Loin du coeur, prêt des moeurs. w/Malone

Récolter ce que l'on sème, pour ensuite vendre ce que l'on a récolté. C'est idéalement ce que venait de faire le jeune garçon, à la jolie demoiselle. Transmettre la terreur de la disparition de ses parents comme lui l'a vécu auparavant. Serait-ce un moyen de pouvoir se faire des amis ? Serait-ce un moyen d'oublier le passer ? Nul ne serait répondre. Le cerveau d'un môme est aussi compliqué à étudier que celui d'une fourmi, un enfant est trop imprévisible. Rosanna n'avait pas bougé un ride en face du jeune homme. Son dos droit, ses jambes croisées telles une femme d'un âge élevé. La fille savait ce qu'elle devait faire, rester impartiale et froide, pour ne pas récolter son mauvais comportement, sa mauvais aptitude. - Je sais pourquoi tu t'es arreté. Tu t'es arreté pour faire peur aux nouvelles arrivantes ou arrivants comme l'on fait les précédents. C'est bien essayé. La jeune fille savait pertinemment ce qu'elle faisait. Elle avait confiance en elle, et ne doutait jamais de ses sons. Elle regardait le jeune homme, aussi neutre qu'elle aurait pu l'être.

Le monde était vu de différentes manières. On a certes des yeux bleus, verts, sombres, claires, le monde n'est jamais vu de la même manière. Nous nous disons tous que la vie est rose, que la vie est calme. Mais cela dépend entièrement de ton point de vue. Le jeune garçon approuvait que son comportement était sympa. Sympa, de son point de vue. Rosanna tant qu'à elle, écarquilla ses sourcils, laissant paraître la stupéfaction sur son visage. C'était donc comme ça que la sympathie se représentait pour lui, c'était donc comme ça qu'il fallait être sympa. "Je ne crois pas que ce que tu viens de faire est sympa."Sa phrase était brève mais efficace. Elle avait tout dit en quelques mots, qui voulaient déclaré son étonnement, sa stupéfaction sur les propos du jeune homme. Rosanna pensa directement que celui-ci avait perdu la notion de sympathie à cause de son passé négatif. "Un garçon comme toi aurait commencé par un comment tu t'appelles, comment tu vas. Surtout envers les filles."

Rosy pesait au plus profond d'elle-même ses mots qui pouvaient paraître difficile à avaler. Elle avait à faire un jeune garçon qui était tout aussi inutile que tout les autres. A croire qu'elle voulait faire sa vie seule, elle serait partie depuis bien longtemps. La jeune fille persistait son regard dans les yeux du jeune garçon, qui lui fuyait en ne montrant que son dos. Elle savait pertinemment que les femmes remportaient toujours sur les hommes, grâce à l'idéologie de son père sexiste. Elle voulait approuver cette règle. "Bah, un garçon qui est mignon et gentil de l'extérieur, mais tout le contraire de l'extérieur. Un garçon qui veut trouver une copine, comme dans mon école."[/b]L'exemple était bien trouvé. Rosanna avait toujours été jalouse des filles qui ne marchaient qu'avec leurs petits copains à l'école, malgré qu'elle trouvait cela inutile.