[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Depuis le soir où je m'étais faite piégé par les hommes de LeBlanc et passé à tabac par Jagger, trois semaines s'étaient écoulé. J'allais nettement mieux mais on pouvait encore voir des traces d'ecchymoses sur mon corps. J'avais eue aussi le poignet tordu lorsque j'avais subi la première dose. La nuit je faisais des cauchemarss du coup à tour de rôle Marlon et Caleb venait squatter mon canapé. Les premiers jours après ma sortie de l'hôpital et ce qui m'avait surprise, c'était que mon père ne me laisse pas le choix de passer quelques jours à la maison familiale. Même si l'idée ne m'avais pas enchantée je dois bien avouer que j'avais apprécié de ne pas devoir être seule. Mon coéquipier aussi était présent, cherchant à tout prix mes tortionnaires. Je faisais tout pour protéger l'identité de Jagger et avait même dit qu'il n'était pas présent.
Les jours s'écoulaient et toujours pas de nouvelles de Jagger, parfois j'avais l'impression d'être surveillée ou suivis. Ce qui m'angoissais. J'avais pris la fâcheuse habitude de rester enfermée chez moi. Mais un jour je reçu un appel. Un policier qui prétendait connaître Jeremiah et qui voulait prendre de mes nouvelles, il l'avait avoué c'était lui qui m'avais déposé son dossier. Mais ne pouvait pas me dire son identité pour l'instant. J'étais rassuré qu'il pouvait avoir encore du soutien de ses collègues après tant d'années dans la peau de Jagger. D'ailleurs mon équipier se rapprochait dangereusement de lui, il savait que c'était lui qui m'avait emmener à l'hôpital contrairement à ce que je lui avais dis. Craignant qu'il ne finisse par démasquer Jagger je demandais à Caleb de le prêter sa voiture, un 4x4 noir. J'avais fais quelques recherches poussé pour découvrir son adresse. Rompant ainsi la promesse que je lui avais faite. Mais en plus du fait qu'il me manquait terriblement et que je m'inquiètais pour lui. Je devais le prévenir qu'il allait avoir des nouvelles de Novak Kosoviski, mon équipier.
J'avais pas mal tourné dans le quartier de Trémé avant de finalement m'arrêter devant sa maison. Pleins de doutes en tête j'hésitais à descendre et aller le mettre en garde, craignant croiser un allié de LeBlanc. J'avais pris ma seconde arme à feux en cas où. Je n'étais pas officiellement en service puisque toujours en arrêt suite aux nombreux coups que j'avais reçu. En fixant la maison de Jagger je n'étais plus certaine que ce soit une bonne idée que je me trouve dans sa rue. Je risquais énormément de m'attirer des ennuis, je le savais mais il ne me répondais pas au téléphone et je tenais à le mettre en garde. Sa longue absence m'avais donné à réfléchir sur notre relation, sur ce que je savais de lui, sa mission. Ca devait faire au moins une dizaine de minutes que j'étais là, enfilant une veste de survêtements et mettant une casquette, je descendis de la voiture et alla toquer à la porte espérant de tout cœur qu'il était seul.
Jeremiah Thompson
MEMBRE DES FRENCHMEN Je veux mon quart d'heure de gloire
Depuis mon arrivée le : 04/07/2018 j'ai posté : 456 messages qui m'ont rapporté : 641 $ sous les traits de : Charlie Hunnam D'ailleurs je dois mes images à : Aerie En ce moment, je suis : présent(e) et pour finir, en RP, je préfère : les rps courts (< 250 mots).
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Trois semaines s’étaient écoulées depuis que j’avais laissé Delyah sur ce brancard et donc trois semaines que je ne l’avais pas revu. Elle me manquait mais je me répétais sans cesse que c’était mieux ainsi. Je ne pouvais pas me permettre d’avoir la tête ailleurs et surtout, de la mettre en danger. Pourtant, cela ne m’empêchait pas de me demander comment elle allait, si elle se remettait de la mort de son indic. J’avais envie de lui parler et bien souvent, je me suis surpris à composer son numéro de téléphone mais à chaque fois, je renonçais avant le dernier chiffre. C’était mieux ainsi. Pour elle mais également pour moi. Je me trouvais dans ma chambre ou plutôt la pièce qui était sensée être ma chambre. Je l’avais transformé en véritable pièce d’enquête. Les murs étaient remplis de mes notes, d’articles de journaux et autres preuves que j’avais regroupé au fil des années. La maison que je louais depuis mon arrivée à la Nouvelle-Orléans n’avait jamais été ma préoccupation première. Je n’avais même pas pris le temps de la meubler. La cuisine comprenait des plans de travail et des placards qui semblaient venir d’une autre époque. Le frigo, quant à lui, était vieux et marchait une fois sur deux. Je n’avais pas de télévision et encore moins de canapé. Une table ronde et trois chaises. Mon lit ? Je dormais sur un futon à même le sol. Aucun confort. Le regard fixé sur un article de journaux, je ne faisais attention à rien d’autre quand on toqua à ma porte. Je n’attendais personne songeais-je brusquement. Je me dirigeais vers la porte, mon arme cachée dans mon dos. J’entrouvrais la porte pour mieux l’ouvrir, chopant mon visiteur par le haut pour le faire entrer plus vite. « Qu’est-ce que tu fiches ici ?! » demandais-je à Delyah après l’avoir plaquée contre ma porte sans violence. « Tu devrais pas être là, c’est trop dangereux »
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]La porte s'ouvrit rapidement et je fus plaqué contre cette dernière aussi rapidement. L'espace d'une seconde je ne pu m'empêcher d'avoir peur. Il faut bien avouer que ses dernières semaines j'étais plus sur les nerfs que la normale.
- Doucement Jagger ! Je sais et c'est justement pour ça que j'ai essayé de t'appeler plusieurs fois et que j'ai hésité à descendre de ma voiture ! T'aurais peut-être dû répondre au lieu de le zapper ! Et cette fois y a pas que pour moi que ça craint. Je te signale.
Sans attendre qu'il réplique quoi que ce soit je repris. Je lui en voulais d'avoir filtré mes appels même s'il devait garder la tête froide, je ne voulais pas que ça soit à se point.
- Novak, mon coéquipier n'est pas loin de se rapprocher de toi. Il sait que j'ai mentis en disant ignorer qui m'avait emmener à l'hôpital. J'ai réussi une fois à détourner son enquête mais il n'est pas de la dernière pluie. Il va finir par faire le lien avec toi.
Je restais dos à la porte, regardant Jagger dans les yeux attendant sa réaction. D'un côté même si c'était très dangereux que je sois venue, j'appréciais de pouvoir le revoir.
Jeremiah Thompson
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Je ne m’attendais pas à retrouver Delyah sur le pas de ma porte, une casquette vissée sur la tête. Qu’est-ce qu’elle fichait là ? J’avais tout fait pour couper les ponts avec elle justement pour qu’elle puisse rester en sécurité et voilà qu’elle se jetait dans la gueule du loup. « J’avais dit plus de contact, à ton avis pourquoi je répondais pas ? » répondis-je en détournant le regard. Je n’arrivais pas à la regarder dans les yeux, à regarder les marques sur son visage car cela me ramenait à ma propre culpabilité de l’avoir blessé. Delyah m’apprit alors que son coéquipier n’était pas loin de faire le lien entre son agression et moi. « Merde » jurais-je en commençant à faire les cent pas dans mon salon, réfléchissant. « Il doit pas savoir, quoiqu’il arrive, il ne doit pas connaître ma véritable identité. Moins il y a de personnes à savoir qui je suis et plus ma couverture est sauve » ajoutais-je rapidement avant de revenir vers elle pour poser mes mains sur ses épaules. J’étais à la fois content de la voir mais aussi frustré. « Comment tu vas chaton ? Tu as une sale tête » la taquinais-je faiblement.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]- Tu t'es pas dis que si j'insistais c'était parce qu'il y avait un problème !
Je laissa les nerfs éclatée, c'était pas juste envers lui. Mais le fait qu'il ne me réponde pas j'avais peur qu'il ne soit arrivé quelque chose.
- A ton avis pourquoi j'ai pris autant de risque en venant ? Depuis que je suis au courant je fais tout pour te couvrir.
Je le laissais faire les cent pas, retirant ma casquette. Je restais convaincu que j'avais fais le bon choix en venant le prévenir. Je savais très bien que si il était démasqué ça pouvait le faire tuer. Après un moment il revint vers moi, posant ses mains sur mes épaules il m'interrogea sur mon état.
- Ca va pas trop. C'est l'une des premières fois où je ressors de chez moi depuis ma sortie de l'hôpital. Je suis toujours aux arrêts, donc je ne cesse de remémorer cette fameuse soirée.
J'avais posé mes mains sur les siennes, un peu difficilement. Je ne voulais pas le faire culpabiliser, me doutant que ça avait été suffisamment compliqué pour lui, je ne voulais pas non plus lui mentir. Il y avait une chose qui me tracassais, je voulais lui en parler et tenter de savoir si il savait de qui il pouvait s'agir.
- Y a un truc aussi. J'ai reçu un appel d'un homme qui te connaissait, il voulait prendre de mes nouvelles. Ça te dis quelque chose un homme avec une voix rauque ?
Jeremiah Thompson
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Elle était énervée et stressée de ce que je pouvais constater. Ce n’était pas surprenant avec ce qu’elle avait endurci avec son agression, la mort de son indic, puis ce que je lui avais fait. Je n’arrivais pas à me regarder dans la glace depuis ce fameux soir. « Reste à l’écart de ça chaton. Si je suis trop protégé, cela risque d’être suspect. J’ai pas peur des conséquences, je les connais et je les accepte en toute connaissance de cause » avouais-je même si cela n’allait pas lui faire plaisir. Je savais pertinemment que je menais une vie à risque et qu’un jour, je risquais de me prendre une balle de l’un ou de l’autre camp. Dans un sens, je préférais que ce soit moi plutôt qu’elle. Delyah posa ses mains sur les miennes, elle paraissait si fragile à cet instant précis. Je n’avais pas l’habitude de la voir ainsi. « Une voix rauque tu dis ? » réfléchis-je en l’attirant dans mes bras. J’avais besoin de la serrer contre moi. « Michael Blake. Mon ancien supérieur. Il a tout fait pour me dissuader de quitter la police et de ne pas mener cette enquête. Je présume qu’il a continué de me surveiller pour assurer mes arrières » soupirais-je.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Je connaissais ses paroles et les avais déjà entendu, ça ne me plaisais pas mais bosser sous couverture c'était ça. Savoir quand on partait mais pas quand on serait de retour à la maison.
- Je sais ce que ça implique et je fais gaffe que ça ne devienne pas suspect. Je suis pas conne !
A chaque fois que le téléphone sonnait je me demandais si c'était pour m'annoncer ou le décès de Jeremiah ou celui d'Alec. Même si j'évitais de trop y penser ça restait dans un coin de ma tête. Il connaissait donc celui qui m'avait appelé, j'étais soulagé de savoir que c'était son ancien chef et qu'il semblait le garder à l'œil. Lorsqu'il m'attira dans ses bras, je me laissa faire, passant même mes bras autour de lui en agrippant son tee-shirt.
- Heureusement qu'il veille sur toi. Pourquoi tu as quitté la police?
Je commençais à craindre que son enquête n'avait rien d'officiel après ce qu'il venait de me dire. Ca devait avoir un gros enjeux pour lui et être personnel. C'était la première fois que je ne me montrais pas plus forte que je ne l'étais. Il ne m'arrivait pas souvent de craquer ou de me laisser aller mais là j'en avais besoin.
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Si je continuais à l’ouvrir, j’allais vraiment finir par la vexer. « D’accord chaton, oublie ce que j’ai dit ok ? » répondis-je avant de l’attirer contre mon torse. Ce n’était pas bien ce que je faisais mais je n’arrivais pas à agir autrement avec elle. Delyah m’attirait, c’était plus fort que moi. J’avais connu des femmes par le passé mais c’était bien la première fois que je me sentais aussi proche de quelqu’un. Etait-ce parce qu’elle connaissait mon secret ? Non, cette attraction, je l’avais ressenti bien avant. Je soupirais à sa question. Je savais bien qu’elle devait en avoir mille autres à me poser. Je me reculais pour mieux la lâcher, faisant à nouveau les cent pas dans mon salon dénué de tous les meubles confortables que j’avais connu par le passé. Mon ancien appartement me manquait songeais-je avant de me tourner vers elle. « Mon frère ainé a été assassiné il y a quatre ans. Il se droguait et trainait avec des personnes peu fréquentables. Il n’y avait pas assez de preuve pour trouver le coupable alors l’enquête a été abandonnée. J’ai voulu reprendre les investigations mais je me suis fait envoyer bouler. Pas ma juridiction, pas assez de matière pour rouvrir le dossier, j’étais trop impliqué émotionnellement » lui expliquais-je, le regard dans le vague. « J’ai jamais été proche de mon frère mais je pouvais pas laisser sa mort impunie alors j’ai tout quitté et je suis devenu Jagger »
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Avant de m'expliquer il s'était remit à faire les cent pas, je regardais sa maison, elle était très peu meublé mais avec ce qu'il m'expliquait, je comprenais totalement le fait que sa maison soit inpersonnelle mais aussi sa peur de me perdre. Je me rapprochais de lui pour prendre sa main.
- Je suis désolée pour ton frère. C'est normal que tu veille chercher le coupable. Je comprend mieux.
Je l'attira contre moi pour l'enlacer, je voulais le réconforter même si ça remontait à quatre ans et qu'ils n'étaient pas proche ça restait son frère.
Jeremiah Thompson
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]J’arrêtais de faire les cent pas quand je sentis la main de Delyah prendre la mienne. Malgré ce que je lui avais fait subir, mes mensonges, elle cherchait tout de même à me réconforter. Cette femme était décidément bien trop sentimentale. « Si tu savais combien je suis fatigué » soupirais-je en blottissant mon visage contre le creux de son cou. J’étais fatigué de me terrer comme un rat, fatigué d’être loin de ma famille, de me conduire comme un criminel. J’étais usé par ces quatre années mais je ne pouvais pas abandonner, pas maintenant. Je l’enlaçais à mon tour pour mieux garder sa chaleur contre la mienne. Au bout d’un moment, je m’éloignais d’elle, très légèrement pour pouvoir l’embrasser. « Je sais pas si je suis soulagé que tu saches la vérité ou si je dois baliser. Promets-moi que tu feras rien de cons pour m’aider. J’ai pas envie qu’il t’arrive quoique ce soit »
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