Une loyauté à toute épreuve

   Summer & Bonaventure

   Une loyauté à toute épreuve

Flashback| Le retour d’Andrea dans la vie de Bonaventure était comme une ode à la joie. Le métis avait essayé de calmer son cœur, d’agir de manière raisonnable mais en vain. Il n’avait envie que d’une chose : la revoir et tout faire pour partager à nouveau sa vie. En ce sens, il comprenait sa meilleure amie. Ils vivaient la même chose pour ainsi dire même si contrairement à eux, Bonaventure n’était pas tenu de partager son quotidien avec Andrea. Summer, elle, oui. Les Maconahey avaient eu des enfants ensemble et rien que pour cela, un lien à vie s’était crée entre Summer et Paris. Le métis ne doutait pas un seul instant que sa meilleure amie en était ravie. Il l’avait très souvent consolé en lui rappelant que jamais Paris ne pourrait sortir complétement de son existence même s’il le désirait. Aujourd’hui, il était heureux du bonheur de Summer comme elle était heureuse du sien. « C’est pas faux. J’ai essayé comme toi d’aller vers d’autres femmes mais je n’y arrivais pas. Seulement, j’admet qu’avec le recul, Andrea et moi, cela n’aurait certainement pas tenu. Nous n’étions pas prêts à être en couple l’un avec l’autre malgré tout l’amour que nous nous portions. Pour ma part, j’étais encore trop ancré dans le passé pour reconnaitre que j’avais le droit d’être heureux. J’ai pu faire ce travail sur moi-même. J’ai fait le deuil de mon passé aussi douloureux soit-il. Je sais aujourd’hui que je suis prêt à être heureux, que j’en ai le droit et ça fait toute la différence. Le seul problème c’est que je me demande si nous allons avoir le droit à une seconde chance. Elle a refait sa vie, elle a eu un enfant avec un autre homme. Et si elle aimait toujours le père de son fils ? Ils sont séparés mais s’il revenait ? Est-ce que j’ai le droit de me mettre en travers de cette famille ? » lui demandait-il. C’était la question. Summer elle, était persuadée qu’ils allaient se revoir et cela lui arracha un sourire amusé. Elle était toujours la même : romantique, pleine d’espoir. « Tout doux princesse » rigolait-il en secouant la tête. « Comme je viens de te le dire, je ne sais pas. Tu crois qu’il faut que je force le destin et que je l’appelle pour lui donner un rendez-vous ? » prit-il conseil auprès de sa meilleure amie tout en continuant de faire des recherches. « Tiens, regarde ce salon, il est pas mal non ? Tu aurais assez de rangement et surtout, ce n’est pas trop féminin et pourrait convenir à un grand rouquin de notre connaissance le moment venu »

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Flashback| C’est bizarre comme parfois, la vie tente de nous lancer des messages, de nous faire comprendre des choses, sans qu’on ne les comprenne…ou qu’on ne les comprenne que trop tard ! Bonaventure le spécifiait si bien en cet instant : Sa rupture avec Andréa. Bien que cela l’avait réduit à ne connaitre par la suite que des relations sans amour, et des histoire sans saveur, si Andréa et lui n’avait pas été séparé, rien de tout ceci n’aurait eu de sens…ils auraient vécu sans doute ensemble, et vu le rythme de leur relation à l’époque, leur passé encore bien trop présent à l’un et à l’autre, ils auraient peut-être fini par ne plus s’entendre et ne plus s’aimer…voire même ne plus se comprendre, et ne plus pouvoir apprécier leur présence, en tant qu’amis.  C’est comme si finalement, leur séparation avait été écrite pour que Bonaventure ou même Andréa elle-même, reconnaissent qu’ils avaient besoin d’être ensemble pour être heureux. « Je comprend tout à fait ce que tu veux dire Bona…moi-même, a bien des moments, je ne me suis pas demandé si toute cette histoire entre Paris et moi n’avait pas été écrite quelques part (par qui on se le demande) … un peu comme une sorte d’épreuve que l’on doit passer pour mieux réaliser la chance qu’on a…sacrée épreuve tout de même !! »

Concernant le problème de l’enfant, et de l’union familiale entre Andréa, son fils, et le père de ce dernier, j’avoue que je ne savais pas quoi lui répondre. Je grimaçais d’ailleurs à l’écoute de la problématique parce que je savais que dans mon cas de figure, je n’avais pas fait dans le détail. « Bona, je…je ne sais pas vraiment quoi te répondre par rapport à cela je t’avoue. Je pense que pour le coup, il n’y a pas de règles précise. Pour ma part, je ne suis pas le meilleur exemple en la matière : Je n’ai jamais laissé à Paul la possibilité de s’insérer à la famille. J’ai toujours été catégorique sur le sujet avec lui d’ailleurs : il n’avait pas le droit de donner son avis sur l’éducation de mes enfants, parce que leur père c’était Paris, et Paris seul ! mais bon, faut aussi se rappeler que dans notre cas de figure, c’était aussi parce que Paris et moi on s’est toujours très bien entendu sur l’éducation à donner à nos enfants, qu’on a toujours voulu leur faire entendre certaines valeurs et que…rappelons-le : là où Paris a toujours eu un revenu modeste et des principes familiaux sans bornes, Paul lui, vivait dans un certains luxe, bien loin d’un esprit de famille mais bien plus dans l’idée d’une vie sans contraintes…ce qui n’est pas le cas quand on a des enfants !! » Et à ce titre, je ne pense pas que Bonaventure ressemble à Paul ! « Je ne pense pas qu’Andréa soit quelqu’un de peu réfléchie en ce qui concerne son enfant…Elle sait aussi que tu es quelqu’un d’équilibré et qui a de bonnes valeurs. Donc le moment venu, je suis sûre qu’elle prendra tout cela en compte et que l’idée de s’insérer dans sa « vie de famille » sera plus que la bienvenue » J’espérais vraiment que mes paroles puissent rassurer mon ami, parce que je souhaitais réellement qu’il s’évite toutes incertitudes dès le début de leur relation : Bonaventure avait besoin de quelqu’un de confiance, mais surtout, il a besoin de se faire confiance !! Et s’embrouiller l’esprit avec des « Et si ?? » n’allait pas l’aider, je sais de quoi je parle !!
Je finissais par en oublier ce qu’on devait faire à la base ! Trouver des meubles pour mon nouveau chez moi « Ouais t’as raison ! Et j’aime bien l’idée des tout petits placards en bas en fait : ça permettrait aux enfants de pouvoir ranger eux-mêmes leurs affaires, et d’apprendre à trier leur espace dans le salon…C’est vraiment chouette ! »

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Flashback| Bonaventure était un être croyant. Il croyait au Destin tout comme il croyait en dieu. Sa religion était l’islam mais cela était sa seconde. La première religion, sa première croyance restait et resterait sans nul doute, l’amour. Il avait toujours été un romantique convaincu et cela lui avait brisé le cœur de constater que son couple avec Andrea ne fonctionnait pas. Bien entendu, il avait reconnu sa part de responsabilité. Aujourd’hui, le simple fait de la retrouver, de se dire que parmi toutes les villes existantes dans le monde, ils aient choisi la même, était un signe auquel il souhaitait ardemment croire. L’amour ne pouvait pas se tromper n’est-ce pas ? Il ne pouvait pas lier deux êtres par erreur ? Pas quand il s’agissait de l’amour de votre vie. Summer et Paris en était la preuve vivante. « Tu sais, quelque part au fond de moi, j’en ai toujours voulu à Paris de t’avoir fait subir tout cela. Sa façon de se murer dans son silence, d’être sourd à tes tentatives pour arranger les choses. Je lui en voudrais certainement toujours un peu quoiqu’il arrive MAIS je suis heureux tout de même que vous ayez su vous retrouver. Je te vois à nouveau sourire, être pleine d’entrain. Avant de retrouver Andrea, je ne comprenais pas vraiment. Maintenant si. Quand l’amour, celui de toute une vie, est de retour, c’est la vie qui revient en nous tout simplement. J’ignore si j’ai réellement un avenir avec elle mais quoiqu’il se passe, je veux essayer même si c’est pour mieux retomber. En un sens, tu m’inspires Summer et je suis vraiment fier de toi » lui dit-il en toute franchise.

Il était fier de la femme qu’elle était. Son amie n’avait pas connu des années difficiles mais elle était restée fidèle à l’homme qu’elle aimait. Bien sûr, elle s’était mise en couple avec un autre homme mais c’était pour combler une solitude. Là, elle prenait un énorme risque mais elle avait saisi cette occasion qu’importe le reste. Pour en revenir à Andrea, il y avait encore tellement de questions qu’il se posait notamment du fait qu’elle avait un fils. Il ne se voyait pas se mettre en travers d’une famille. Summer tentait de l’aider mais il comprenait que les deux situations et expériences étaient différentes. « Je pense aussi que tu n’as pas laissé à Paul l’occasion d’être plus que le compagnon de leur mère parce que tu craignais de rompre le dernier lien qu’il te restait avec Paris. Je me trompe ? » lui demandait-il avec un sourire à la fois tendre et amusé. « Je verrais bien ce qui se passera. Je viens à peine de la retrouver, cela ne sert à rien de mettre la charrue avant les bœufs » soupirait-il avant de se concentrer sur la tablette et la recherche de meubles. « En parlant des enfants, vous allez les tenir au courant ? »

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Je me penchais vers mon ami, l’embrassant sur la joue tout en gloussant contre sa peau « mon pauvre Bona, toi et moi, on est foutu sans amour en fait ! » je penche aussi que c’est peut-être pour cela qu’on se comprend si bien lui et moi. La seule différence entre nous, c’est que Bona a tenté de s’en passer là ou moi, j’ai préféré une illusion de l’amour à défaut de ne pas en avoir du tout. « Je t’inspire, carrément ? Je ne sais pas si c’est une bonne chose, mais je suis heureuse de savoir que tu es fière de moi ! Tu sais à quel point ça compte pour moi, chaton ! »

Ce dont j’étais fière pour ma part, c’est de voir que les années ne nous avaient pas séparés. Je me rappelle de cette époque ou lui et moi étions nouvellement amis à l’Université. On apprenait à se connaître à travers nos passions pour la photographie et les envies de Nature. Il y aurait même pu il y a avoir plus que de l’amitié entre lui et moi, si le timing de nos vies ne nous avait pas fait défaut. D’ailleurs, je pense que d’une certaine manière, j’aurais été heureuse avec Bona pour la simple et bonne raison que c’était un homme bon, généreux, patient et à l’écoute, qui avait de vraie valeur et qui savait aimer, à défaut de s’aimer lui-même. Aujourd’hui, j’avais la conviction comme personne que Bonaventure pouvait rendre heureux Andréa à nouveau, et être un modèle masculin pour Louis, à défaut d’être son père. Seulement, je n’étais pas la bonne personne pour rassurer mon meilleur ami sur ce point, qui d’ailleurs n’avait pas tort en osant me dire les réelles raisons qui m’avait poussé à ne jamais laisser Paul entre dans la vie et l’Éducation de mes enfants. « Je n’aime pas quand tu sais lire mieux que moi, en moi ! » déclarais en riant avant de soupirer et d’avouer « T’as raison, je pense que tant que Paris restait à sa place en tant que père, je gardais l’espoir qu’il fasse toujours partie de ma vie aussi, en plus de celles de mes enfants. Il ne pouvait plus être mon mari, mais il restait tout du moi l’homme avec qui j’avais eu le droit d’être mère… Mais je voulais garder ce statut parce que j’étais aussi toujours éperdument amoureuse de lui !! Alors qu’Andréa… » elle ? était-elle encore amoureuse du père de son enfant ? voulait-elle garder ce genre de lien avec lui ? Je ne pouvais pas parler pour elle… « Au courant de quoi ? » demandais-je soudain, étonnée de la question de Bonaventure avant de réaliser qu’on avait changé – à peu près – de sujet. « Oh ! Tu veux dire pour Paris et moi ? » j’haussais les épaules tout en déclarant « Oui euh. Oui c’est prévu, bien évidemment. Mais quand ?! Ça c’est…autre chose. Disons qu’ils ont été bien chamboulés encore. Et c’est ma part de responsabilité encore une fois. Je les ai fait s’habituer à Paul, et maintenant, je le chasse de nos vies. Je nous fais déménager du jour au lendemain et, il faudrait en plus que je leur dise que « Maman a décidé de refaire un tour de temps en temps de lit de Papa ?! » Tu te doutes bien que je vais attendre un peu pour ça ! » je riais comme je pouvais de la situation, bien que dans le fond, la réaction de mes enfants me terrorisait. Non pas que je ne les pensais pas capable d’apprécier que leurs parents puissent se remettent ensemble. Disons plutôt que ce qui m’inquiétait, c’était dans quelles conditions ils accepteraient… Pour eux, avoir Papa et Maman à nouveau ensemble, ça voulait sans doute dire, reprendre notre ancienne maison, retourner dans leurs anciennes écoles, retrouver leurs anciens amis…Or, la maison ? Vendue…Revivre ensemble ? oui, peut-être, si Papa veut bien, mais où ?! Dans ce quartier ? Dans cette petite maison ? Ou chez lui, dans son quartier à lui ? « En fait, c’est plus la logistique liée à nos retrouvailles qui me pousse à vouloir attendre avant de leur dire tu vois ? Ça et le fait que j’ai peur qu’ils finissent par épier le moindre de nos faits et gestes pour être sûre que cette fois, leurs parents ne vont pas s’engueuler au point de se séparer à nouveau… »

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Flashback| « C’est la malédiction de tous les romantiques de la Terre, on a besoin d’interactions romantiques pour être heureux, un peu comme dans les Sims. J’ai arrêté d’y jouer quand je me suis rendu compte que j’avais crée Andy dans les sims et que j’étais bêtement accro à notre famille virtuelle. Je suis pathétique hein ! » lui dit-il en se moquant de lui-même. Notre petit geek n’avait même pas eu cette idée seule. Au contraire, c’était Paris Maconahey lui-même qui avait été l’instigateur de son malheur. Bonaventure se rappelait de la fois où il était arrivé un peu en avance à l’une de leur partie de poker. Paris venait à peine de rentrer d’intervention et avait filé sous la douche quand le métis avait aperçu qu’il n’avait pas quitté une partie de la journée. Il avait été étonné de savoir que le grand rouquin était sensible à ce genre de jeux. Il le voyait bien plus adepte des Call of Duty. Il avait rapidement compris en voyant à qui sont sims était marié pourquoi le pompier jouait. « Je sais et j’ai bien l’impression que je ne te l’ai pas dit assez souvent ces dernières années » lui répondit-il en revenant à la réalité.

Un rire secoua ses épaules quand Summer bouda quelques minutes plus tard quant à sa faculté de lire en elle. Il faut dire qu’elle avait toujours été un livre ouvert à ses yeux. A une époque, pourtant, il avait préféré fermer les yeux pour se bercer d’illusions quant à un amour partagé entre eux. Maintenant, après des années, Bonaventure avait fait le deuil de ses sentiments et était tout simplement heureux d’être son meilleur ami. Summer était devenue au fil du temps une personne très importante dans sa vie. La quitter après son opération ratée avait été une torture mais de tous, elle était celle dont il était certain, il n’aurait pas pu supporter son regard triste et compatissant. « Oui je m’en doute bien mais je sais que tes enfants n’attendent que cela. Caleb m’en parle assez souvent depuis quelques semaines. A chaque fois que tu me les confies pour l’après-midi, j’ai le droit à un véritable rapport dans les règles de l’Art. Ils ont bien remarqué que papa passait soudainement très souvent à la maison et que maman se maquillait à nouveau et était beaucoup plus souriante. Je le vois également de mon côté. Tu es à nouveau vivante. Tu attires à nouveau tous les regards sur ton passage tant le rayon de soleil est à nouveau en train de briller dans le ciel bleu » se moquait-il gentiment avant de reprendre, après ses propos sur la logistique. « Et toi de ton côté ? Est-ce que tu le redoute ? que vous n’arriviez pas à transformer cette seconde chance ? »

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Que Caleb ose parler de ce qu’il se passe entre moi et son père, à Bonaventure, cela ne m’étonnait pas de sa part. Mais j’avoue que le fait que mon meilleur ami me le confirme ne m’aidait pas plus quant à l’obligation ou non de tout révéler à mes deux enfants, maintenant. « Le problème justement, c’est que je me demande si ça ne se transforme pas non plus en un jeu pour eux, tu vois ? Pas plus tard que vendredi dernier par exemple : Plutôt que de déposer les enfants à Grace juste après l’école pour que cette dernière les garde le temps que Paris vienne les chercher – ce qu’on avait l’habitude de faire depuis 3 ans – j’ai proposé à Caleb et Ashlynn d’aller faire un ptit tour au centre commercial. J’ai remarqué que Ash’ avait de plus en plus de mal à enfiler ses chaussures et qu’à la fin de la journée elle se plaignait d’avoir mal au pied ; je me suis dit qu’un nouveau manteau lui ferait pas de mal parce que je trouve que celui qu’il traîne en ce moment n’est pas très chaud. BREF ! forcément ils ont sauté de joie. Sauf que pendant tout le temps où MOI je cherchais le bon manteau pour Caleb, et que je demandais à Ashlynn de faire son choix pour sa nouvelle paire de chaussure, tu sais ce qu’ils ont préféré faire eux ?? » je laissais le temps à mon meilleur ami de trouver la réponse à ma question, mais Bonaventure semblait plus enclin à me demander de poursuivre, alors : « Ils venaient chacun à leur tour vers moi avec un truc dans les mains…POUR MOI. Ashlynn m’a tendu à elle toute seule trois robes, un top, et m’a désigné au moins quatre paires de chaussure qui pourraient aller avec chacun des articles qu’elle m’avait proposé. Et à chaque fois, une petite réplique de genre : « Elle est bleu la robe, t’as vu ? elle est jolie. Papa il aime bien ce genre de couleur… ». Le tout bien sûre sans oser me dire que si je devais acheter une robe et des chaussures, c’était pour plaire à leur père. Tu penses ! » Au contraire, je me souviens encore qu’au moment d’avoir demandé à Ashlynn pourquoi elle insistait tant à me montrer des choses que Papa préfère, elle avait fait mine de ne pas comprendre et m’avait assuré me dire que s’il en parlait de son père, c’est uniquement parce qu’ils allaient chez lui bientôt et que par conséquent, elle pensait juste à lui. C’est tout. « Et Caleb bah…lui…plus petit et pas vraiment conscient de ce qu’il faut choisir, tu imagines bien que son choix s’est porté sur des trucs bizarre comme… » Là je me remettais à rire devant bonaventure, rien que de repenser à ce que mon fils avait « Des chouchous pour les cheveux, parce que, je le cite « c’est joli pour faire des couettes pour filles » ; Ou encore, des fraises tagada parce que « Papa il aime bien, ça lui rappelle des souvenirs » … » D’ailleurs, il faudra que j’en touche deux mots à Paris parce que je pense savoir de quel type de souvenirs revient à Paris concernant les fraises tagada – un souvenir commun et INTIME - et une chose est sûre, ce n’est pas le genre de choses que Caleb doit entendre de ses pauvres oreilles juvéniles et innocentes.

Enfin bref, tout ça pour dire que Bonaventure n’était apparemment pas le seul à se rendre compte que j’étais plus ouverte à la séduction et au bonheur ; mon meilleur ami me trouvant plus vivante, et mes enfants me trouvant eux, plus « dépensière » apparemment !! Je m’en amusais beaucoup en y repensant, mais j’avoue que cela ne m’aidait pas trop. Clairement, Cal’ et Ash’ fondaient énormément d’espoir sur le fait de retrouver leur papa et leur maman à nouveau ensemble. Bonaventure, lui, cherchait bien plus à comprendre si moi, je fondais les mêmes espoirs qu’eux, ou si je me montrais plus réticente. A sa question, je souriais bien plus pour cacher mon hésitation plutôt que par amusement : « Je sais que je l’aime, que je l’ai toujours aimé et que ça ne changera jamais…ce que je sais aussi c’est que je lui fais confiance aveuglément. Et il n’y a pas si longtemps, il en était de même pour lui à mon égard. Seulement, je sais qu’une confiance est dure à regagner quand elle est perdue. Et en lui cachant la vérité il y a 3 ans, j’ai perdu cette confiance…Tu me connais, Bona : je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour la regagner, mais sans avoir peur. Peur que mes paroles ou mes gestes ne le rassure pas, peur qu’il fasse machine arrière, qu’il se rende compte que c’est trop tôt pour lui…Ce que je redoute, c’est qu’à l’avenir, on finisse par s’engueuler pour des choses même ridicules ou insignifiantes, justement parce qu’on ne se fait plus confiance comme avant ; et qu’à chaque engueulade, l’angoisse gagne Caleb ou Ashlynn, ou même moi ? je panique déjà à l’idée que si je ne fais pas ce qu’il faut, Paris s’en ira. Alors t’imagine pour les enfants ?? »

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Bonaventure avait du mal à contenir son fou rire car il pouvait aisément imaginer les enfants de Summer, venir tour à tour avec les différents articles. Le pire était sûrement d’imaginer sa meilleure amie avec des couettes en train de tenter de séduire Paris. « Estime toi heureuse tout de même qu’ils soient encore suffisamment innocents pour ne pas te proposer de la lingerie mais je suis assez curieux d’une chose : quelle est donc cette histoire de fraise tagada ? Connaissant sa propension à raconter ses exploits sexuels à mots couverts à ses enfants, je sens que c’est encore une de vos histoires crapuleuses. Je ne me trompe pas n’est-ce pas ?  » se moquait-il joyeusement de Summer car elle avait beau lui décrire l’attitude de ses enfants comme quelque chose de catastrophique, il sentait bien qu’elle en avait été amusée. « En tout cas, tes enfants ont de la suite dans les idées ! On sait de qui, ils tiennent tout cela. Quand j’entends parler Grace de temps en temps, je me dis que tu n’es pas au bout de tes peines avec leur héritage génétique. Je suis heureux de ne pas avoir succombé à la dernière Maconahey et pourtant, ce n’est pas faute que sa mère cherche par tous les moyens à me la donner en mariage » rigolait-il. Grace aurait aimé que le métis succombe à Kaleigh mais elle était bien trop jeune et surtout, il était bien trop épris d’Andrea pour laisser une autre femme entrer dans sa vie et dans son cœur.

« Déjà Summer, ôte toi dans l’idée qu’il te faut faire tout et n’importe quoi pour qu’il parte. Si tu pars dans cette optique-là, votre relation ne sera pas saine car elle sera faussée dès le départ. Tu n’as pas à changer ou à te plier en quatre pour lui faire plaisir. Tu sais bien que Paris ne veut pas cela. Si tu crains à tout moment de dire ou de faire quelque chose qui lui déplait, tu vas passer ton temps à angoisser et ce n’est pas bon ni pour toi, ni pour votre couple. Relâche la pression. Dis-toi une chose : il est revenu. Il te veut dans sa vie et connaissant cet homme, c’est quelque chose de définitif sinon, il n’aurait pas perdu de temps. Summer, depuis votre séparation, il n’a connu aucune autre femme. C’est toi dont il est amoureux. Il avait juste besoin d’apaiser sa colère, d’avoir assez de lucidité pour comprendre qu’il avait réagit stupidement en te quittant. Le seul conseil que je puisse te donner c’est de lui parler à cœur ouvert. C’est justement votre manque de communication qui a eu raison de votre couple. Ne refais pas la même erreur en gardant tes problèmes pour toi. Ouvre-toi à lui, dis-lui ce que tu ressens vis-à-vis de tout cela. Je crois que ce sera la meilleure façon pour toi, de lui faire comprendre que tu l’acceptes également, pleinement de ton côté car crois-moi, tes angoisses, je suis certain qu’il les partage. Paris ne l’a pas dit ouvertement mais je l’ai entendu discuter avec ton frère et il craint qu’une seule chose : te perdre à nouveau. Vous avez besoin de vous faire confiance à nouveau tous les deux et cela va dans les deux sens. Alors fais moi plaisir et arrête de te voir comme la coupable de l’histoire qui a besoin de faire l’amende honorable. Je te l’ai dit mainte et mainte fois : les tors étaient partagés dans le divorce »

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Je secouais la tête malgré mon grand sourire aux lèvres en repensant à cette journée shopping, avant d’éclater définitivement de rire en entendant mon ami parler de la lingerie « Oh mais j’crois que s’il m’avait fait ça, j’aurais été complètement rouge de honte dans le rayon ! » surtout si, en plus, j’avais dû être plus précise sur les fraises tagada. « Tu ne te trompes pas !...C’était un soir, pour fêter l’anniversaire de Paris. J’avais complètement oublié d’aller faire les courses pour le dîner, et me suis précipitée à la première épicerie de secours du quartier…pour acheter ce que je pouvais trouver : des bonbons. On s’en est servi à notre façon, et autant te dire que le « dîner» a plu à Paris ! » Je riais à nouveau, mais n’optait pas pour les détails, préférant épargner le pauvre Bonaventure qui se moquait tout de même bien gentiment de moi. A ces mots, j’hochais la tête « Nan mais tu connais Grace comme moi ! Vous êtes tous ses fils « d’adoption » alors forcément…mais si elle pouvait vous transformer en fils « légitime » ou beau-fils, elle ferait tout pour y arriver ! » Même si les premières rencontres avec ma belle-mère avait été tendu et pas très respectueux, j’avoue qu’aujourd’hui, Grace était devenue quelqu’un d’essentielle à mes yeux. C’est marrant mais Grace cherche depuis des années à se racheter d’avoir été une mauvaise mère avec ses enfants, redoublant d’effort avec ses petits enfants également, en se disant qu’un jour, elle effacera la peine qu’elle a causé. Ce qu’elle ne sait sans doute pas, c’est qu’en plus d’être la mère pour SES enfants, elle est également une mère pour moi ; se côté maternelle – et certes envahissante – que je n’ai jamais eu avec ma mère adoptive, et que je n’aurais jamais eu la chance de découvrir avec ma propre mère. Grace à des défauts, mais pour moi, elle a les défauts d’une MÈRE, et je le sais d’autant plus aujourd’hui vu que je suis mère à mon tour et que ce rôle n’est pas facile tous les jours. Des fautes on en commet, même sans le vouloir, et on passe son temps à vouloir les effacer par d’autres attentions…

C’est d’ailleurs aussi pour les fautes commises par le passé, qu’aujourd’hui, je souhaite préserver mes enfants, et d’attendre le bon moment pour leur révéler que leur père et moi, on est à nouveau ensemble. J’écoutais ainsi Bonaventure m’expliquer que je devrais plutôt me débarrasser de mes angoisses et oser dire les choses à Paris, plutôt que d’attendre que le ciel me tombe sur la tête ; surtout que selon le métis, ce ciel n’était pas prêt de tomber, donc ma peur devenait infondé. Je soupirais, abdiquant à ses propos, puis souriais pour mieux lui dire « Tu me connais, mes angoisses ne disparaissent pas en claquant des doigts ! Mais tu sais quoi ?! Je vais écouter ce que tu me dis et tenter décompressée un peu. Mais chaque chose en son temps : d’abord, je finis mon emménagement. Ensuite, je passe les fêtes de fin d’années et … si tout est encore fiable entre moi et Paris, je ferais en sorte de faire ce que mon cœur me dicte. » Après tout, ce que je désire le plus au monde, c’est de redevenir la femme de Paris, à part entière, qu’il me fasse à nouveau confiance et qu’on reprenne cette vie merveilleuse que l’on avait ensemble « Qui sait mon cher ! Dans quelques mois, tu me verras débarquer à ton boulot pour te kidnapper afin d’avoir ton avis sur ma façon de demander mon ex-mari en mariage !! » J’avais un sourire jusqu’au oreilles en disant cela et ajoutais « enfin sauf si tu me fais le coup de vouloir demander en mariage Andrea avant ! Dans ces cas-là, ce sera à toi de venir me chercher au travail ! » plaisantais-je avant de remercier mon ami pour le soutien qu’il m’offrait depuis le début de cette histoire « Je t’adore Bouchon, tu le sais ?! » avouais-je en déposant finalement un baiser sur sa joue.

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Bonaventure se serait étouffé s’il avait bu ou mangé quoique ce soit à cet instant précis. « Je sais pas pourquoi mais si un certain grec avait été parmi nous, il aurait de suite soufflé l’idée à tes enfants avec moults conseils. J’avoue que tu as échappé à quelque chose surtout si autour de toi, les gens te regardaient étrangement. J’imagine très bien la scène : tiens maman, une culotte petit bateau pour faire plaisir à papa. Il y a même un dessin d’avion comme il adore les avions » décrivit-il la scène avant de rire de plus belles. Les enfants avaient quelque chose de tellement innocent et comique en eux. Voilà une raison de plus d’en désirer. Bonaventure avait la chance de pouvoir côtoyer ceux de sa meilleure amie mais il désirait à présent, fonder sa propre famille, tenir la chair de sa chair entre ses bras. Ce désir devenait chaque jour plus intense mais également plus frustrant car seul, il ne se voyait pas père. Il était encore de la vieille école, celle qui voulait qu’un homme et une femme, puissent être heureux ensemble et fonder une famille. Il voulait vivre un beau et grand mariage avant d’être un père de famille. Puis, il y avait son handicap. Il avait beau tout mettre en œuvre pour pouvoir à nouveau remarcher au moins avec une canne, il restait toujours très éloigné de son objectif à l’heure actuelle. Il avait encore de belles années devant lui mais le médecin légiste ne souhaitait pas trop attendre. Hors de question de faire un enfant de vieux. « Je ne verrais plus les bonbons de la même façon, bande de pervers » fit-il semblant de réagir. Le métis avait beau être un ange, il était quand même le seul à chercher des applications pour pimenter sa vie sexuelle. Il se rappelait combien Andrea avait adoré le jeu de l’oie. « Grace est un amour de femme mais elle pourra se consoler très bientôt. Je ne sais pas si ton frère t’en a parlé mais ça devient plus que sérieux entre Danika et lui. Il parait que tu as cherché à le mettre en garde contre le charme des Maconahey » poursuivit-il avant de faire une pause. « N’empêche, je dois reconnaitre que si Kaleigh avait été un peu plus âgé, il y aurait pu avoir quelque chose. Il faut dire qu’elle est vraiment jolie. Si Paris m’entendait parler de sa sœur comme ça, il m’en collerait une. Je sais qu’il a toujours été très protecteur envers elle, sûrement parce qu’elle était la seule métisse de la famille et qu’il souhaitait qu’elle ne se sente pas trop différente. Avec le recul, j’aurais moi-même aimé avoir un grand-frère pour m’aider à gérer cette différence » reconnut-il. Pour cela, Paris aura toujours son respect car Bonaventure savait combien il était difficile d’être « différent » du reste de sa famille. Kaleigh l’avait reconnu lors du rare déjeuner qu’ils avaient fait ensemble à cause de Grace. Combien de fois lui avait-on demandé d’où elle venait, si les Maconahey l’avaient adopté. Il faut dire qu’elle n’avait que peu de traits physiques en commun avec ses frères et sœurs mais pour ce qui est du caractère… Là, on pouvait l’affirmer sans hésiter : elle était bel et bien une Maconahey pure souche.

En parlant de Maconahey, Summer lui expliquait ses craintes et son meilleur ami tentait de la rassurer quant aux intentions de Paris mais également de lui faire comprendre qu’elle devait en parler avec le principal intéressé. Il ne s’attendait pas un seul instant à ce qu’elle lui parle de le demander en mariage. « Attends deux secondes ! tu as dans l’intention de le demander en mariage ? » s’étonnait-il tant ils étaient passés de : j’ai peur qu’il me quitte à j’ai dans le projet de le demander en mariage. Sa meilleure amie n’avait pas changé, ses émotions restaient et resteraient sans nul doute, comme des montagnes russes. « Par contre, ce n’est pas pour demain que je pourrais demander Andrea en mariage non pas que l’idée ne me plaise pas mais je crois qu’avant toute chose, il faudrait que l’on renoue contact avant. Je pense qu’elle me prendrait pour un fou si je débarquais aux urgences en mode : nous venons de nous recroiser après quatre années mais veux-tu devenir ma femme ? » dit-il avec un sourire amusé. « Mais moi aussi je t’adore ma puce » lui avouait-il en retour, quelques instants plus tard en la serrant dans ses bras.

   Summer & Bonaventure

   Une loyauté à toute épreuve

Bien sûr que j’étais au courant pour Danika et Tomas, mais j’avoue que j’essayais tant bien que mal de ne pas me mêler de cette histoire, parce que bien que j’étais heureuse pour mon frère, je savais que Paris n’était pas très fan de la situation entre Tomas et Danika. Et pour le bien de MON couple, il valait mieux que je ne donne pas mon avis sur le sujet « Ah ça oui, je l’avais prévenu, ça la fait sourire pour le coup, mais regarde où il en est maintenant ! Il est tout aussi foutu que moi maintenant » répondais-je en rigolant « Attends, ce sera double bonheur pour Grace si son « beau-fils » par alliance, devient son beau-fils tout court ! Ça comblera son échec de ne pas avoir réussi à te caser avec Kaleigh » Justement, en parlant d’elle, Bonaventure acceptait volontiers de me révéler qu’il la trouvait jolie et que seul son jeune âge en plus de ses sentiments pour Andréa, l’avait toujours empêché de chercher plus loin avec la cadette des Maconahey « C’est clair que Paris te tuerait, mais si Grace était là aussi, elle demanderait à son fils de se taire pour mieux t’entendre Toi, complimenter Kaleigh. Et puis comme à son habitude, elle finirait par dire à quel point vous feriez les plus beaux bébés métis de la Terre tous les deux ! » A chaque fois, j’avais du mal à retenir mon envie de rire les fois ou Grace avait mis mal à l’aise Kaleigh à ce propos, ou encore bonaventure qui avait l’impression de manquer de respect à la sœur de Paris, alors même qu’il n’avait rien dit. « Kaleigh a toujours été spéciale pour Paris, justement pour ces raisons-là tu sais : il sait qu’elle se sent différente du reste de la famille, alors que pour lui, elle est sa sœur et point barre. Elle n’est ni différente de Danika, Malone, ou d’Aaron…c’est juste que Paris a vécu lui-même le regard lié à la différence et la curiosité étant plus jeune à une époque (et ça peu de personne le sait) et qu’il comprend que ça puisse être encore moins supportable quand cette différence s’implique au sein même de sa famille. » Quand Paris, par volonté de vouloir devenir plus fort, avait abusé de protéines au point de devenir le seul obèse de ses frères et sœurs, il avait ressenti une sorte de discrimination qui lui avait pourri la vie à l’époque. Ce qui est sûr ce qu’il ne souhaiterait à aucun de ses frères et sœurs de se sentir pas à leur place dans ce monde. « Ce qu’il voudrait lui, c’est que la seule préoccupation de Kaleigh en ce moment, ce soit ses études et rien d’autres ! »

Cette facette protectrice de Paris fait partie des milliers de raison qui me fait aimer cet homme au point d’avoir peur de le perdre à nouveau. Qu’est-ce qu’il y avait donc de si étonnant de vouloir le demander en mariage ? « Quoi ? Certes j’ai peur de ce qui peut arriver, mais ça ne veut pas dire pour autant que je n’ai pas de projet ou de rêve ?! » tentais-je d’expliquer à mon ami. « Pour ma part, garder le statut « d’ex-femme » ça ne m’enchante pas des masses ; quant au à celui de « petite-amie » ? Je crois qu’on a passé l’âge, nan ?! Ce que je veux dire c’est que même si j’hésite encore à officialiser tout ça aujourd’hui, ça ne veut pas dire pour autant que je n’ai pas envie de mieux pour moi, pour Paris et pour nos enfants. Et puis… » j’haussais les épaules, tentant de rester la plus impartial possible face à ce que j’allais dire « Ce serait plutôt logique, nan ? que ce soit moi qui lui demande de m’épouser ? Ce serait manière de lui dire que je veux de lui dans ma vie, et que c’est à lui maintenant de boucler le dossier passé en acceptant de me faire à nouveau confiance, pour redevenir sa femme ? » Bonaventure avait sa vision des choses sur le sujet, et comme il venait de me le dire quelques minutes plutôt, pour lui, Paris avait autant sa part de responsabilité que moi dans notre séparation. Mais j’espérais qu’il comprenne ce que je voulais dire par « logique » dans ma demande en mariage. « Et c’est lui qui m’a demandé en mariage la première fois donc…chacun son tour » concluais-je telle une gamine. « Et puis hey, cette fois tu pourrais venir partout avec moi pour préparer mon mariage plutôt que de ne pouvoir venir qu’au moment de la cérémonie ! » rappelais-je à mon meilleur ami, qui à l’époque avait accepté de revenir sur Boston pour célébrer l’un des plus beaux jours de ma vie ! « En tout cas, mariage ou pas avec Andréa, le jour où on te passe la corde au cou, tu devras me promette de me choisir comme témoin à ton mariage ! »