Ah les femmes ...

« Si l'amour était simple cela se saurait ! » Et vu ce que lui racontait Bonventure, cela ne semblait pas du tout simple dans sa vie. Mais son ami avait fait un choix et Oleg était à 100% d'accord avec lui. L'amour méritait qu'on se batte pour le faire vivre. Malgré son air bourru et des fois un peu solitaire, l'ambition la plus importante pour oleg était de rencontrer l'amour et de fonder une famille comme avaient pu le faire ses propres parents. Et evidemment, avec son métier, cela n'était pas évident. Mais il ne lâchait pas l'affaire et il ne pouvait que comprendre l'envie de Bonaventure de se battre pour garder celle qu'il aimait. « Tu as bien raison et tu sais que sur ce terrain là, je te soutiens » Ils avaient la même vision des choses de ce côté là. Oleg lui n'avait jamais eut de chance en amour. Il n'avait pas rencontré encore une femme qui le fasse vibrer et pour qui il ait envie de se battre. Cela était sur le point de changer avec Krystal mais cela le terrifiait et c'était certainement pour cela qu'il n'avait pas encore eut de vraie discussion avec la jeune femme. « Je sais mais en même temps j'ai un peu peur de sa réponse. » C'était trop rapide et il avait peur; « Je sais que je suis un peu trop sentimental et tu sais à quel point, je désire rencontrer la femme de ma vie. Et j'ai l'impression que Krystal pourrait l'être. Je pense à elle tout le temps, j'ai juste envie d'être avec elle alors que je ne connais rien de sa vie. » C'était incroyable. Et il ne comprenait rien de ce qu'il lui arrivait. « Elle a pas vraiment encore l'enfant vu qu'il est pas né. J'en sais rien du tout. J'ai toujours rêvé de fonder une famille mais pas forcément comme cela. »

« Et tu l'aura toujours quoi que tu fasses ! » C'était à cela que servait les amis. Evidemment si un jour Bonaventure tuait quelqu'un ou cambriolait une banque, ce n'était pas sûr qu'Oleg le suive mais il doutait que le métisse puisse faire ce genre de choses. C'était un mec droit et intègre aux yeux du russe. Ils avaient toujours gardé le contact et c'était pour lui qu'Oleg avait acheté un téléphone portable. D'ailleurs, c'était la seule personne qu'il appelait avec et très souvent, il oubliait le mobile dans sa caravane, des fois pendant plusieurs jours. Mais ça, Bonaventure le savait et il ne lui en tenait jamais rigueur. Mais cela faisait drôlement plaisir de parler de vive voix et de pouvoir faire des soirées entre mecs. Cela permettait à Oleg de sortir un peu de son cercle familial et surtout, il avait l'impression que plusieurs Zirkov n'appréciaient pas beaucoup Krystal. « C'est ce que je ressens, j'ai jamais ressentit cela pour personne d'autre. Je comprend pas ce qu'il m'arrive. Tu m'aurais vu dans le bureau de mon père hier faire en sorte qu'on reste ici un mois de plus. » Il ne se reconnaissait plus lui même et ses soeurs avaient très bien vu qu'il y avait quelque chose et elles n'avaient pas mit longtemps pour comprendre d'où venait la bonne humeur de leur aîné mais cela n'était pas du goût de tout le monde mais il comptait bien se battre pour cette histoire. Il avait gagné un mois de sursis avec l'acceptation de son père mais c'était loin d'être gagner. Bonaventure lui posa alors une question à laquelle il n'avait pas besoin de réfléchir. Le cirque c'était sa vie et même s'il ressentait des choses incroyables pour Krystal et cet enfant à venir, il ne pouvait pas imaginer sa vie sans le cirque. « Non, je ne m'en sens pas capable et ça, elle le sais, je ne le lui ai jamais cacher. » Du coup, cela lui faisait encore plus peur. Cela était voué à l'échec et cela lui faisait peur.