OK Google ! T'es viré

(#) Sujet: Re: OK Google ! T'es viré Sam 19 Jan - 23:08

Bonaventure & Andrea

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Bonaventure avait connu quelques femmes après sa rupture avec Andrea mais aucune ne l’avait mise dans cet état avancé de désir. Il n’y avait qu’elle pour provoquer cette sensation d’urgence au creux de ses reins. De plus, son fils pouvait se réveiller à tout moment et il ne s’imaginait pas pouvoir s’interrompre aussi facilement. Le métis n’osait imaginer la cruelle frustration que cela serait mais c’était ça aussi d’être parent. Andrea devait être sur la même longueur d’ondes que lui car elle le pressa rapidement à déchirer sa petite culotte. Une première pour eux mais qui était le signe de combien leurs corps se manquaient après toutes ces années. Les réflexes étaient revenus comme si deux jours s’étaient écoulés et non quatre. Bonaventure était complètement hypnotisé par les courbes de son amante, de la femme de sa vie. Il n’avait plus peur de s’avouer cette vérité car ce qu’il se passait actuellement était criant justement de vérité. Par Allah, il allait y perdre la raison tant son corps était soumis à un plaisir incommensurable. Andrea vint lui souffler qu’elle ne tiendrait pas longtemps mais il en allait de même pour lui. Ses doigts se crispèrent sur ses hanches tandis qu’il l’invitait à danser à un rythme bien plus fou, bien plus passionné. Il en voulait plus, toujours plus comme s’il rêvait et qu’il savait que ce rêve s’évaporerait très vite. « Andy » gémit-il en croisant son regard. L’une de ses mains glissa dans son dos pour venir saisir ses cheveux et la forcer à se baisser vers lui pour l’embrasser. Un baiser passionné, fougueux voire féroce destiné avant tout à conserver le râle de jouissance entre eux. L’orgasme l’avait fauché en plein vol, avec surprise. Dieu que cela faisait longtemps qu’il n’avait pas connu une telle jouissance, un tel chamboulement. Son corps se tendit tandis qu’il se déversait au cœur de sa féminité. Ils ne s’étaient pas protégé mais même là, il n’y pensa pas. « Par Allah, je t’aime tellement Andy » souffla-t-il en oubliant toute réserve. Ses sentiments, ils n’avaient pu les retenir mais en avait-il eu l’intention ? Son cœur avait toujours appartenu à cette femme alors qu’importe ce que l’avenir leur réservait : il se jetait dans le vide de bon cœur. Délicatement, il embrassa les lèvres qu’il avait malmenées un peu plus tôt avant de l’attirer contre son torse dans une étreinte amoureuse.

AVENGEDINCHAINS

(#) Sujet: Re: OK Google ! T'es viré Ven 25 Jan - 22:25

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Tout va vite, très vite. Peut-être même trop vite parce que j'aurais rêvé que ce moment dure des heures et pourquoi pas même, une éternité. J'ai l'impression de retrouver la vie, de renaître de mes cendres et c'est aussi étrange qu'agréable. À ce moment - et c'est la première fois depuis que je suis tombée enceinte de Louis - je suis une femme et non plus une mère. Et ça fait un bien fou. Se sentir désirer, vibrer au même rythme. Il n'y a que lui. C'est lui et personne d'autre. Les ondulations de mon bassin, mon corps qui se tend, qui cherche le contact avec le sien. Ses lèvres sur ma peau, notre si belle danse. Et… L'orgasme. Le tant attendu. Celui qui me vrille comme jamais. C'est comme si j'étais enfin là où je devais être. Pile à la bonne place, dans les bras de Bonaventure. Des baisers partagés et ces mots qui m'ont tellement manqué. Dans sa bouche, je sais qu'ils sont vrais et que je n'ai pas à en douter. Je l'embrasse en me retirant et pose mes bras autour de son visage. " Moi aussi… T'as pas idée. J'ai jamais cessé de t'aimer " Et je sais que j'ai l'air carrément idiote en disant tout cela à voix haute mais je ne veux pas être dans la retenue. On est deux adultes et on peut gérer ce genre de choses. Les sentiments, ça peut faire flipper mais on a assez traversé d'épreuves tous les deux pour surmonter tout ça, la peur de se retrouver ensemble. Je suis la première à répéter qu'il ne faut pas se remettre avec un homme qui nous a brisé le coeur et pourtant… Mais nous n'étions peut-être pas prêt et nous avons tous les deux muris. Nos expériences personnelles nous ont fait grandir. Dans ses bras, je ferme les yeux quelques secondes, tentant de reprendre mon souffle. " J'ai l'impression qu'on s'est jamais quitté tous les deux " Que je souffle doucement en ouvrant les yeux et caressant la joue de Bonaventure. Les deux bras - enfin jambes - cassés qui remettent le couvert. On dirait deux gamins qui enchaînent les décisions médiocres et pourtant… C'est la meilleure chose que j'ai faite. Je le sais. Me laisser aller. Je suis enfin là où je devrais me trouver, aucun doute là dessus. Et j'espère que les mots qui ont échappé des lèvres de Bonaventure ne sont pas qu'un automatisme.

(#) Sujet: Re: OK Google ! T'es viré Lun 28 Jan - 14:46

Bonaventure & Andrea

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Jamais une relation sexuelle n’avait été aussi intense et agréable et pourtant, Bonaventure voulait bien reconnaitre qu’il n’avait pas été à la hauteur de ses moyens. Le manque flagrant d’Andrea, l’impatience de ne plus faire qu’un, de retrouver la douceur de son corps ; Ainsi que la fébrilité qui avait été sienne. Le métis eut un sourire attendri à ses paroles, déposant un baiser sur le front de la femme de sa vie. Bon sang qu’il était heureux. Son cœur n’allait jamais supporté une telle effusion de joie. « Moi aussi. Je ne pensais pas que cela se passerait ainsi entre nous. J’avais prévu des diners au restaurant et autres rendez-vous romantiques. Je comptais te faire la cour, de te séduire avant de te corrompre dans les plaisirs du sexe » rigolait-il même s’il était lui-même surpris par la vitesse qu’avaient pris les choses. Oh il ne s’en plaignait pas le moins du monde. Il avait aimé chacune des minutes qui venaient de s’écouler entre eux. Ses doigts caressèrent les cheveux d’Andrea, jouant avec quelques mèches. Il se demandait ce qui allait se passer à présent mais une chose était certaine, Bonaventure souhaitait que les choses perdurent. Il avait perdu trop d’années loin de cette femme et il ne souhaitait pas réitérer cette erreur. « Tu penses que tu accepterais de dîner avec moi ? J’ai bien conscience que l’on va devoir se faire discrets tous les deux mais je n’ai pas ou plus envie de te perdre. Quatre ans, c’était trop long » murmura-t-il avant de se tourner un peu plus vers elle. « Tu pourrais dîner ici. Je préparerai un repas pour Louis et il pourrait dormir dans la chambre d’Hope pour ne pas perturber son rythme de vie » enchainait-il afin de lui faire comprendre qu’il prenait en compte à la fois sa situation vis-à-vis de son ex mais également de celle de son fils. Louis était important pour Andrea et il le serait également pour Bonaventure. L’un n’allait pas sans l’autre et il les voulait tous les deux dans sa vie. « J’ai vraiment envie de faire à nouveau partie de ta vie, de vos vies. J’ai conscience que tout ceci est rapide seulement comme je te l’ai dit : je t’aime Andrea et je veux construire quelque chose avec toi. Il y a quatre ans, je crois que nous n’étions pas prêt l’un comme l’autre mais les choses ont changé. J’ai changé et je sais ce que je veux. Je suis même prêt à aller en Australie demander l’autorisation à Priape » plaisantait-il.

AVENGEDINCHAINS

(#) Sujet: Re: OK Google ! T'es viré Lun 28 Jan - 18:23

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]La main sur son torse, la tête juste à côté, je lève les yeux pour le regarder et sourire doucement. " J'aime tellement me faire courtiser " Que je souffle doucement. Nous n'avons pris le temps de rien. Pas de retrouvailles, de reconquête. Mais qu'y a-t-il à conquérir quand nous ne nous sommes jamais oubliés ? Et de l'avoir retrouver là, c'est comme si le temps avait juste été sur pause pour quelques temps. Mais je dois avouer que je suis presque triste de ne pas m'être sentie comme une princesse pendant quelques temps. Cependant, je suis prête à oublier tout ça, à tout foutre en l'air pour passer du temps avec Bonaventure. De toute façon, ce n'est pas comme si je pouvais prendre le risque de m'afficher avec lui. Pas parce que c'est lui mais parce que c'est un homme. Et je reste persuadée que Maxime n'est pas si doux et secret qu'il pourrait me le faire croire pour le moment. Je ne sais pas de combien est la prescription et s'il va se réveiller à un moment ou l'autre. Mon regard accroché à celui de Bonaventure, je ne bouge pas et l'écoute. Tout ce qu'il dit, c'est comme s'il avait lu dans mon esprit. " Ce soir ? " Que je demande en me redressant légèrement. Le coude enfoncé dans le matelas, ma tête posée sur ma main, je le regarde et je crois qu'on lit toute mon excitation dans mon regard, mon impatience aussi. Et je ne peux m'empêcher de rire quand il parle de Priape. " Ugh ! Si tu pouvais le laisser hors de cette chambre quand je suis nue avec toi, ça m'arrangerait grandement " Que je souffle doucement en posant ma main libre sur le visage du jeune homme. " Je me fiche de ce que Priape a à dire… Surtout sur ma vie sentimentale " Et c'est ma façon de lui montrer que j'ai évolué, que j'ai grandi et que je n'écoute plus vraiment mon meilleur ami. Il vit de l'autre côté du globe, ne prend pas vraiment le temps d'appeler et puis, il ne m'a jamais écouté pour Talya. Il a écouté son coeur et il est temps que j'écoute le mien. " T'es sûre que tu es prêt à vivre de plat livré, de plat préparé maison et de soirée cinéma devant un écran d'ordinateur ? " Parce que, malheureusement, je n'ai pas mieux à lui proposer pour le moment. Une histoire secrète, à l'abris des regards indiscrets et de tout ce qui pourrait aller avec. Je ne sais même pas si ça suffirait à nous protéger. Peut-être bien que oui. Je l'espère. Et même si je sais que c'est risqué, je suis prête à sauter les deux pieds joints dedans, dans cette histoire. Et je n'ai même pas peur pour Louis. Louis s'habituera très facilement à Bonaventure et je suis sûre qu'il l'adore déjà. Et même si je pourrais avoir peur que mon fils s'attache au Weasley et que ça ne fonctionne pas entre nous, je suis confiante là dessus. Tout ira bien. C'est Bonaventure. Je n'ai aucun doute sur lui, sur nous et ce qu'on peut construire ensemble… Absolument aucun doute.

(#) Sujet: Re: OK Google ! T'es viré Ven 1 Fév - 19:01

Bonaventure & Andrea

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Un sourire attendrit fleurit sur les lèvres du métis aux propos de sa belle. « Je compte bien me rattraper et te traiter comme une reine » lui dit-il en retour et le pire, c’est qu’il en était tout à fait capable. Andrea méritait qu’il fasse tous les efforts du monde pour la combler. Ils avaient quatre années à rattraper et toute une vie devant eux. Il ignorait encore de quoi serait fait l’avenir mais il était serein quant à ses sentiments. Il l’aimait et il la voulait dans sa vie qu’importe le prix à payer. Bonaventure était même déjà en train de faire des plans sur la comète parlant de diner et autres sorties quand elle le surprit en demandant s’ils pouvaient diner ce soir ensemble. « J’ai tout ce qu’il faut pour te cuisiner quelque chose et même faire une purée de légume pour Louis » affirmait-il tandis que son bras se levait afin de pouvoir caresser du bout des doigts, son visage. Il ne se laissait pas de ce merveilleux spectacle. Bon sang, il avait l’impression que l’on venait tout juste de rallumer la lumière ou plutôt de l’intensifier. Le bonheur était de retour dans sa vie. Sa joie se fit plus intense alors qu’elle venait de lui demander de laisser Priape en dehors de sa vie sentimentale. « Avec plaisir, je ne vais pas m’en plaindre » rigolait-il doucement. Il y a quelques années, il en aurait même sauté de joie mais il savait se contenir. Une preuve supplémentaire qu’ils avaient grandit tous les deux après leur rupture.

Andrea vint lui demander quelque chose et Bonaventure se retint d’éclater de rire. « Amour, ce que tu me décris là, c’est exactement ce que je vis tous les jours depuis des années. Cela ne me changera pas beaucoup si ce n’est que j’aurais la plus merveilleuse des femmes dans mes bras et un adorable petit garçon avec qui parler Batman et compagnie. Je crois que je peux largement m’en contenter » répondit-il avant de grimacer. « Si de ton côté, cela ne te dérange pas de vivre avec un homme qui doit de temps en temps s’absenter en pleine nuit pour aller jouer avec des macchabés sur une scène de crime et qui, de temps en temps, est vraiment de mauvais poil quand sa rééducation prend trop de temps à son goût ». Après tout, autant annoncer la couleur n’est-ce pas ?!

AVENGEDINCHAINS

(#) Sujet: Re: OK Google ! T'es viré Ven 1 Fév - 20:06

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Si je devais donner l'award de l'homme qui ferait sentir n'importe quelle femme comme une princesse à quelqu'un, le gagnant serait Bonaventure. Il est toujours là avec un sourire ravageur, un compliment et des intentions qu'il mène à bien. Le jeune Weasley n'est pas de ces grands poètes qui ouvrent leur clapet mais ne font rien. Oh non.. Et quand il dit qu'il me traitera comme une reine, je sais que c'est vrai. J'ai hâte. J'ai vraiment hâte de voir tout ce qu'il a sous le coude et comment il va me faire rêver. J'ai cent pour cent confiance en lui sur des tas de choses et surtout sur celle-ci. Il a tout ce qu'il faut pour qu'on reste là, Louis et moi et qu'on passe une partie de la soirée ici, pourquoi pas la nuit même. Il est encore bien tôt mais j'ai des étoiles plein les yeux et je suis bien capable de signer pour aller sur la comète. " Si tu l'amadoues avec des carottes, il restera ici pour toujours, fais attention " Que je lance en partageant la faiblesse de mon fils niveau légumes. Ça, le chou-fleur et les courgettes, comme sa mère. J'ai beaucoup de chance d'avoir un fils qui mange de tout et ne rechigne pas pour goûter tout ce que je mange. Dieu merci. Parce que si j'ai toujours quelque chose pour lui, il n'est pas rare que je me fasse livrer pour avoir un peu de calories dans l'estomac. Le sujet Priape mit de côté, je veux être sûre qu'il sait dans quoi il s'engage. Ça peut devenir vite compliqué, trop discret… Je ne suis pas fan de l'adage "vivons heureux, vivons caché" mais je crois que là, je n'ai pas vraiment le choix. Pour un petit temps du moins. Une fois que tout sera rentré dans l'ordre, ça sera différent… Il m'appelle Amour et mon coeur gonfle un peu plus. Un large frisson parcourt mon échine et je tire la couverture un peu plus haut sur moi, sur nous. Il semble vouloir et pouvoir se contenter des miettes de pains que je sème. Mais il mérite tellement mieux. On mérite des dîners dans de beaux restaurants, des sorties cinémas et de se tenir la main lors du prochain carnaval… J'espère que tout sera réglé d'ici là. " Ugh, le retour de l'ours mal léché " Que je souffle en levant les yeux au ciel avant de rire légèrement. Je me hisse près de ses lèvres et les embrasse doucement. " S'absenter en pleine nuit pour aller jouer avec des macchabés alors que moi, si je file c'est pour qu'ils ne se retrouvent pas chez toi justement… " Parce que lorsque je serai 'on call', ça pourra m'arriver aussi. Je n'ai pas hâte. Devoir réveiller Louis en pleine nuit pour l'emmener à la crèche de l'hôpital et faire mon boulot. " On a tous les deux des impératifs, on aura tous les deux des jours avec et des sans… Je ne veux pas que de la surface Bonaventure. Je veux le moche, je veux le beau, je veux la peine, la colère, la douleur, la joie, le bonheur. Je veux tout. Absolument tout " Pas de division. Un front uni. Voilà ce que je veux avec lui. Être un duo, une équipe. " À cause de ma situation avec Maxime, tout ça doit rester… privé. Mais il y a Louis. Je sais que tu l'aimes déjà, je te connais… Mais je veux qu'on soit sur. Je ne veux pas que ça ait des répercussions sur lui. Il est assez déboussolé comme ça avec mes conneries " Une confession simple mais que je n'avais jamais énoncé si clairement. Et impliquer Bonaventure là dedans voulait dire construire un lien entre les deux hommes et même si on ne sait jamais comment finira une relation, je me refusais d'infliger la disparition d'un nouveau modèle à mon fils. On est sur de tout ça ou… Rien. Voilà comment je le voyais aussi.

(#) Sujet: Re: OK Google ! T'es viré Dim 3 Fév - 22:45

Bonaventure & Andrea

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Bonaventure accueillit l’information sur les carottes avec le sourire. Il appréciait le fait qu’Andrea accepte de se livrer et de lui permettre d’obtenir les faveurs de son fils. Le métis avait conscience que sans cela, ils ne pourraient jamais rien reconstruire. Quatre ans s’étaient écoulés, ils avaient évolué chacun de leur coté tout comme ils avaient construit leur vie indépendamment de l’autre. Pour sa part, il s’était consacré à sa carrière, devenant le chef du département médico-légal de la ville. Ses responsabilités faisaient de lui, un homme occupé. Il y avait également sa rééducation qui lui prenait énormément de temps. Le reste qui lui restait, était consacré à sa maison ainsi qu’à son projet de devenir père. Devait-il lui en parler ? Andrea était en droit de savoir qu’il avait dans l’intention de fonder une famille ou peut-être devrait-il attendre. Enfin, ils auraient tout loisir d’aborder le sujet plus tard. Là, n’était pas le plus urgent. « Je me suis amélioré de ce côté-là… J’arrive un peu à me contrôler mais il m’arrive encore d’avoir des périodes d’abattement quand cela ne va pas assez vite à mon goût. Je rêve de pouvoir à nouveau marcher. Je me rappelle de notre voyage et cela me rend nostalgique » répondit-il. Un voyage qui avait été un grand moment de joie à ses yeux mais également de frustration notamment à cause d’une Andrea qui détestait qu’il la colle quand elle transpirait. En tous les cas, ils étaient tous les deux des professionnels enclins à devoir s’absenter en pleine nuit. « Il y a des nuits où je pourrais garder Louis si cela peut t’arranger » osait-il même lui dire non sans déposer un baiser sur ses lèvres. Il ne se lassait plus de leur saveur. Il en avait été privé depuis bien trop longtemps. « Je sais que cela doit rester privé tout comme je comprends que tu veuilles le protéger. Tu n’as pas à craindre de me froisser Andrea. Tu viens de le dire : tu veux tout et moi aussi. J’ai conscience que cela ne sera pas évident tous les jours et que cela peut prendre du temps avant que nous soyons libres de mener une relation comme tout le monde. Si tu veux, nous ne sommes pas obligés d’impliquer Louis pour le moment. Je suis prêt à me tenir dans l’ombre, le temps que tu règles tes problèmes. Je t’aime et je veux de cette seconde chance avec toi » lui répondit-il en toute sincérité. « C’est fou, il y a encore des semaines, je ne pensais pas que tu reviendrais dans ma vie et tu es là, entre mes bras. Rien que pour cela, je suis prêt à attendre amour. Cela ne me gène pas »

AVENGEDINCHAINS

(#) Sujet: Re: OK Google ! T'es viré Mer 13 Fév - 15:48

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]M'autoriser à tomber si facilement dans les bras de Bonaventure pourrait rapidement me retomber dessus. J'allais me flageller de me laisser tenter si facilement mais j'étais comme une enfant face à une sucette. Je sais le goût de bonheur que ça a, je sais que maintenant que j'ai vu cette chuppa chups au coca, je serai incapable de détourner mes pensées de tout ça. Et on sait tous que le meilleur moyen de résister à la tentation, c'est d'y céder. Je le regarde et souris doucement. " Je sais… Je comprends… Mais il ne faut pas aller trop vite, tu le sais ça hein ? Tu risquerais de te faire encore plus mal, de retarder la guérison " J'avais ma casquette d'infirmière / médecin mais je refusais de le voir se dépêcher pour retrouver une normalité qui n'était peut-être plus la sienne. J'aurais tellement aimé garder mes deux jambes mais la vie en a décidé autrement et ma nouvelle normalité, c'est d'avoir une prothèse, de biper dans les aéroports et que ne pas être capable de courir après mon fils comme j'aimerais le faire. Ma prothèse est parfaite mais elle n'est pas faite pour courir après un petit monstre de deux ans. C'est ainsi. Elle est comme ça, ma normalité. Et je l'accepte avec les bras ouverts. Il n'y a rien que je voudrais changer maintenant. " Je pense que Louis serait ravi de t'avoir dans nos vies, dans sa vie… Après tout, tu lui as lu un comic sur Batman " Que je souffle en riant légèrement. Bien entendu, mon fils aime des choses de son âge comme les Pat'Patrouilles, Miraculous ou bien encore Peppa Pig. Mais je tente de développer son goût pour les super héros un peu aussi. " Te tenir dans l'ombre… du monde mais pas de nos vies. De toute façon, j'habite au dessus d'une pharmacie… Alors si on veut se voir, ça sera ici. Et j'aurais Louis avec. Je suis obligée de l'impliquer, d'une manière ou d'une autre " Que je souffle doucement. Je ne suis plus seule, je ne peux pas faire ce que je veux quand je le veux. Et mon appartement est magnifique mais impraticable pour Bonaventure. " Je crois que s'il était plus grand, il me dirait qu'il s'en sortira très bien " Et c'est terriblement vrai. Louis s'en sortirait à merveilles avec ce nouveau schéma que je lui impose. " Je suis sûre de ce que je veux. Toi aussi. Il n'arrivera rien à mon fils " Que je finis par souffler en regardant Bonaventure droit dans les yeux. Avec nos horaires, notre relation ne sera pas aussi fluide qu'une relation entre deux jeunes adultes avec des jobs 'basiques' dira-t-on. Les nuits seules existeront toujours. Les courses pour sortir du lit et filer au boulot en pleine nuit aussi. Mais Bonaventure a toujours été mon compagnon de route. Mon plus beau compagnon de route et je voulais la reprendre avec lui, cette route. " Je réfléchis et… T'es sur de toi Bona ? T'es sur que t'as envie de me voir prendre de la place dans les placards de la cuisine, de voir les biberons du matin dans ton lave vaisselle ? Je dis pas qu'on va s'installer là mais si célibataire, j'aurais pu rentrer avec les habits de la veille chez moi, je peux pas prendre le risque que Louis n'ait pas de biberons propre, de lait, de soupes ou autre ici. Je veux rien t'imposer… Mais mon microbe a besoin de stabilité. Il vivra très bien entre deux maisons s'il a ce qu'il faut… " Les médicaments, la nourriture, les habits, les couches, les produits de toilettes. Bonaventure a déjà beaucoup d'essentiel de survie du bébé avec sa soeur… Ça devrait le faire. Je l'espère. Le stress est palpable. Il y a beaucoup à prendre en compte…

(#) Sujet: Re: OK Google ! T'es viré Jeu 14 Fév - 15:53

Bonaventure & Andrea

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] « Oui je le sais » soupira Bonaventure. On avait de cesse de lui dire de ralentir, de prendre son temps. Il savait qu’il ne pourrait jamais remarcher correctement ni même retrouver les sensations qui avaient été siennes mais il souhaitait quitter ce fauteuil roulant. Le simple fait de pouvoir prendre une douche debout, de pouvoir marcher dans sa maison sans souffrir… c’était un luxe auquel, il ne voulait pas renoncer. Et puis, dans un registre bien plus sensuel, il souhaitait pouvoir retrouver toute sa mobilité dans un lit et redevenir cet amant fougueux et tendre qu’elle avait connu par le passé. Le retour d’Andrea dans sa vie était à ses yeux donc, une raison de plus pour parvenir à ses fins. La douleur, il pouvait la supporter si elle était à ses côtés. Elle avait toujours eu cette emprise sur lui et son cœur. Andy était son moteur, sa principale source d’inspiration. Il espérait donc pouvoir la garder à ses côtés mais également pouvoir être accepté de Louis, son fils. La famille était importante à ses yeux. Bonaventure ne pouvait s’imaginer être la source du malheur d’un petit garçon. Ce serait que trop lui demander d’autant plus qu’il savait qu’Andrea ne serait pas complètement heureuse à ses côtés si elle sentait son fils malheureux. « Cela tombe bien, j’en ai toute une collection même si ce n’est vraiment pas de son âge » plaisantait-il avant que la conversation ne redevienne sérieuse.

Bonaventure était rassuré de savoir qu’elle désirait la même chose. Il savait pertinemment que cette situation n’allait pas être simple à gérer. Déjà, son fauteuil le limitait dans ses déplacements et tous les appartements ne pouvaient être adaptés à son handicap surtout dans le vieux carré français. Il avait visité de nombreuses maisons avant de dénicher la bonne. Toutefois, il avait du se résigner à un moment, et sortir de ce quartier pour ouvrir sa recherche. Son agent immobilier avait réellement fait un travail énorme en lui trouvant cette demeure dans le quartier d’Audubon. Andrea commençait à douter de sa décision et le métis l’écouta lui soumettre ses questions, ses peurs. Ce n’est qu’une fois qu’elle eut fini qu’il l’embrassa avant de se pencher vers sa table de nuit pour en sortir une brochure qu’il lui remit. « Bien avant que tu n’arrives en ville et que tu ne reviennes dans ma vie, j’avais déjà commencé à me renseigner sur la possibilité de faire appel à une mère porteuse pour avoir un enfant. Je voulais être père mais je ne trouvais pas la mère et la compagne parce que j’avais déjà rencontré l’amour et je ne voulais pas me contenter d’une demi-mesure » lui révélait-il avant de reprendre la parole. « Alors non, cela ne me gênera pas le moins du monde de voir ma cuisine envahie de biberon etc. Nous pourrions même transformer la chambre que je réservais à Hope pour qu’elle convienne à un petit garçon de son âge. Andy, vous avoir tous les deux est plus que tout ce que j’avais pu espérer. Je ne cherche pas à aller trop vite avec toi, avec lui. Simplement, te rassurer quant au fait que j’ai bien compris que nous serons trois dans cette relation et non deux. Cela ne me fait pas peur, au contraire. J’en suis heureux »

AVENGEDINCHAINS

(#) Sujet: Re: OK Google ! T'es viré Sam 16 Fév - 15:35

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Fais ce que je dis mais pas ce que je fais. Je savais bien que les mots que je venais de prononcer, il avait du les entendre des centaines de fois, si ce n'est plus. Chaque chose en son temps. Mais quand on perd quelque chose de si important, on veut le retrouver le plus vite possible, quitte à merder sur le chemin de la convalescence. Et je ne voulais pas qu'il s'en veuille dans deux, cinq ou dix ans. Se remettre d'un tel traumatisme est long, très long et, sur l'échelle d'une vie, quelques semaines ne changeront rien. Prendre son mal en patience et tendre la main. Mais je connaissais assez Bonaventure pour savoir que ça ne faisait pas partie de ses qualités premières. Sauf que là, si on se lançait dans quoi que ce soit, j'avais besoin qu'il soit sur de lui, bien entendu, mais aussi de son corps, de ses capacités et surtout, qu'il ne pousse pas trop loin pour aller plus vite. Il risquait de se mettre en danger et nous aussi, en quelque sorte. La chute dans la douche de début de matinée n'allait pas lui laisser trop de séquelles, mis à part quelques bleus mais ça pouvait être dangereux. Debout, une casserole d'eau chaude, une faiblesse dans la jambe et il pouvait se faire beaucoup de mal. Sans parler de Louis qui avait toujours le don d'être dans mes pattes lorsque je prépare à dîner. Et puis, je connais Louis. Les moments de rangement, il connait, mais il a aussi la fâcheuse habitude de faire tomber des jouets par-ci, par-là et de les oublier. Il y avait énormément de choses à prendre en compte dans tout ça. Je n'arrive pas à croire qu'on aille si vite. Mais j'ai surtout l'impression qu'on a quatre ans de retard. Je regarde la brochure qu'il me tend et la parcourt rapidement du regard. Je savais qu'être père était important pour Bonaventure mais à ce point ? Je l'écoute et souris doucement. " Mon fils peut survivre à des murs roses avec des poupées et des barbies de partout tu sais " Bien entendu, je grossis les traits. Mais Louis n'en a rien à faire de la couleur des murs de sa chambre, des jouets qui s'y trouvent tant qu'il peut jouer, faire un peu de musique et tourner les pages de ses histoires préférées. Il n'est pas embêtant et il a été habitué à dormir un peu partout, à s'adapter à ce que les autres personnes ont ou n'ont pas. " Si tu es sûre de toi alors… D'accord " Que je souffle en glissant ma main sur sa joue et en l'embrassant tendrement. " D'accord pour poser quelques unes de nos affaires ici, pour se retrouver dès que l'on peut. D'accord pour voir où tout ça peut nous mener " sur la route du bonheur, il n'y a qu'une destination possible, il ne faut pas se voyer la face. Et cette destination me réchauffe le coeur et l'âme. " On se lance alors " Que je souffle en riant légèrement. J'en ai besoin, le répéter, l'intégrer. Je l'embrasse à nouveau, avec un peu plus de fougue, de passion, d'amour. " Aucun secret, aucun tabou. Nous trois contre le reste du monde " Que je conclus en fondant sur ses lèvres et les embrassant avec passion, avec tellement de fougue que je me glisse sur son corps, une nouvelle fois, pour être au plus proche de l'homme que j'aime.

(#) Sujet: Re: OK Google ! T'es viré