OK Google ! T'es viré

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Devenir parent, ça change énormément la vie et je ne peux pas dire le contraire. Quand Louis est arrivé, j'ai du changer tellement de choses dans mon rythme de vie, dans ma façon de faire. Les heures de sommeil sont d'autant plus importantes qu'elles se sont comptées sur les doigts d'une main pendant quelques temps. Jongler entre les couches, les biberons, les machines… quelle galère. Maintenant, c'est fini et je suis contente. Mon fils s'adapte bien et facilement à tout ce que la vie - ou moi - lui mettons sur le chemin. Il n'a beau avoir que deux ans, il n'en reste pas moins calme et posée. Il n'a rien de moi sur ce coup. Peut-être que son impulsivité se manifestera plus tard, qui sait. Je tentais tant bien que mal de protéger mon petit garçon de tout ça mais j'échouais terriblement. Et si Louis s'adapterait très bien à un nouveau retour en France, je refusais de briser le coeur de Bonaventure une nouvelle fois. J'avais tellement envie de le laisser en dehors de ces soucis mais je savais d'avance que je n'y arriverais pas. Il fallait que je lui dise tout, que je le mette au courant de mes soucis avec Maxime et de ce que je redoutais plus que tout : que le français m'attaque en justice pour kidnapping d'enfants. Mon avocat est bon mais on est jamais sure de rien. Même avec le meilleur avocat au monde, je pouvais mettre la garde de Louis et ça, ça serait impensable pour moi. Je crois que j'en deviendrais folle. Non, c'était sûr même. Si ça venait à arriver, j'en perdrais la raison. Je regarde Bonaventure droit dans les yeux et l'écoute. Il a de quoi se protéger juridiquement. Je n'en doute pas mais c'est d'un point de vue moral que j'ai un peu plus peur. Mon coeur bat un peu plus vite quand il dit que m'avoir laissé partir était une bêtise. Peut-être. Mais nous ne sommes surs de rien. Et je préférais partir comme cela que d'imaginer ce que ma vie pourrait être si tout avait été différent. Ses lèvres sur les miennes, c'est comme si je me rendais compte que j'ai besoin de lui. J'ai besoin de ce jeune homme à mes côtés pour ne pas perdre pieds. " J'ai peur, tu sais… " Peur qu'on m'enlève mon fils, qu'on me force à retourner en France pour X ou Y raisons. Je ne sais même pas comment on a pu passer la frontière sans trop de soucis vu le guignol qui est à la tête du pays. Je suis afghane et mon fils est français. On fait un sacré duo, non ? " Mais je suis pas capable de rester loin de toi trop longtemps. Pas en habitant si proche l'un de l'autre " Je suis toujours attirée à lui, comme un aimant. Pour ne pas dire que je suis attirée par lui, bien entendu. " C'est le destin qu'on se retrouve dans la même ville " Paris ne m'en a jamais parlé et j'étais persuadée qu'il était toujours sur New Haven. " Et j'ai décidé d'arrêter de combattre le destin " Que je souffle en embrassant le jeune Weasley, me collant à lui. Un baiser fougueux, passionné comme ceux dont nous avions le secret. Mon visage au dessus du sien, je lui souris et souffle doucement " Je pense pas que je pourrais être heureuse en m'éloignant de toi " Et je deviendrais folle de le savoir avec une autre femme ou autre. Complètement folle ! Et à peine ces mots échangés, je l'embrassais à nouveau, me glissant au plus proche de lui.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]J'ai l'impression d'être comme ces vampires increvables dans The Originals. J'ai l'impression que lorsque l'on s'est séparé avec Bonaventure il y a quelques années de ça, il m'a planté un pieu en plein coeur. Seulement, ça ne m'a pas tué, juste anéantie, rendue amorphe. Je ne dis pas que Maxime n'a pas compté, qu'il a été une erreur mais ce n'est pas pareil. Parce que dès que j'ai revu Bonaventure, que ses yeux se sont posés sur moi, c'est comme si je me réveillais de ce long sommeil. Il avait enfin retiré ce bout de bois qui m'empêchait de vivre. Et là, je revis. Ses mots pensent chacun de mes maux et mon regard sur lui n'est qu'amour et passion. Je m'en veux de l'avoir fait souffrir à l'époque. D'avoir démarré au quart de tour plutôt que de prendre soin de moi, de reprendre ma vie ensemble. Et là, je revenais avec mes soucis, mes peurs et tout ce qui va avec. " J'ai l'impression de n'apporter que de mauvaises choses dans ta vie Bona… " Que je souffle avant de lui avouer que j'en ai assez de combattre le destin. On est fait pour être ensemble mais est-ce qu'on ne va pas se déchirer une fois encore ? C'est si difficile. Il y a tellement à prendre en compte et je n'arrive pas à me concentrer. " C'est donc ça. Je suis une sorcière et j'apporte la mauvaise augure " Que je souffle en riant légèrement entre deux doux baisers qui deviennent bien plus enflammés alors que je suis si proche de lui. Les yeux fermés, mes mains rencontrent son torse, ce corps qui m'a tellement manqué. Je soupire doucement et rouvre les yeux après ses quelques mots et ce léger baiser qui ne me satisfait qu'à moitié. " Louis dort paisiblement " Que je souffle en posant le babyphone contre mon oreille, entendant la douce respiration de mon fils. Je repose le babyphone sur la table de nuit de Bonaventure et l'embrasse doucement à nouveau, me mettant à califourchon sur lui. Je me redresse, l'obligeant à lâcher mon visage et d'un coup de mains habiles, j'ôte ma robe, que je laisse tomber sur le fauteuil du jeune homme. " Je ne me suis jamais sentie aussi vivante que sous tes mains " Que je lance, prenant possession de ses lèvres pour un baiser fougueux. Et quand je quitte ses lèvres, c'est pour me pencher un peu plus vers lui, près de son oreille et souffler " Je peux me rhabiller s'il faut mais j'ai plutôt envie que tu m'ôtes ce qu'il me reste… J'en rêve depuis qu'on s'est croisé l'autre fois, au cabinet " Que je souffle alors que mes mains glissent sur son torse, se frayant un chemin sous son t-shirt. Je ne sais pas ce que son handicap l'empêche - ou pas - de faire. Et je suis prête à l'écouter me guider, tout comme j'ai pu le faire lors de nos premières relations, à cause de mon handicap. Je ne veux que lui et je prie le bon Dieu pour que tout se passe bien et que Louis dorme encore deux bonnes heures.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Chacun des mots de Bonaventure était comment un pansement, comme un baume. Je lui ai apporté plus que de mauvaises choses. C'est ce qu'il dit. Mais j'ai un peu de mal à y croire. Dans l'immédiat, j'ai du mal. Je n'y crois pas. Ces mots, j'aurais rêvé les entendre il y a des années de ça. J'aurais rêvé qu'on se dise les choses comme elles sont à l'époque. Mais on avait pas la maturité qui allait avec. Et nous avions peut-être peur de tout ce qu'une relation impliquait. Les années ont passé et on est à nouveau accroché l'un à l'autre. Je suis incapable de me détacher de lui alors qu'il le faudrait peut-être. Ou pas. Je n'y arrive pas. Et je ne le veux pas. J'embrasse sa joue puis sa bouche du bout des lèvres, soufflant à voix basse " Tu n'es pas un poids dans mon quotidien " Parce que ces mots sont marqués dans mon coeur. Je ne veux pas qu'il croit ça. Nous avions quelque chose il y a des années, une relation qui n'a pas tenu au premier obstacle et c'est ainsi. Aujourd'hui, on est différent, tout est différent. Et peut-être que c'est pour le mieux. J'en suis persuadée.

Je le sais.

Et je ne mets pas bien longtemps à me glisser sur lui, à l'embrasser, à tenter de rattraper tous ces moments que l'on a perdu. Ils sont irrattrapables, je le sais. Alors je veux que les prochains moments ne soient que plus forts. Il ne veut plus se cacher, moi non plus. Je souris quand il dit qu'il a l'impression d'être dans un rêve et qu'il ne veut plus se réveiller. Bonaventure et ses mots, c'est définitivement quelque chose. " Moi aussi Bona… " Que je souffle en fermant les yeux, soupirant doucement alors que ses lèvres s'approchent de mon corps, de ma poitrine pour être plus précise. Je l'aime. Je l'ai toujours aimé et je l'aimerais toujours. Putain ! Je penche la tête en arrière, ce qui a pour conséquence de tendre la peau de mon cou. Et de ma poitrine, la rendant encore plus sensible. Qu'a-t-il à m'avouer ? Je me redresse un peu, baissant le visage pour le regarder et l'écoute. Un sourire se dessine sur mon visage. " On saura prendre du plaisir sans acrobaties… Je crois en nous " Que je souffle entre deux gémissements, sa langue jouant avec les parties les plus sensibles de mon corps. C'est magique. Magnifique. Je n'ai pas besoin de le guider, de lui dire quoi faire. Il sait. Il me connait. Et j'aime ça plus que tout au monde. Je glisse mes mains sous son menton pour le détourner de ma poitrine et je plonge mon regard dans le sien. Je mordille ma lève inférieure en voyant ses yeux, le désir que l'on peut lire dedans. Je passe mes mains sous son t-shirt et lui enlève rapidement. Je le découvre à nouveau. Des yeux. Puis avec les mains. Je me penche pour l'embrasser, frôlant son torse du bout des seins. " C'est toi qui guide. Je ne veux pas te demander cent fois si ça va, je crois que j'oublierais de toute façon " Que je souffle doucement. J'oublierais, pas parce que je m'en fiche mais bel et bien parce que je serais trop prise dans tout ça, dans ce rapport, dans l'amour qui circule entre nous. Je passe mes mains sur son bas ventre et frissonne quand je bouge légèrement et sens l'effet que je lui fais. Il n'a pas idée de ce qu'il se passe dans mes sous-vêtement non plus. J'aurais peut-être garder ma prothèse, pour plus de facilité. Mais je voulais me montrer nue face à lui, sans artifice. Je ne mets tout de même pas bien longtemps pour lui retirer ses derniers vêtements. Il ne me reste plus que ma culotte. Tout va si vite et je pris que mon fils dorme encore bien longtemps. Qu'il ne m'entende pas. Parce que je respire fort, gémis en soupire à chaque fois que la main, les lèvres ou les yeux de Bonaventure se posent sur moi. Je ne suis plus maitresse de rien. Je suis sienne. Pour toujours et à jamais.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Je le regarde et souris doucement. " Deal " Quatre lettres qui voulaient tout dire. Je n'étais pas celle qui apportait les malheurs dans la vie de Bonaventure et il n'était pas un poids dans mon quotidien. Ce petit mot scellé ce sujet avec beauté et simplement. Il nous liait un peu plus. Et j'étais prête à signer des centaines de contrats de ce genre avec Bonaventure pour que tout marche entre nous. Je le voulais à mes côtés. Et aux côtés de Louis aussi, bien entendu. Il le sait, je ne lui ai pas caché la chose. S'il me veut, s'il m'accepte, c'est avec ma petite tête blonde. Et je sais bien que ça ne sert à rien que je perde mon temps à lui dire parce qu'il l'a déjà accepté. Après tout, il aurait pu me renvoyer chez moi quand je lui ai parlé d'embêter Paris pour emmener Louis ici. Il aurait pu monter le mur qui nous séparerait pour toujours. Mais il ne l'a pas fait. Parce qu'il nous accepte tous les deux. Robe. Soutien gorge. T-shirt. Il ne nous reste plus grand chose sur nous et je sais que tout peut aller très vite dès maintenant. J'en ai envie mais je ne veux pas qu'il se fasse mal, qu'il aille mal, qu'il ne pense pas à la douleur qu'il pourra ressentir ici et là. Ça pourrait être mauvais pour lui. Surtout aussi peu de temps après une chute. Mais il va très bien. Il le dit lui même et qu'est-ce que je peux dire contre ça ? Rien. Et au lieu de parler, je lui retire les derniers vêtements qu'il lui reste. Il est nu. Ses mains sur mon corps. Ses doigts qui glissent sous le dernier tissu que j'ai sur le corps et je ne peux pas retenir mes gémissements plus longtemps. J'espère que j'ai bien fermé toutes les portes putain. Parce que là, plutôt mourir que de me lever et vérifier. Pitié Louis, dort. Et il faut que je m'enlève ces pensées de la tête. Je t'aime fiston mais on se revoit plus tard. Je ris à sa remarque et l'embrasse tendrement. " C'est que du tissu tu sais " Que je souffle en mordillant sa lèvre inférieure, ne le quittant pas du regard. Il peut la déchirer. Et je crois que j'ai très envie qu'il la déchire et l'envoie valser à l'autre bout de la pièce. Ma robe est assez longue, on ne verra pas que je ne porte pas de bas de sous-vêtements… Je me penche pour embrasser la ligne de sa mâchoire et arriver à son oreille. Je frissonne alors que je bouge mon bassin contre le sien. " Arrache là " Je mords doucement son épaule et souffle quelques mots " Arrache là ou je continue ce petit cinéma aussi longtemps que je le peux " Soufflais-je en faisant de léger mouvement de haut en bas, ma culotte contre sa masculinité. J'avais été plus rapide, plus habile que lui pour tout lui retirer. Et j'étais presque fière de moi. Je n'allais pas tenir longtemps dans ce petit jeu. J'allais l'arracher moi même putain !

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Je me connais et je sais que je suis incapable de rester trop loin de Bonaventure. J'ai essayé. Bien sûr que j'ai essayé ! Et pourtant, j'ai sauté dans ma voiture quand j'ai reçu son SMS. J'ai laissé mon fils à la crèche pour voler au secours de mon ex petit ami. Est-ce que ça fait de moi une mauvaise mère ? Certains diront que oui mais j'ai privilégié le sommeil de mon fils, c'est quelque chose non ? Surtout après la nuit qu'il a eu. Et maintenant qu'il dort, j'espère qu'il ne va pas se lever avant un bon bout de temps. Je ne sais pas si c'est l'idée du siècle, parce qu'il ne voudra surement pas dormir ce soir ou cette après-midi mais c'est la meilleure chose qui ait pu arriver à ce moment même. Je galèrerais ce soir, ce n'est pas bien grave. Je suis prête à galérer tous les soirs de la semaine pour passer un bon moment avec Bonaventure. Et quel moment. Ses doigts qui glissent sur ma peau, mon coeur qui rate un battement toutes les trente secondes. À chacun de ses soupirs, je me sens mourir un peu plus. Mais mourir de bonheur, bien entendu. Mon coeur a été brisé, il l'a brisé mais là, ses lèvres sur ma poitrine, ses mains sur mon dos, c'est comme s'il recollait tout, si j'étais enfin là où je devais me trouver. C'est comme ça que je me sens avec Bonaventure : à la maison. Alors forcément, je suis prête à prendre des tas de risques s'il veut bien les prendre avec moi. Je veux qu'on soit sur la même longueur d'onde tous les deux et on l'est. Pas de surprise là dessus. Je n'ai même pas de surprise quand j'entends ma culotte craquer en un claquement de doigts. Il a de la force dans les mains, et pas que. Ça me fait carrément frissonner et je soupire doucement en le voyant lancer le bout de tissu plus loin. Adieu joli petit sous-vêtement. Ça ne deviendra pas une habitude - sinon je vais devoir aller travailler sans sous-vêtements - mais ça me procure une énergie toute différente. Et c'en est que meilleur, vraiment meilleur. Je me laisse guider par Bonaventure, je le laisse prendre les commandes et étouffe un gémissement alors que mes doigts s'enfoncent dans ses épaules. Je bouge légèrement, de haut en bas, glisse et remonte, grognant quelque peu alors que j'entends sa voix. Le mélange parfait. Je suis incapable de parler et je l'embrasse pour le faire taire. Quelques secondes parce que je perds de l'amplitude dans cette position. Il reprend possession de ma poitrine et je ne gémis que plus fort à chaque mouvement de langues, de dents. Je me sens partir, m'envoler, prendre mon pied comme jamais. C'est comme si je n'avais pas ressenti ça depuis des années lumières. Le sexe avec Maxime était bien mais nulle à côté de ce moment charnel que nous partageons. " Je suis pas sûre de tenir encore bien longtemps comme ça Bona " Que je souffle en glissant ma main sous son menton pour croiser son regard. Je le sens. Et je préfère le prévenir. L'orgasme pointe le bout de son nez et la vague qui va arriver risque de me ravager et bien comme il faut.