TG ✜ Illuminations de Noël

Oui, il pouvait très bien m’apporter à l’aéroport,je devrais préparer quelques bagages rapidement et je pourrais partir. Mais quand vraiment je ne savais pas trop ce soir ou demain, cela dépendais déjà des vols aussi. Je souris et je regarde le sapin. Pour ensuite prendre mon portable et je regarde, rapidement les vols pour ensuite le ranger. J’espérais que cela ne le dérangeait pas pour sa jambe, mais s’il me l’avait proposé cela ne devrais pas être le cas. J’écoutais après quelques longues minutes, ses autres paroles en étant toujours captivé par l’ambiance du lieu. Oui, il a raison,c’était toujours mieux moi de bonne compagnie, je ne croyais pas trop cela. Mais s’il me le disait cela devrais être vrai. J’avais déjà une personne qui travaille auprès de moi de bien, cela faisait changements de mon passé. C’était déjà cela, cela me prouvait aussi que je pourrais continuer mieux ma carrière si je rencontrerais des personnes aussi gentille que ce gars. Je le regarde d’un regard heureux, pour ensuite frissonner de froid légèrement tout d’un coup.

Oui,je voudrais bien pour l’aéroport merci vraiment. Merci de ses compliments,c’est bien l’une des rares fois qu’ont me le dit.

Je commençais à avoir assez froid tout de même, je me demandais bien s’il n’avait pas un endroit pour s’abriter un moment. Je regarde autour de moi pour ensuite baisser le regard, j’essayais le plus possible de me réchauffer. Je regarde autour de moi, pour ensuite venir replier mes jambes contre moi. Je viens aussitôt fermer les yeux.

J’étais surpris d’apprendre que Tyler n’avait pas l’habitude de s’entendre dire qu’il était de bonne compagnie. « Je pensais que tous les acteurs étaient adulés et constamment sous le feu des compliments » m’étonnais-je. Je n’avais pas vraiment de préjugés sur sa profession mais il est vrai que je m’étais toujours imaginé que les acteurs avaient le droit d’avoir une cour complète afin de les admirer. Tyler était tout de même un mystère et je commençais petit à petit à me faire au personnage. « Je me les gèle, allons à mon pick up, au moins, y aura du chauffage » repris-je bien vite en constatant qu’il avait froid. Pour ma part, je ne serais pas malheureux de me mettre au chaud. Le froid avait tendance à rendre ma blessure plus douloureuse. Je lui faisais donc signe de me suivre après avoir posé ma main sur son épaule. « Ce serait con que vous mourriez de froid non ? Allez en route mauvaise troupe. Par contre, faut m’excuser, j’avance pas très vite avec ces foutues béquilles » râlais-je tout en clopinant vers le parking situé à une bonne centaine de mètre. « Vous avez toujours vécu à LA ? » lui demandais-je histoire de faire la conversation mais également pour apprendre à mieux le connaitre.

Oui,effectivement, cela m’arrivait souvent, mais parfois je n’avais pas trop de compliments,mais cela était tout de même assez rare heureusement. D’accord, il se les gelait, c’était bien oui allons se réchauffer là-bas. C’était vrai que ce n’était pas chaud. Je regarde sa main sur mon épaule pour ensuite me lever tranquillement et je le suis. Mais oui effectivement, cela serais vraiment con et je n’espérais pas que cela arrive un jour, je ris légèrement. Ce n’est pas grave, on avancerait tranquillement, c’était tout. Je le suivais encore et encore tout en allant vers le parking. Je le regarde à ses dernières paroles oui, j’ai toujours vécu là-bas jusqu’à ce drame, j’ai déménagé ici. Je regarde devant moi pour ensuite mettre mes mains, dans mes poches de pantalon elles commençaient à être assez froide. J’avais hâte d’être rendu à l’intérieur déjà, je me demandais si j’allai m’asseoir à l’arrière ou en avant car bon,j’avais toujours l’habitude à l’arrière. Mais je croît bien faire changement pour une fois, je le regarde un silence.

Oui, j’ai toujours habité là-bas jusqu’à la fin de cette histoire, c...C’était une très belle ville, je me sentais vraiment chez moi. Ici aussi j’aime bien...

Je marchais encore et encore, tout en le suivant, une fois rendu auprès du camion, je me dirige vers le côté passager. J’ouvre la porte pour me donner un élan pour embarquer. Mais soudainement une envie me prend merde comme si c’était le moment foutu chocolat chaud. Je referme ma porte, pour ensuite me diriger vers le premier arbre que je vois. Après quelques secondes, je reviens en vitesse m’asseoir à la chaleur. J’enlève de ce fait mon, mentaux et tout pour avoir moins chaud. Je regarde alors mon garde du corps, tout en couchant légèrement mon banc. Je me demandais, il allait me poser d’autres questions sur mon passé. Je profite tranquillement de la chaleur, pour ensuite lui faire face.

On est vraiment mieux ici au chaud...

Je n’avais jamais eu ce problème vis-à-vis d’une ville ou d’un lieu. Je n’avais jamais ressenti la moindre attache. J’aimais la Nouvelle-Orléans parce que j’y étais né mais qu’il y avait également la tombe de mes parents mais au-delà de cela, je m’attachais plus aux gens qu’aux lieux. Avec mon passé militaire, j’avais pas mal bourlingué allant même jusqu’à vivre à Hawaii quelques temps. Je m’y étais même marié même si l’histoire avait mal fini. Mon ex-femme me tuerait si elle prenait conscience de mes pensées car elle détestait quand je disais que notre mariage avait mal tourné. Elle préférait dire que nos chemins s’étaient séparés pour notre bien à tous les deux. Une façon édulcorée de passer sous silence nos nombreuses disputes. J’en avais passé des nuits sur le canapé. Maintenant, nos rapports étaient plus légers et nous avions réussi à devenir de très bons amis. Je l’appelais de temps en temps pour prendre conseil. « Cette ville est magique. Du moins, de toutes les villes que j’ai pu visiter ou fréquenter, c’est la seule qui ait une véritable âme. La Nouvelle-Orléans fait ce qu’elle veut » reconnus-je. Ici, vous aviez beau avoir des plans, des rêves, cette ville n’en faisait qu’à sa tête avec votre Destin.

On arrivait finalement à mon pick-up et je me hissais derrière le volant. Je tournais la tête vers Tyler pour voir ce qu’il fabriquait et eut un petit rire en le voyant s’éloigner. Ce type pissait toujours au plus mauvais moment. Je me demandais brièvement comment il faisait au pieu avec une bonne femme pour pas la planter histoire d’aller pisser. J’allumais le moteur afin que le chauffage tourne, soufflant sur mes mains pour les réchauffer. J’avais gardé ma veste sur moi plus par habitude qu’autre chose. « Ouais c’est le moins qu’on puisse dire. Vous devriez regarder l’heure du prochain vol. Ce serait de le rater »

Je repensais à ses paroles qu’il m’avait dit, avant de m’avoir fait passer pour un bizarre. Il avait raison d’autant plus, que j’étais célèbre je devais faire doublement attention à moi. Mais elle était magnifique et on ne pouvait pas lui en vouloir pour ce à cette ville. Mais pour le destin oui on n’y repassera, j’espérais qu’elle me réservait un merveilleux dessin, car je n’en voudrais pas revivre un événement semblable à mon passé. Je voulais avoir une famille et une copine et une vie normale et des fans qui m’appréciaient une belle vie quoi. Mais bon j’avais l’argent tout de même, alors je ne pouvais pas me plaindre sur cela non plus. Après de très longue minutes je le regarde à ses paroles, oui il avait raison je ne devais pas être en retard ni le manquer. Je prends alors mon portable et je regarde, le prochain vol était a quatre heure du matin. C’était super c’était pas trop voyager à cette heure, mais j’avais l’habitude tout de même. Je savais que beaucoup d’heure de vol m’attendais tout de même, même si j’avais l’habitude cela n’était pas toujours facile. Je le regarde pour ensuite m’approcher légèrement de lui, pour lui montrer mon portable et je me recule aussitôt pour rester dans mon coin.


Le prochain vole il est a quatre heure du matin...

Je me redresse pour ensuite, m’approcher des trappes pour avoir plus la chaleur sur moi. Je ferme aussitôt les yeux tellement que j’étais bien, je passais une superbe soirée auprès de mon garde du corps même s’il avait été blessé. Soudainement je m’étais légèrement assoupie, je devais me reposer un peu car une longue journée m’attendais bientôt. Mais j’étais toujours attentif à ses paroles. Je m’endors soudainement mais, après quelques très longues minutes je me réveille en sursaut. Je regarde autour de moi on voyait bien que j’étais assez mal soudainement. Je viens aussitôt faire dos à celui-ci, pour ensuite trembler légèrement.

Mec je... Me sens pas trop bien je voudrais l’une de ses personnes à aimer tout de suite...

« Tu as encore le temps de poireauter »lui signalais-je. Je voulais bien l’accompagner à l’aéroport mais qu’il ne compte pas sur moi pour que je lui tienne la grappe jusqu’à trois heures du matin. Ma bonté avait des limites et surtout, je comptais bien roupiller avant que l’aube ne pointe le bout de son nez. Avec mes problèmes d’argent mais aussi cette foutue blessure, je dormais vraiment mal et je rêvais que d’une chose : une bonne nuit de sommeil. Je pouvais toujours mélanger les médicaments avec l’alcool, il n’y aurait rien de mieux pour piquer un somme mais je comptais pas non plus me foutre en l’air juste parce que mon cerveau ne souhaitait pas se mettre sur off le temps de quelques heures. Là au moins, je pouvais remercier mon passé de militaire qui m’avait entrainé à supporter une succession de nuits blanches ou trop courtes, sans en subir trop de conséquences. « Euh j’ai bien compris ce que tu me demandes ? » interrompis-je le fil de mes pensées pour m’adresser à Tyler. « Tu veux que je te trouve une pute pour calmer tes hormones ? » lui demandais-je pour être certain d’avoir tout compris. En même temps, je ne voyais rien d’autre qui pourrait entrer dans la catégorie : personne à aimer tout de suite. J’étais un peu perdu pour le coup. Si Tyler se sentait si seul, pourquoi est-ce qu’il ne jouait pas de sa célébrité pour se taper une nana gratuitement ? Après, s’il préférait les prostituées, je n’allais pas non plus le juger. Chacun son trip.

Je repensais à ses paroles oui,je pouvais encore dormir et faire ce que j’avais envie de faire. Je rougis à ses paroles non, mais à quoi j’avais pensé de dire cela à mon garde du corps en plus. Je le regarde un moment pour ensuite sortir et j’allais à l’arrière. Une fois cela,fait,je me couche sur le dos les mains sur le visage et je soupire. Je ne savais vraiment plus quoi dire soudainement, mais bon cela allait,j’allais m’arranger seul. Je vais devoir jouer avec ma célébrité, on dirait bien. Je me soulève légèrement pour ensuite regarder en sa direction et je ferme aussitôt les yeux. Pour faire en sorte de me reposer un peu,je n’avais rien à faire d’autre après tout. J’étais déjà au chaud et j’étais tellement bien, je devais simplement me changer les idées. Je détourne le regard encore assez mal pour ensuite après quelques minutes ouvrir les yeux. Je dis de nouveau avec mon accent.

Oui, j’ai encore du temps devant moi, je vais me reposer également... Mais non ça.. Ça va aller,je vais m’arranger...

Là j’avais vraiment peur de ses paroles,mais bon, on pouvait dire que oui, j’étais difficile à suivre parfois. Mais aussi, j’étais assez différant des autres,on pourrait dire également. Au moins il a su m’apprécier et j’aimais vraiment cela, je regarde à nouveau mon portable pour ensuite écrire un message.

« Je ne te jugeais pas mec » lui annonçais-je pour le détendre. Je sentais qu’il était mal à l’aise avec moi. « On est deux hommes, je peux comprendre que de temps en temps, il faille faire une vidange. Je suis juste étonné que tu te tournes vers ce genre de nanas. Je pensais qu’avec ta belle gueule, il te serait facile de trouver quelqu’un pour une heure ou deux » ajoutais-je pour clarifier ma pensée. Tyler s’était allongé à l’arrière et je n’osais pas lui dire que je m’étais même posé des questions sur sa sexualité. A force d’être tendu comme un arc dès qu’une nana l’approchait, je m’étais dit que peut-être que les mecs étaient plus sa tasse de thé. Cela ne serait pas le premier à virer de bord après un traumatisme. Pour ma part, venant d’un milieu aussi fermé que l’armée, je devais reconnaitre que je n’étais pas furieusement ouvert sur la question. Je démarrais la voiture pour rejoindre la route principale. S’il avait besoin de se détendre, je pouvais bien lui offrir ce petit luxe. Je connaissais quelques adresses grâce à certains clients mais ce genre de nanas étaient bien au-dessus de mes moyens. Je m’arrêtais au bout d’un quart d’heures de route. « Ici, tu y trouveras ton bonheur. Je ne peux pas juger de la qualité des prostituées mais vu leurs tarifs, je pense qu’elles doivent savoir s’y prendre. »

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