Je te promet que tout irait bien ( Tomas)

Danika & Tomas

Je te promet que tout ira bien

J'allais récupérer assez vite ma veste sur un pas décidé alors que je partais le plus vite possible. Je me retournais une dernière fois et je voyais au loin les beaux parents de Tomas, je leur envoyais un regard noir. Je voulais tellement leur dire ce que je pensais, mais il valait mieux pour moi que je parte, enfin pour eux aussi car vu la colère dans laquel il venait de me mettre. Cette soirée avait si bien commencé, mes retrouvailles avec Tomas, ce magnifique collier qu'il venait de m'offrir pour Noël et surtout tout cet amour entre nous. Depuis ce weekend en amoureux je souhaitais qu'une seule chose le retrouver et cette soirée aurait dû être la nôtre, entamer une nouvelle année , la nôtre comme il disait si bien. Mais voilà, ses beaux-parents venaient gâcher cette soirée et je leur en voulais tellement, surtout quand je me rappelais des mots qu'ils avaient osé prononcer. La manière dont il m'avait vu, ce jugement, mais pour quoi je passais à leurs yeux alors que je ne souhaitais qu'une seule chose, rendre heureuse Tomas. Mais ce jugement remettait beaucoup de choses en question, j'étais comme ça, toujours me remettre en question et surtout les mots me faisaient beaucoup de mal. Je n'arrivais pas encore à former cette carapace autour de moi pour ne plus qu'on vienne m'atteindre de la sorte, mais non là j'avais tout pris en pleine face et je ne m'y étais pas du tout préparé.

Je me dirigeais vers l'extérieur en sortant mon téléphone, je voyais un message de Paris me demandant comment se passait la soirée, je lui avais dit que normalement ce soir je retrouvais Tomas et il était heureux pour moi car il savait très bien à quel point j'étais malheureusement depuis que je savais qu'Ivy était réveillée. Je venais lui répondre qu'on avait eu le droit à la visite des beaux parents Ivy et que ça c'était un peu mal passé. Il allait très bien comprendre à mon message que j'étais en colère. Mais cela faisait du bien de pouvoir dire ce que je pensais sur le message. Je voulais évacuer toute cette colère avant que Tomas n'arrive de peur d'être blessante dans mes mots, c'était ses beaux-parents quand même, ils avaient l'air d'avoir beaucoup d'influence. Le vent sur mon visage et surtout la neige qui commençait à tomber calmait cette colère. Je levais les yeux vers le ciel étoilé en rangeant mon téléphone, une soirée qui ne méritait pas d'être gâché de la sorte. J'aimais ce genre de paysage, la nuit, la neige et surtout ce ciel étoilé.

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Tomas avait laissé April derrière lui, non sans un pincement au cœur. Depuis l’enlèvement de sa fille, il peinait à la laisser sans surveillance au point qu’il avait décentralisé ses affaires pour travailler au manoir la plupart du temps. Ce soir, il la laissait même entre les bras d’un parfait inconnu qui même s’il lui avait fait bonne impression, était bien trop familier avec elle. Enfin, pour le moment, il avait plus urgent à penser. Danika devait avoir très mal vécu sa rencontre avec ses futurs ex-beau-parents. Tomas ne comprenait pas ce qui leur était passé par la tête ou plutôt comment avait-il pu être aussi naïf et aveugle à leur sujet. Sa veste à la main, il quitta la tente pour retrouver Danika. Elle était à quelques mètres devant lui, le visage levé vers le ciel. Il se vêtit de sa veste, la nuit était fraiche puis, il s’approcha d’elle jusqu’à l’étreindre, la collant contre son torse musclé. « Je suis désolé pour leurs propos. Nous savons tous les deux que tu ne méritais pas d’être traitée de la sorte. Je suis vraiment désolé. J’avais imaginé une toute autre soirée pour fêter la nouvelle année »soupirait-il en déposant un baiser au creux de son cou, ses bras la serrant un peu plus entre ses bras comme pour lui offrir un abri en plein tempête. « Danika, tu es la meilleure chose qui me soit arrivée dans ma vie. Tu as tout révolutionné et je sais que c’est auprès de toi que je pourrais être heureux. Je t’aime tellement » murmurait-il avant de la faire tourner entre ses bras pour déposer un chaste baiser sur ses lèvres. La soirée pouvait peut-être, être encore rattrapée. Il voulait y croire car il refusait que le passage à la nouvelle année se fasse aussi tristement ou dans la colère. Cette année 2019 allait être la leur. « Allons-nous promener, tu veux bien ? Cela nous réchauffera en même temps » reprit-il avant de lancer un dernier coup d’œil en direction du chapiteau où sa fille était sûrement en train de danser à nouveau dans les bras de ce jeune homme sortit d’où il ne savait. Quand il repensait, Tomas voyait le bras de ce fameux Lev s’enrouler autour des épaules de sa fille. Hors de question que ce garçon ne lui mette la main dessus songeait-il avec agacement. Son attention se reporta sur Danika et il lui sourit avec tendresse et amour.

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Cette soirée n'était pas du tout tel que je l'avais imaginé c'était tout le contraire. Elle avait si bien commencé, me retrouver auprès de Tomas était tout ce que je demandais mais voilà que ses beaux-parents ou ex beau parents venaient tout gâcher et leurs paroles étaient tellement dures à entendre. Cela me rappelait quand j'étais jeune, cette agression cette nuit-là et surtout les mots qu'on avait pu avoir envers moi. Je n'arrivais pas à comprendre pourquoi on me prenait pour le genre de fille que je n'étais pas. Je sais qui j'étais, loin d'être une fille qui couchait avec la première venue, mais pourquoi je n'arrivais pas à faire bonne impression auprès des gens, j'étais toujours le vilain petit canard, à chaque fois que j'entendais ce genre de remarque je me remettais en question et ce n'étais pas bon. Cette situation était compliquée et je me demandais comment elle allait finir, bien ou mal. Est-ce que je devais avoir de l'espoir pour notre couple ou pas. Au début je savais très bien qu'il était marié, que cette petite idylle n'irait surement pas loin. Mais le temps avait passé et j'étais tombée amoureuse et surtout, je voulais faire partie de sa famille, le présenter à tout le monde comme mon petit ami, le seul et l'Unique. Je regardais le ciel en essayant de faire descendre cette colère jusqu'à sentir ses bras venir m'étreindre, je posais ma tête contre son torse en fermant les yeux. " Ils me jugent sans me connaitre alors que je ne leur ai rien fait. À moins qu'ils n'aiment pas te voir heureux. Je savais qu'un jour ça arriverait, dans cette ville je me fais que des ennemis et maintenant tes beaux parents me haïssent. " J'étais bien dans ses bras et une nouvelle peur était apparu, le perdre. Mes mains venaient rejoindre les siennes alors que je fermais les yeux, minuit n'était pas encore arrivé, j'espérais finir cette année beaucoup mieux. Ses paroles me faisaient avoir les larmes aux yeux et effaçaient toute cette colère et quiétude qui m'habitait. Je me retournais pour répondre à son baiser en croisant son regard. " Je t'aime tellement Tomas, tu es devenu si important pour moi. Je veux vivre avec toi et être heureuse auprès de toi, tous les jours. " Je sais que je prenais un risque en lui disant ça, il pourrait prendre peur, mais je devais le lui dire, je l'aimais et je voulais vivre avec lui. " Avec plaisir pour la petite promenade, tant que je suis auprès de toi c'est tout ce que je demande. Mais où est April?" Je regardais derrière lui sans la voir et pourtant il devait aller à la chercher, je ne comprenais pas. Ma main venait rejoindre la sienne pour entrelacer nos doigts, une balade en amoureux c'est tout ce que je voulais. On se dirigeait vers le petit parc en face du chapiteau. "Tomas... Tu vas vraiment demander le divorce? "

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Tomas aurait aimé pouvoir épargner Danika. Il aurait aimé pouvoir la protéger, de la soustraire à la méchanceté humaine mais il avait échoué. Ses beaux-parents l’avaient jugé, lui avaient manqué de respect et il s’en voulait éperdument. « Arrête, tout le monde ne te hait pas mon ange. Je ne cautionne aucunement leurs propos. Ils n’avaient pas à te parler ainsi ni même à porter le moindre jugement. Ils ne savent pas combien tu es une femme extraordinaire et combien je t’aime. Avant ce soir, je les estimais beaucoup mais plus maintenant. J’ignorais qu’ils étaient aussi… eh bien ainsi » soupira le grand blond tandis qu’il la serrait davantage dans ses bras pour lui témoigner tout son soutien. Dieu qu’il était amoureux d’elle. C’était fou combien il l’aimait. « Oublie les, ils n’en valent pas la peine et bientôt, ils ne feront plus partis de ma vie, de notre vie » ajoutait-il avant de la retourner dans ses bras afin de pouvoir l’embrasser. Il ressentait le besoin de la toucher, de l’embrasser comme pour retrouver un semblant de normalité, comme pour rendre à nouveau cette soirée magique. « Toi aussi, tu m’es importante » rétorquait-il avant de lui proposer d’aller se promener. Ils avaient besoin de s’aérer l’esprit, de prendre de la distance avec le lieu « du crime ». Bien entendu, Tomas n’était pas très rassuré à l’idée de laisser April derrière lui mais sa fille avait insisté pour rester à la soirée. « Elle a souhaité rester avec ce garçon. Il s’appelle Lev de ce que j’ai compris. Cela m’étonne un peu. Elle ne le connait pas, j’en suis presque certain et pourtant, elle a préféré rester à ses côtés alors qu’il y a encore quelques heures, je devais batailler pour qu’elle accepte de sortir du manoir » lui répondit-il alors que Danika venait de lui demander où était la jeune demoiselle. Tomas était un peu perdu, il n’arrivait pas vraiment à suivre April mais il ne voulait pas l’étouffer avec sa surprotection. L’adolescente avait le droit de voler de ses propres ailes et au fond de lui, il était tout de même content de ce changement. Main dans la main, ils se dirigeaient vers le petit parc. « Tu en doutes ? J’étais sérieux Danika. Je compte réellement demander le divorce. Je vais en parler avec Ivy. Cette situation n’a que trop duré. Maintenant qu’elle est réveillée, je ressens beaucoup moins de culpabilité. Elle va pouvoir profiter à nouveau de la vie et moi, je vais pouvoir penser à moi, mon bonheur. Il n’est pas auprès d’elle. Il ne l’a jamais été. Je ne veux pas me contenter d’un mariage sans amour. Tu m’as ouvert les yeux »

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Je ne croyais plus au conte de fées depuis bien longtemps et je sais qu'en sortant avec Tomas ça n'allait pas être facile, je l'avais choisi aussi en sortant avec un homme marié. Mais Tomas m'avait tapé dans les yeux, enfin avec le temps et maintenant j'étais totalement raide dingue de lui, sous son charme et amoureuse surtout. J'avais mis du temps pour lui offrir mon coeur de peur de souffrir à nouveau, mais il savait prendre soin de moi. Et même ce soir alors que ses beaux-parents m'avaient beaucoup de mal, il venait faire quelque chose que j'aimais beaucoup, enrouler ses bras autour de moi, il n'y avait pas meilleur endroit. "Après c'est normal qu'il ne m'aime pas, mais de là à me juger, ce n'ait pas facile. Tu exagères mon chéri, c'est l'amour qui te fait dire des bêtises, je ne vois pas en quoi je suis extraordinaire, je cherche juste à te rendre heureux et j'aime découvrir l'homme que tu deviens à mes côtés. " C'est vrai qu'avant il n'était pas forcément comme ça, normal quand on ne connaît pas l'amour, moi même je me redécouvrais auprès de lui. Je ferais tout pour ne pas penser à ce qu'ils m'avaient dit, je ne voulais surtout pas que cette soirée se termine sur cette note. Je me retournais pour le regarder, mes mains venaient se mettre autour de son cou en venant répondre à son baiser, comme quoi son simple contact pouvait me rendre la plus heureuse. J'aimais l'entendre me dire que j'étais importante, je faisais un grand sourire en le regardant. " Tu as de la chance que je ne sois pas trop jalouse, car je vais devoir te partager avec une autre petite brune. " Je parlais bien sûr d'April qui était en train de le rendre heureux aussi. En parlant d'elle je regardais derrière lui en me demandant où est-ce qu'elle était. "Ce jeune homme à faire un grand effet sur April, soit heureux pour elle, elle a récupéré le sourire. Elle est peut-être tombé sous son charme. Ce n'est pas facile de suivre une adolescente hein, les hormones y jouent beaucoup. " Je faisais un petit rire, alors là je savais qu'il allait encore plus s'inquiéter, mais oui les hommes avaient beaucoup effet sur une femme à cet âge-là. Tomas allait être encore plus protecteur et encore je n'osais pas aborder le sujet de sexe, là il serait devenu fou. Je gardais ma main dans la sienne en nous éloignant du chapiteau, je voulais me retrouver seule à seule avec lui sans que personne ne vienne nous déranger. J'étais rassuré de l'entendre me dire qu'il allait demander le divorce et me le confirmer surtout. Je voulais pouvoir me projeter avec lui dans l'avenir avec lui sans qu'Ivy plane au-dessus de nous, j'espère qu'elle allait accepter, tant que les papiers ne seront pas signés je serais en stress encore un peu. Je venais le regarder avec un grand sourire les étoiles dans les yeux. "Encore un peu de temps à tenir et tu seras entièrement à moi. La nouvelle année va être notre année comme tu dis. Tu as le droit d'être heureux toi aussi et libre surtout, enfin libre attention hein n'en profite pas pour aller draguer toutes les filles que tu croises. " Je continuais de sourire, j'aimais le charrier un peu pour ne plus penser à ce que ses beaux-parents avaient pu dire. " Tu es à moi maintenant. " On était dans le calme loin de tout le monde, rien que lui et moi, en tout cas j'étais la plus heureuse auprès de lui.

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Danika se mésestimait la plupart du temps et cela, Tomas l’avait bien remarqué. Elle partait du principe qu’elle était ordinaire voire qu’elle ne méritait aucun compliment. Et pourtant, si elle voyait la femme extraordinaire qu’elle était. « Je suis objectif quand je te dis que tu es une femme extraordinaire Danika. Tu t’es battue contre vents et marées pour devenir la femme que tu es. Je sais combien tu as souffert, combien les épreuves que tu as du traverser ont été difficiles et pourtant, tu continues d’avoir le cœur sur la main, de sourire aux autres avec douceur. C’est ta personnalité, ta façon d’être et c’est ce qui m’a séduit chez toi » lui dit-il avant de faire une légère pause dans ses propos. « Ils n’avaient pas le droit de te juger. Personne n’a le droit. S’estiment-ils au-dessus des autres ? La personne à incriminer dans toute cette histoire, c’est moi et non toi. Je suis l’homme marié, je suis leur genre, celui qui a trompé Ivy. Peut-être que s’ils avaient su la vérité sur notre mariage, ils n’auraient pas eu cette réaction. Je n’en sais rien mais dans tous les cas, ils n’avaient pas à te traiter de la sorte. Je ne veux pas que tu te remettes en question. Je te connais Danika et je sais que cela cogite là-dedans » poursuivit-il en lui indiquant sa tête. Tomas espérait vraiment que ses propos suffiraient à la rassurer et qu’elle n’irait pas s’imaginer que ses (ex)beaux-parents n’avaient fait que dresser un portrait réaliste de sa personne.

En attendant, son ange reprit des couleurs et surtout retrouvait le sourire. « Je pense que je vais pouvoir survivre à deux petits brunes » plaisantait-il, tout heureux de savoir que Danika, elle, acceptait complétement April à ses côtés. Il avait besoin de son soutien et de savoir que dans un avenir proche, les deux jeunes femmes pourraient cohabiter. Il ne se voyait pas en abandonner l’une ou l’autre. L’avocat savait que s’il devait faire un choix, il ne pourrait trahir la confiance de l’adolescente même si cela signifiait en l’occurrence, sacrifier son propre bonheur. Danika était la femme de sa vie, il en avait la certitude. « Arrête, je ne veux rien savoir… April est trop jeune pour avoir un petit-ami et puis, elle ne le connait même pas. On ne peut pas tomber sous le charme de quelqu’un aussi rapidement » grommelait-il en papa ours. Maintenant, il comprenait combien Paris n’avait pas tort de surveiller sa fille de six ans. A sa place, Tomas serait sûrement encore plus protecteur. « Tu crois que cela existe encore, les ceintures de chasteté ? Peut-être qu’il serait bien que je parle sexualité avec elle… ou plutôt, peut-être que tu pourrais en parler avec elle ? Après tout, une femme est plus à même de conseiller une autre femme ? » demandait-il avec une petite grimace, assez gêné d’associer April et sexualité dans la même phrase.

Enfin, Tomas allait devoir se faire une raison. Au moins, la perspective d’avoir un réel avenir avec Danika lui redonna le sourire. « Il n’y a qu’une jeune femme que je désire draguer et elle est à mon bras. Et toi ? maintenant que je vais être libre, est-ce que je vais toujours t’intéresser ou est-ce que tu vas me trouver banal ? » la taquinait-il en retour avant de s’arrêter de marcher pour mieux l’attirer dans ses bras. « Et toi, tu es à moi » murmura-t-il avant de l’embrasser passionnément.

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J'avais toujours été ainsi, me remettre en question et toujours me sous-estimé et je n'arrivais pas à battre ce mauvais caractère en moi. Paris était la forte tête, Malone celui qui se fichait un peu de tout et et les deux autres eux étaient trop jeunes pour se prendre autant la tête que moi. Et moi de mon côté je voulais faire le bien autour de moi et quand je n'y arrivais pas je me remettais en question et entendre ses paroles de la part d'inconnu était blessant. J'écoutais les paroles de Tomas et je devais tout faire pour le croire lui et non les autres. Je rougissais à chaque parole qu'il disait et pourtant je sais que si je m'étais battu c'était surtout parce que je n'étais jamais toute seule, autour de moi j'avais toujours eu mes frères, ma soeur et depuis peu Tomas qui était devenu une personne tellement importante pour moi, heureusement qu'il était là. Je faisais un petit sourire alors qu'il venait me dire que ça cogitait dans ma tête et il avait raison, j'étais quelqu'un qui pendait beaucoup trop et il commençait à bien me connaitre. " Ce n'est pas juste, tu me connais que trop bien ce n'est vraiment pas normal. Mais tu sais si je suis devenu ce genre de femme c'est parce que j'avais toujours quelqu'un pour me soutenir autour de moi, mes frères, ma soeur et surtout toi. Tomas tu es devenu important dans ma vie, tu ne peux pas imaginer à quel point et encore une fois tes paroles ont beaucoup d'impact sur moi. Ils n'avaient pas le droit de te parler comme ça aussi, tu n'y peuvent rien, tu es dans une situation qui n'est pas facile et je te rappelle que l'amour ne se contrôle pas, tu n'as pas vu venir tes sentiments quand on s'est rencontré. Tu n'as rien à te reprocher Tomas. " Il me connaissait que trop bien, dans ma tête sa cogitait tout le temps surtout quand mes sentiments étaient fort. Je ne voulais pas perdre Tomas et souvent je cogitais sur notre situation, hors de question de le perdre.

Tomas était vraiment important pour moi et même dans ce genre de moment il arrivait à me rendre le sourire, le moindre contact avec lui et j'étais heureuse. J'étais si bien dans ses bras, je ne pouvais pas faire autrement que retrouver le sourire. "Oula ne sous estime pas les brunes. " Je faisais un petit sourire en coin, c'est vrai que nous les femmes ont été douer pour rendre dingues les hommes, même ceux qu'on aimait. Je ferais tout en tout cas pour que tous les trois on soit heureux et qu'April puisse prendre une place auprès de Tomas, elle devait apprendre à lui faire confiance. Tomas me faisait trop rire, le voir prendre ce rôle de père paniqué était vraiment attendrissant de sa part. " Elle n'est pas trop jeune pour avoir un petit ami, c'est dans ses âges tu sais. Après ne t'enflamme pas, elle ne va pas se marier avec demain. " Je continuais de rire, ce rôle lui allait bien , je découvrais une autre facette de lui que j'aimais beaucoup. Je partais même en fou rire alors qu'il parlait de ceinture de chasteté avant de me calmer au bout de quelques minutes. " Alors déjà ça n'existe plus ce genre de ceinture et je pense qu'elle refusera d'en avoir une. Ensuite oui je peux tenter d'avoir une discussion à propos de ce sujet, mais pas tout de suite. Elle va avoir peur que je sois là juste pour lui poser plein de questions. Il faut qu'elle apprenne à me faire confiance avant. " Je venais déposer un baiser sur sa joue avec un petit sourire. " Ce rôle de père te va super bien, j'aime découvrir cette nouvelle facette de toi. "

J'espérais qu'April aurait vite confiance en moi pour qu'elle puisse apprendre à se confier. Mais pour le moment je profitais surtout de Tomas comme quoi il était entièrement à moi et qu'il ne fallait pas qu'il en profite pour draguer d'autres filles. " Hum je ne sais pas, maintenant que tu es libre et peut-être trop banal d'un coup. J'aime l'inaccessible tu sais. " Je faisais un sourire en coin, bien sûr que ce n'était pas vrai, aucun autre homme ne pourrait m'intéresser, c'était le seul que je voulais dans ma vie, mais autant le charrier un peu. Je me retrouvais contre lui en le regardant dans les yeux. " A toi prouve-le-moi. " Je venais répondre à son baiser en venant enrouler mes bras autour de son baiser pour intensifier le baiser. Cela m'avait manqué de l'embrasser ainsi, on était loin de tout le monde, personne pour nous déranger. Je prolongeais le baiser en venant déposer des baisers dans son cou en me rapprochant de son oreille. "Tu m'as manqué tu sais. " Je ne faisais même pas attention à l'heure qu'il était minuit approchait, j'étais dans ma bulle avec lui.

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Tomas eut un petit rire aux propos de Danika. « Mon ange, au contraire, j’adore l’idée de te connaître. J’aime être proche de toi, de savoir ce que tu penses ou si malgré le fait que tu souries, tu ne sois pas heureuse. Je veux tout connaître de toi, tout vivre également, le pire comme le meilleur. J’ai beau avoir été marié, je n’ai jamais connu ce qu’est être en couple, réellement » lui dit-il avec honnêteté. Tomas ignorait ce que cela voulait dire de se réveiller auprès de l’être aimé, de partager des moments de vie à deux. Il avait eu un aperçu quand ils étaient partis en week-end mais qu’est-ce que deux jours face au restant de votre vie ? C’était trop peu. L’avocat voulait vivre cet amour au grand jour, il voulait pouvoir aller au cinéma, au restaurant, se coucher à ses côtés. En fait, il avait envie de vivre tout ce que sa sœur avait pu expérimenter auprès de Paris. En somme, il ne souhaitait qu’une chose : pouvoir aimer Danika librement. « Je sais que techniquement je n’ai rien à me reprocher pour en revenir à cette histoire. C’est juste que j’aurais aimé pouvoir me réjouir complétement du réveil d’Ivy mais cela m’est impossible. J’ai eu peur que ce réveil ne vienne se mettre entre nous et plus j’y repense et plus j’ai l’impression d’être une horrible personne. Cela a joué sur mon silence de ces derniers jours. Comment aurais-tu pu m’aimer en sachant que je ne souhaitais pas le réveil d’une femme plongée dans le coma » dit-il en confiant la raison principale de son mal être récent.

April était une autre source de stress car si Tomas admettait qu’il avait été rassuré de la savoir enfermée à la maison, il ne l’était plus vraiment depuis qu’il l’avait vu danser et rigoler avec un parfait inconnu. Où était sa fille incapable de sortir sans angoisser ? Cet homme avait-il drogué son petit cœur ? La surprotection du père frôlait la paranoïa mais heureusement, Danika était là pour le ramener bien gentiment sur Terre. « Encore heureux ! Je ne veux pas être grand-père aussi jeune » grommelait-il alors qu’elle poursuivait, se moquant gentiment de lui. « J’ai l’impression d’être qu’un idiot incapable d’arrêter d’angoisser. Je sais ce que les hommes attendent des femmes et je ne veux pas qu’elle tombe entre les bras du premier venu qui serait soi-disant gentil avec elle. En tout cas je te remercie de m’aider, tu es un véritable ange gardien pour nous deux » lui dit-il en lui souriant amoureusement.

« J’y crois pas ! Elle ose me le dire en face » rigolait-il de bon cœur alors qu’elle le charriait sur cette histoire d’homme trop banal. « D’accord donc si je comprends bien, je dois trouver rapidement une autre femme avec qui sortir afin d’être à nouveau inaccessible à tes yeux. Voyons voir, y a-t-il une demoiselle de célibataire dans ce parc ? » s’amusait-il à chercher en se tournant dans tous les sens. Tomas l’attira toutefois bien vite entre ses bras pour l’embrasser langoureusement. « Humm te le prouver ? J’ai bien une idée de la manière dont je dois m’y prendre mais nous sommes dans un lieu public » lui dit-il, un peu canaille sur les bords. Un frisson lui parcourait l’échine alors qu’elle venait de déposer un baiser au creux de son cou et murmurer ses paroles à son oreille. « Toi aussi, vraiment beaucoup » murmura-t-il à son tour avant de capturer ses lèvres dans un baiser passionné tandis que ses mains se glissaient dans son dos jusqu’à atteindre la cambrure de ses reins.

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Je souhaitais tellement prendre des vacances, partir loin d'ici avec Tomas et April bien sûr, je me rendais compte que Tomas était fatigué par toute cette fatigue et surtout il devenait père un peu trop inquiet pour sa fille. Normalement on apprenait à gérer les inquiétudes petit à petit en commençant par la naissance, alors que lui il avait dû apprendre à gérer une adolescente de 18 ans et donc des inquiétudes un peu plus importantes. " Je pense qu'April est quelqu'un qui est mure pour son âge et donc qui fera attention, tu ne seras pas tout de suite grand-père. " Et avant tout ça serait bien qu'il ait d'enfant, sinon il allait me faire une crise cardiaque le pauvre. J'arrêtais de sourire alors qu'il se traitait d'idiot, encore un point commun, ont ses sous-estimait tous les deux. " Tu n'es pas un idiot mon coeur, tu es juste un père qui s'inquiète pour sa fille et c'est totalement normal et je dois te dire que ça ne va pas s'arrêter tout de suite. Mais oui , je serais toujours là pour te soutenir toi et April, je suis heureux de vous compter dans ma vie. " Un bon père avait pour rôle de s'inquiéter pour ses enfants et Tomas allait devoir s'y habiter.

En tout cas il me faisait bien rire alors qu'on se charriait et ça faisait tellement de rire autant . J'aimais le provoquer un peu, ça servait à faire vivre cette flamme en nous et Tomas en faisant de même. " Mince alors il n'y a personne d'autre dans le parc que moi, quel dommage, je vais devoir me comber d'un homme banal, extrêmement sexy, avec un sourire ravageur et surtout qui a réussi à voler mon coeur. " Je faisais un sourire en coin alors que je voulais voir comment il allait faire pour me donner cette preuve. " Ah bon est en quoi est-ce un problème? nous sommes seuls non? " Je faisais un petit sourire en coin alors que je répondais à chacun de ses baisers alors que je frisonnais d'être si proche de lui et surtout de sentir ses baisers. Je rendais le baiser beaucoup plus fougueux alors que je sentais ses mains se glisser au creux de mes reins. On était peut-être à l'extérieur, mais j'avais cette envie en moi qui naissait et je voulais profiter de ce moment avec lui, ses mains, ses baisers, son corps, tout m'avait tellement manqué. " Tu penses qu'on a combien de temps devant nous avant que tu ne ramènes April au manoir? " Je croisais son regard en faisant un sourire en coin.

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Etre un père qui s’inquiète. Tomas n’avait jamais pensé le devenir. Il s’était imaginé que tôt ou tard, Ivy et lui auraient des enfants plus pour entrer dans la norme que par réel désir de fonder une famille ensemble. Le grand blond s’était toujours demandé s’il arriverait à aimer un enfant aux vues de son passé. On ne lui avait jamais appris ce qu’était la tendresse. Il était trop jeune pour garder en mémoire ses moments avec sa mère. Le seul repère qu’il avait, était ses grands-parents et on ne peut pas dire qu’ils avaient été un modèle d’amour. Pourtant, April avait su réveiller quelque chose d’enfoui en lui. Elle l’avait doté d’un instinct paternel exacerbé sûrement parce qu’il connaissait son passé et souhaitait à présent qu’elle coule des jours heureux. « Elle a vraiment hâte de pouvoir faire ta connaissance. Cette soirée, le cadeau, tout cela, c’était son idée. Elle voulait que son père soit heureux et elle a comprit que cela ne pouvait être qu’avec toi. J’espère qu’elle n’apprendra jamais que ceux qui ont failli être ses grands-parents, ne voulaient pas d’elle. Elle en serait dévastée » soupirait-il.

L’heure n’était toutefois pas à la morosité et le couple s’amusa bien vite à se charrier et à se taquiner. « Quelle misère pour toi. Franchement, je te plains. Devoir te contenter de moi si possible pour le restant de tes jours. C’est vraiment désastreux » plaisantait-il avant qu’elle ne s’encanaille à lui demander une preuve. Tomas n’était pas idiot, il avait très rapidement compris ce qu’elle avait derrière la tête et si cela n’avait pas été le cas, ses baisers auraient achevé le travail. « Mademoiselle Maconahey, on vous a déjà dit que vous êtes une très vilaine fille ? L’exhibitionnisme est puni par la loi mais ne t’inquiète pas, j’adore jouer à être ton avocat » lui dit-il tandis que ses mains, qui se trouvaient au creux de ses reins, remontaient légèrement sa robe sur ses jambes. « Une petite heure ? Je ne veux pas trop la laisser seule » répondit-il. Une petite heure, cela leur laissait suffisamment de temps pour ce qu’ils avaient en tête. « On ferait bien de retourner au parking… j’ai une voiture très confortable et surtout, nous pourrons mettre un peu de chauffage. Tu vois, j’ai à cœur ta santé » la taquinait-il avant de tout simplement, se reculer pour mieux la soulever en travers de son épaule comme un homme des cavernes. Après tout, commencer l’année sur une touche de folie n’était pas désagréable en soi.