Un client pas si ordinaire

 L'esprit de méfiance nous fait croire que tout le monde est capable de nous tromper. .

Winifred marchait d’un pas sûr dans les couloirs du club. Ce soir, un de ses clients habituels, un homme d’affaires, avait décidé de parrainer un ami et il l’avait choisi, elle, entre toute, pour s’occuper de lui. Pour cela, il n’avait pas hésité un seul instant à débourser une sacrée somme pour s’assurer que son ami soit bien traité entre les murs du salon VIP qu’il avait loué pour l’occasion. La jolie blonde était habillée d’une tenue d’infirmière, à savoir petite bottine noire, longue veste blanche qui lui arrivait à mi-cuisse. En dessous, elle portait une mini-jupe ainsi qu’une chemise blanche qui moulait à la perfection sa poitrine. Autour de son cou, elle avait passé un stéthoscope. Elle n’avait pas trop compris pourquoi l’homme d’affaires lui avait demandé de s’habiller ainsi mais sûrement son ami avait un faible pour tout ce qui touchait au médical.

_ « Je viens chercher mon patient. Malone Maconahey ? » demandât-elle d’une voix sexy en s’approchant du seul homme présent dans le petit hall d’attente.

Ce hall permettait bien souvent au client, de faire leur choix parmi les différentes danseuses. Seuls les clients VIP connaissaient les particularités qu’offraient le club à savoir, pour ainsi dire, un réseau de prostitution. Winifred faisait partie du catalogue. La seule exigence : pas de baiser. Elle refusait d’être embrassée. Elle acceptait tout sauf cela.

_ « Je suis Winifred, votre cadeau de bienvenue de votre parrain » lui dit-elle en le prenant par la main pour le conduire vers leur salle privée.

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Winifred pouvait se vanter d’avoir des clients qui lui valaient presque des scrupules à prendre leur argent. Avec des corps pareils, elle serait prête à faire du bénévolat mais comme tout à chacun, elle avait besoin de fric pour survivre dans la jungle qu’était sa vie. Alors si elle pouvait au passage, prendre un peu de plaisir à sa besogne, pourquoi pas ? Elle n’avait aucune idée de quel genre de choses il allait lui réclamer mais qu’importe, elle obéirait, telle était sa fonction première.

_ « Un cadeau d’anniversaire ? Votre ami doit beaucoup tenir à vous pour vous offrir ce présent. Je ne suis pas donné surtout pour les conditions qu’il a exigé » minaudât-elle, séductrice.

Elle fit entrer son client dans un petit salon privé pour mieux le pousser sur la banquette et s’installer en face de lui, les jambes croisées.

_ « Avant toute chose, il y a des règles à respecter : l’usage du préservatif est obligatoire. Aucun baiser sur les lèvres. Si vous ne respectez pas ces deux seules et uniques règles, je m’occuperai moi-même de vous castrer avec les dents » lui dit-elle avec un sourire innocent avant de reprendre. « En attendant, pour tout le reste, je suis entièrement à votre disposition. Je peux être qui vous voulez, ce que vous voulez alors faites-vous plaisir »

Durant son petit laius, Winifred n’avait pas hésité à s’approcher de son client pour s’asseoir à califourchon sur ses cuisses. Elle aimait les contacts physiques surtout avec des hommes aussi beaux que lui. Elle espérait qu’une chose, c’est qu’il sache se servir de ce qu’il avait entre les jambes afin de rendre cette rencontre agréable.

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Les baisers appartenaient à sa vie privée et Winifred était intraitable sur le sujet. Le dernier client qui avait osé chercher à l’embrasser s’était vu ressorti du salon vip avec un beau coup de genou dans les bijoux de famille. Elle voulait bien tout supporter mais pas cette atteinte.

_ « Sage décision » répliquât-elle avec un sourire aguicheur.

Cet homme était beau, sexy et cela n’allait pas lui déplaire d’être payée pour lui donner du plaisir surtout si elle en prenait en même temps. Il était rare que ses clients lui donnent des orgasmes car la plupart voyait en elle qu’un joli cul à fourrer. C’était cru, vulgaire mais c’était sa vie. A son niveau Winifred s’en fichait complètement : c’était un boulot comme un autre. Son client réclamât une petite danse et elle hochât la tête en montant sur la petite estrade ronde. D’un petit claquement des mains, elle activât la musique. Une mélodie lente, sensuelle qui s’accordait à merveille avec les mouvements lascifs de son bassin. Winifred agrippât la pole dance pour mieux descendre sensuellement le long de celle-ci, ses hanches ondulant tandis que son regard bleu était braqué sur le client.

_ « J’ai oublié de vous dire mais vous pouvez m’appeler comme vous le souhaitez tout comme je peux jouer les femmes soumises en vous désignant par des sobriquets comme maitre, dieu, patron ou que sais-je. Vous êtes à la manœuvre a moins que vous préférez être dominé » lui indiquât-elle d’une voix séductrice.


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