fait gaffe que c'était à moi de répondre. Merci Katherine de m'avoir prévenue